Test Project Zero : Le Masque de l’Éclipse Lunaire, le jeu parfait pour Halloween ?
Fatal Frame: Mask of the Lunar Eclipse, également connu sous le nom de Project Zero 4 : Le Masque de l’Éclipse Lunaire, est un jeu d’horreur développé par Tecmo Koei et sorti en 2008 exclusivement pour la Nintendo Wii. Cet épisode, qui n’est jamais sorti de l’archipel nippon nous arrive tout droit sur nos consoles actuelles, pour notre plus grand plaisir. En cette période d’Halloween, retour sur ce jeu atypique, taillé pour nous faire hérisser le(s) poil(s) !
Project Zero (Fatal Frame) : Le Masque de l’Éclipse Lunaire c’est quoi ?
L’histoire de Project Zero : Le Masque de l’Éclipse Lunaire suit les 3 jeunes filles rescapées d’un ancien rituel qui se déroule uniquement sur l’île de Rogetsu. Après que la population entière de l’île fut décimée, seulement cinq jeunes filles y réchappèrent, toutes ayant malheureusement perdu la mémoire.
Dix ans plus tard, deux des rescapées sont retrouvées mortes, portant un étrange rictus sur le visage. Madoka Tsukimori, Misaki Aso et Ruka Minazuki sont comme appelées par l’Île et se retrouvent chacune leur tour dans le sanatorium où elles ont séjourné par le passé. Vont-elles recouvrer la mémoire ?
Une recette qui fonctionne toujours
Quatrième épisode de la série Fatal Frame initiée sur PS2 (Projet Zero en Europe et aux USA), on ne change pas la recette qui fait le succès de la série. Vous évoluerez peu ou prou de la même manière que dans les épisodes précédents, à savoir sans la moindre arme, mais équipé de la caméra Obscura.
Vous trouverez au fil de l’aventure de quoi améliorer cet appareil photo capturant les âmes des esprits. Vous trouverez plusieurs types de films (pellicules) qui, une fois insérés dans l’appareil génèreront plus ou moins de dégâts sur les esprits. Petite innovation toutefois dans Project Zero : Le Masque de l’Éclipse Lunaire, un quatrième protagoniste rentrera dans l’histoire et une nouvelle façon de jouer s’offrira à vous.
Je vous laisse le soin de le découvrir pour ne pas vous gâcher l’effet de surprise.
Techniquement à l’ouest
Project Zero : Le Masque de l’Éclipse Lunaire est sorti à la base en 2008 sur Nintendo Wii et uniquement au Japon. Grand fan de la série, je m’étais à l’époque procuré une version import qui nécessitait malheureusement quelques notions de Japonais pour progresser.
Je ne suis donc pas aller très loin, mais le jeu était ma fois très beau pour de la Wii. On dirigeait la torche via la Wiimote et les effets de lumière étaient somme toute assez réalistes. 2023 oblige, sortant sur toutes les consoles actuelles, Project Zero : Le Masque de l’Éclipse Lunaire se devait de nous en mettre plein les yeux ! Et bien pas vraiment… Mais alors pas du tout !
Les personnages ont été retravaillés, offrant une réalisation honnête. En revanche, les lieux que vous parcourrez ont été au mieux upscalés ! Que vous jouiez sur Nintendo Switch ou sur PS5, ne vous approchez pas trop des textures des tapisseries ou des portes, car ce sont elles qui vous feront sursauter, bien avant les esprits ! Les éclairages ont cependant été joliment retravaillés, ce qui confère une ambiance toute particulière au titre.
L’environnement sonore est de très bonne qualité et l’on se repérera parfaitement dans l’espace lorsqu’une clochette retenti ou bien qu’une porte s’ouvre derrière vous. C’est au final bien ce qui compte le plus dans ce genre de jeu : l’ambiance. Et niveau ambiance vous allez être servis !
Yamete Kudasai !
Bien que vous puissiez vous mélanger les pinceaux en incarnant une des trois filles du jeu, toutes trois vont subir les pires atrocités psychologiques possibles. Entre les esprits qui vous feront peur, ceux qui vous aideront à résoudre une énigme et les boss, vous allez dégainer plus d’une fois dans la panique votre Camera Obscura !
Le gameplay, bien qu’un tantinet rigide, est parfaitement adapté pour générer davantage de stress dans vos déplacements. La visée et le moment du cliché parfait, vous apportera votre lot d’adrénaline et on se retrouvera parfois à ne pas aller voir ce qui se trame au fond du couloir. On ne parle pas forcément de jump scare ou de peur brute façon Resident Evil, mais plus de peur psychologique et de véritables angoisses. Un peu comme les films en version japonaise de The Ring ou bien encore Ju-On, deux chefs d’œuvre de l’horreur Japonais.
Côté durée de vie, avec pas moins de 13 chapitres, 233 esprits à trouver et quelques énigmes bien senties, Fatal Frame: Mask of the Lunar Eclipse devrait vous occuper quelque peu. A tester donc.
Notre avis concernant Project Zero : le Masque de l’Eclipse Lunaire
Par Michael Teresi