Test Windbound : l’autre Zelda Breath of the Wild 2 ?
Développé par 5 Lives Studios et publié par Deep Silver, Windbound est un jeu de survie disponible depuis aujourd’hui 28 août 2020 sur PC, Xbox, Stadia, PC (Steam, Epic Game Store, GOG et Humble Bundle) et Nintendo Switch. Notre test complet !
Windbound, le test !
Dans cette aventure bourrée d’inspirations Breath of the Wild assumées, vous incarnerez Kara, mystérieusement échouée sur un archipel suite à une violente tempête. Cela fait quelques jours maintenant que nous disposons de Windbound chez THM Magazine, et il est grand temps pour nous de vous livrer notre avis complet. Allez-vous être assez coriace pour survivre et découvrir les secrets de cette aventure très fortement inspirée du dernier Zelda en open-world et de Wind Waker ?
On y a tous inévitablement pensé en regardant l’image utilisée pour la communication du jeu et encore plus lors du premier trailer. Oui, Windbound est un Breath of the Wild dans l’esprit, le style graphique, le bestiaire, la faune, la flore et un Windwaker dans l’utilisation du bateau (et du vent). Cepen-dant, l’emprunt de tous ces codes ne fait pas de lui une pâle copie, bien au contraire !
Windbound est un rogue-lite. Vous commencerez sur la première île, sans ressources à part votre couteau et devrez recommencer si vous mourez. Pour préserver la découverte si vous décidez de vous procurer le jeu, il n’y aura pas d’explications poussées, mais uniquement sur le fonctionnement de ses mécaniques.
Gameplay en demi-teinte
Kara se contrôle naturellement, elle peut grimper, marcher, attaquer, nager et courir. Toutes ses capacités sont dépendantes de votre jauge d’endurance. Cette jauge est à chérir car elle descend très vite. Pour cela, il faudra chasser, manger, grignoter, confectionner, cueillir, récolter et même cuisiner !
Il est aussi possible de passer en mode « affrontement » et ainsi adopter des pas de côté (exactement comme dans BOTW). Les combats semblent être le point faible du jeu. La faute à un codage et une hitbox un peu aléatoires parfois. J’ai plusieurs fois réussi à me défaire d’un ennemi coriace en grimpant sur un rocher, même très bas, me rendant alors hors d’atteinte. Je n’avais juste qu’à sortir mon arc et lui décocher mes flèches.
D’ailleurs, Kara maîtrise le tir à l’arc à la perfection. Elle sait confectionner son arme et ses munitions. Le système de visé est le point fort de Windbound. L’inertie, le vent et la gravité auront un impact sur vos tirs. Grisant ! La gestion de l’inventaire demande un temps d’adaptation par le choix des touches attribués. C’est vraiment un peu déroutant.
Moins drôle, le jeu présente des bug de collision, des incohérences sur le comportement des ennemis. Rien de rédhibitoire (sauf quand vous tuez un ennemi puissant et que celui-ci disparaît dans la seconde au moment où vous voulez récupérer le lot …) mais parfois frustrant.
C’est pas l’homme qui prend la mer…
Ah le bateau… Pour conquérir l’archipel, vous progresserez zone par zone, ces dernières étant séparées par l’océan. Vos compagnons seront votre bateau et le vent. Les ressources amassées vous permettront de le confectionner, lui attribuer protections passives, modifier sa prise au vent, son stockage et son design sera le vôtre.
Tout n’est pas rose pour autant, certaines vagues plus fortes que d’autres pourront vous faire vous échouer et recommencer au début ! L’esprit est bel et bien “Wind Waker”. En revanche, vous en aurez assez de cette musique qui se lancera à chaque fois que vous partirez en mer… Tatatin !
Visuellement, certaines zones sont vraiment magnifiques, l’utilisation de la brume, les couleurs chatoyantes et l’aspect général de Windbound sont enchanteurs. La bande son est plutôt simpliste mais suffit pour cette aventure qui se veut minimaliste.
Même s’il est inévitable de le mentionner, il est judicieux de ne pas comparer constamment Windbound à Zelda : Breath of the Wild. Les moyens ne sont pas les mêmes, le type de jeu et le développement non plus, et au final, tout (ou presque) les sépare. Voyez plutôt Windbound comme un hommage. Après tout, on s’inspire toujours des meilleurs n’est-ce pas ?