Test DOOM Eternal, le Slayer ne déçoit pas (comme toujours)
Notre test de DOOM Eternal
Après un reboot en 2016, la saga DOOM est de retour en 2020 pour un tout nouvel épisode baptisé Eternal. Rappelons que la licence a vu le jour en 1993, et que cette dernière a souvent constitué un vrai gage de qualité en matière de FPS, mais aussi en matière de vitrine graphique. Rappelez-vous la claque technique DOOM 3 en 2004, qui mettait alors à genoux nos pauvres PS2, GameCube et Xbox de l’époque ! C’est parti pour notre review complète de DOOM Eternal !
Un DOOM Eternal qui permet donc d’incarner à nouveau ce bon vieux Slayer, que l’on apercevra d’ailleurs à plusieurs reprises via les nombreuses cut-scenes du jeu. Pour certains, c’est une hérésie, pour d’autres (comme nous) c’est une excellente chose. Toujours est-il que ce dernier va devoir retourner sur Terre, pour mettre un terme à une menace démoniaque et pulvériser une poignée de fanatiques. La routine en sorte pour un Doom Slayer.
Du pur DOOM !
A l’instar de ce que proposait le reboot de 2016, on retrouve ici un « fast FPS » particulièrement nerveux, et ceux qui jurent par Call of Duty et autres Battlefield risquent d’être surpris par ce DOOM Eternal. En effet, fidèle à ses racines, le jeu est très orienté « arcade », comprenez par là que DOOM Eternal propose de nombreux affrontements en arènes fermées, dans lesquelles il faudra venir à bout des différents monstres pour ouvrir une sortie.
Heureusement, toute la progression n’est pas basée sur cette mécanique, mais cela fait partie intégrante de DOOM. De même, il faut veiller à rester constamment en mouvement ici, puisque l’on est régulièrement confronté à plusieurs ennemis en même temps, certains étant particulièrement collants. De même, malgré le côté bourrin de l’ensemble, il faut surveiller son constamment son ATH pour garder un oeil sur sa santé.
Côté munitions, le jeu n’est pas aussi généreux qu’on pourrait le croire, et à vrai dire, on tombe souvent en rade de balles… Dans un premier temps du moins, puisqu’il faut savoir qu’en plus des armes « classiques« , DOOM Eternal permet de récupérer de la vie, des munitions et des parties d’armure en utilisant les glory-kills, la tronçonneuse et le lance-flammes. Pas forcément simple à mettre en application au début, ce système est plutôt ingénieux, en plus d’être assez jouissif lorsqu’il s’agit de découper un ennemi ou de l’achever sauvagement via un glory-kill.
Personnalisation et technique
Comme dans l’opus précédent, il est possible ici de personnaliser son arsenal, en utilisant divers bonus qui vont par exemple permettre d’ajouter des modules secondaires aux armes de base. Il sera également possible de faire évoluer ces mêmes modules, et même de gonfler les capacités offertes par l’armure du slayer. On retrouve également les nombreux bonus plus ou moins cachés dans les niveaux.
Techniquement, DOOM Eternal n’est plus aussi « vitrine technologique » qu’auparavant, mais le style DOOM est bien là, avec des décors plutôt simples, mais néanmoins agréables à parcourir. La grande force (technique) du jeu, c’est évidemment sa fluidité, avec un affichagen en 60 fps constant, y compris lorsque de nombreux ennemis sont affichés à l’écran. Impressionnant !
On pourra éventuellement regretter des niveaux un peu plus étriqués que sur le reboot de 2016, ainsi que quelques couleurs un peu criardes parfois, mais globalement le jeu est très (très) variés, et les nombreux décors permettent d’éviter une certaine monotonie.
De l’action… et des phases de plateformes ?
Si DOOM Eternal est très (très) orienté action, il propose aussi quelques phases de… plateformes. En effet, aussi étonnant que cela puisse paraître, il faudra parfois faire preuve de précision (et de vitesse) lors de certaines phases de jeu, en sautant de plateformes en plateformes… avec la précision d’un jeu en FPS. Des phases qui sont correctes, mais sans plus, puisque ce que l’on recherche ici avant tout, ce sont les affrontements face à des ennemis de plus en plus coriaces et imposants.
A ce niveau, DOOM Eternal remplit parfaitement sa mission, avec un bestiaire très varié. On y retrouve de nouvelles têtes, mais aussi quelques ennemis très connus et emblématiques de l’univers DOOM. Tous ont leurs points forts et leurs points faibles, qu’il conviendra d’exploiter au mieux pour éviter les morts à répétition dans certains niveaux.
Durée de vie
Un DOOM Eternal doté d’une durée de vie très correcte en solo, puisqu’il nécessite entre 12 et 15 heures pour être bouclé. Ajoutez quelques heures si vous souhaitez refaire certains niveaux bonus et découvrir les différents items cachés, sans oublier un mode multijoueur dépourvu de Deathmatch et de Team Deathmatch, mais reposant sur un nouveau Battlemode en 2vs1 étonnant, mais pas désagréable.
Bref, un excellent FPS, à ne pas forcément mettre entre toutes les mains, mais que les connaisseurs sauront apprécier à sa juste valeur.
Notre avis concernant Doom Eternal
Test réalisé à partir d’une version Xbox One de DOOM Eternal, fournie par l’éditeur, sur Xbox One X.