The Predator : renaissance d’une saga oubliée ?

Culte !

Les fans de SF n’auront pas oublié l’un des personnages les plus emblématiques des années 90 : le Predator. Initiée en 1987 par John McTiernan (Die Hard 1 & 3, « Basic »,…), « Predator » a fait partie de ces films qui ont véritablement lancé Arnold Schwarzenegger au cinéma. Mais au-delà de ça, il n’aura suffi que d’un seul et unique film pour faire entrer le Predator dans le panthéon des personnages cultes de science-fiction. Tout cela, grâce à plusieurs ingrédients qui, même s’ils n’avaient l’air de rien à l’époque, classent ce premier volet dans le top 10 des films de SF à posséder absolument dans sa collection. Scénario diablement efficace, dosage suspense/action savamment distillé, comédiens emblématiques, dialogues énormes,… Personnellement, ce « Predator » a depuis fort longtemps sa place dans ma bibliothèque, bien calé entre mon « Blade runner » et ma Quadrilogie « Alien ».

Une saga maudite…

La suite des événements n’a guère été florissante pour notre chasseur extra-terrestre. Hormis une place de choix dans le dernier « Mortal Kombat X » sur les consoles Next gen, le monstre n’a engendré que deux suites pas franchement inoubliables : le second épisode, sorti en 1990, était plutôt fidèle au matériau de base mais souffrait d’un sévère manque d’ambition et d’un scénario trop plan plan pour convaincre (malgré un Danny Glover en grande forme). Il avait toutefois le mérite d’ouvrir le champ des possibles en esquissant quelques pistes en fin de parcours, afin de permettre au prochain réal qui voudra bien s’y coller de s’appuyer sur des ressorts scénaristiques intéressants (le vaisseau spatial, les crânes d’animaux préhistoriques, etc.). De longues années, nous avons attendu que quelqu’un daigne enfin s’attaquer au projet avec sérieux. Mais rien n’est jamais venu. Puis vint le 7 Juillet 2010, et avec lui une grosse déception signée Nimrod Antal (Beurk!). « Predators », avec en tête d’affiche Adrien Brody, Alice Braga, Danny Trejo et même Laurence Fishburne en guest, était supposé remettre la licence sur les rails après Vingt longues années d’absence…
… Au lieu de cela, on aura droit à un épouvantable gâchis. Ni une suite ni un reboot, ce troisième film demeure à ce jour inclassable dans l’univers de la saga, puisqu’il se contente de reprendre bêtement la trame (plagiant même au passage la BO et la trame du premier volet). Non seulement « Predators » n’est pas original ou même inventif dans sa construction puisqu’il use de procédés éculés (un-survival-regroupant-plusieurs-personnages-hétéroclites-unissant-leurs-forces-contre-un-ennemi-commun…), mais qui plus est, il n’apporte absolument rien à l’histoire ou aux origines. Car c’est bien ça qui intéresse les fans encore aujourd’hui! Savoir d’où vient la bête, pourquoi elle tue sans raison apparente, pourquoi elle collectionne les trophées, comment elle peut avoir des crânes datant de la Préhistoire……..

Compteurs à zéro !

Il semblerait qu’une véritable suite de la saga soit ENFIN en projet. Et cette fois, on a quelques bonnes nouvelles qui laissent penser pour le meilleur. Pour commencer, sauf contre ordre, le réalisateur Shane Black (« Iron man 3 ») sera aux manettes et plancherait actuellement sur un script avec son pote scénariste de toujours, Fred Dekker. On sait aussi que Gouvernator, alias notre Schwarzy adoré, est actuellement en discussion avec Shane Black pour éventuellement rejoindre le projet devant la caméra. Histoire de boucler la boucle ! On a également un titre : « The Predator » et une hypothétique date de sortie au 02 Mars 2018 (source : http://www.scified.com/movie/predator4). Évidemment, tout cela est à prendre avec des pincettes et tout peut encore changer. Toujours d’après les rumeurs persistantes qui circulent, ce quatrième volet ferait la part belle à la mythologie de base, tout en proposant une approche « inventive » de cette dernière. Espérons que le projet tiendra bon et que la quatrième sera la bonne, histoire de nous aider à oublier les horribles « Alien VS Predator »… Faute de teaser disponible, je vous envoie une dose de nostalgie à l’état brut!