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Vous souffrez sans doute de nomophobie, cette peur d’être séparé… de votre smartphone

C’est un fait, comme de nombreux Français, vous avez sans doute tendance à consulter votre smartphone le soir avant le coucher, et dès le matin au lever. A cela s’ajoutent des déverrouillages nombreux tout au long de la journée, tantôt pour répondre à un message, tantôt pour scroller votre fil Facebook ou Instagram, tantôt « juste pour voir »… L’Observatoire santé de la mutuelle Pro BTP et le centre de recherche de l’Institut Rafaël ont récemment publié une nouvelle étude consacrée à l’addiction à nos smartphones.

La dépendance au smartphone a un nom… La Nomophobie

Dans cette dernière, on apprend qu’une grande partie des Français admettent être dépendants de leur smartphone, puisque 71 % des 21.422 personnes interrogées, âgées de 18 à 89 ans, se disent incapables de se passer de leur téléphone mobile. Un sondé sur deux passe plus de 1 h 30 par jour les yeux rivés sur son smartphone. En moyenne, on passerait même pas loin de 3 heures chaque jour à scruter notre smartphone.

© Image générée par intelligence artificielle Dall-E / Microsoft

« Les écrans, le smartphone en tête, sont présents à tous les moments de la vie quotidienne et à chaque instant de la journée, du réveil jusqu’au coucher. La moitié des répondants déclarent que regarder leur portable est la première chose qu’ils font le matin et 15 % s’endorment même avec » détaille l’étude en question.

A noter que 36 % des Français confirment consulter leur smartphone lorsqu’ils vont aux toilettes, et même 32 % n’hésitent pas à sortir ce dernier lorsqu’ils sont à table. De quoi faire hurler les couples d’amis et/ou les parents. Près de 65% des répondants avouent se perdre dans l’utilisation frénétique du terminal, quand bien même s’ils ont des choses plus intéressantes sur le feu.

© Clicks

Evidemment, de nombreux Français sont parfaitement conscients de cette addiction au smartphone. La moitié voudrait d’ailleurs pouvoir lâcher un peu leur téléphone, et 39 % ont déjà essayé de s’en défaire, mais cela reste très (très) compliqué.

Pour la docteur Sarah Coscas : « On parle d’addiction et de troubles de l’usage quand l’individu ne parvient pas à ne pas consommer malgré les conséquences négatives qui accompagnent sa consommation (problèmes de santé, disputes, retards, prises de risque…). »

Si les smartphones, et certaines applications, proposent désormais un suivi quotidien de l’utilisation, avec la possibilité d’instaurer des limites, on reste très dépendant de nos smartphones, la faute parfois à une multitude de notifications. Là encore, les smartphones permettent de réduire les notifications, mais nombreux sont ceux à éprouver un vrai sentiment de satisfaction lorsque leur terminal affiche des notifications en provenance de leurs réseaux sociaux préférés…

© Apple

A cela s’ajoute également le côté très addictif des Reels sur Instagram et des Shorts sur YouTube, qui font perdre toute notion du temps à de nombreux utilisateurs. Combien sommes nous en effet à scroller frénétiquement sur Instagram pendant de longues minutes, et à zapper les vidéos après parfois 2 à 3 secondes seulement de visualisation… avant de se demander comment on a atterri ici.

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