Lancé à la mi-octobre, Nikoderiko est arrivé comme un cheveu sur la soupe. Un trailer d’annonce et très peu d’informations sur son contenu pour nous séduire. Rien de plus. Pourtant, après quelques vidéos de gameplay, une envie irrésistible de se coller devant a fait surface, motivée notamment par la filiation évidente du jeu avec des légendes de notre adolescence comme Donkey Kong Country ou encore Crash Bandicoot.. Voici notre test complet.
Il était une fois, Nikoderiko
Nikoderiko: The Magical World nous plonge dans une aventure colorée et captivante. Le jeu suit les péripéties de Niko et Luna, deux mangoustes espiègles, qui doivent sauver leur île magique des griffes du méchant Baron Grimbald.
Pour sauver l’île et ses tribus, ils doivent naviguer à travers sept mondes uniques avec l’aide de leurs amis animaux et vaincre l’armée de Cobring. Les joueurs traversent sept mondes, chacun unique en son genre, allant du Dry Sea à la Snowland en passant par le Magic Wood.
L’intrigue, bien que classique, est charmante et remplie de moments touchants et d’humour, parfait pour les joueurs de tout âge. Hormis un nom à dormir dehors, on s’attache très vite à nos deux mangoustes qui nous rappelleront très facilement Crash Bandicoot et Coco Bandicoot, sa sœur.
Côté technique
Sur le plan technique, Nikoderiko : The Magical World brille par ses graphismes chatoyants et son animation fluide. Le jeu adopte un style visuel rappelant les grands classiques des années 90, mais avec une touche moderne. Les niveaux en 2.5D sont magnifiquement détaillés, et le jeu offre des transitions entre des segments 2D classiques et des portions en 3D immersives.
La bande sonore, composée par le talentueux David Wise (la saga Donkey Kong Country, Battletoads, etc.), enrichit l’expérience avec des thèmes mémorables et enjoués. De plus, le support de la coop locale permet une flexibilité très agréable pour profiter du jeu.
Et le gameplay alors ?
Le gameplay de Nikoderiko: The Magical World est à la fois nostalgique et innovant. Voire extrêmement nostalgiques, à la limite du plagiat… Pour notre plus grand bonheur. Les mécaniques de plateforme sont précises et gratifiantes, avec des niveaux regorgeant de défis et de secrets à découvrir.
Quelques petites imprécisions sont à noter çà et là sans pour autant gâcher le plaisir de jeu. Les joueurs peuvent s’attendre à des aventures variées, incluant des segments de course en chariot de mine, des séquences sous-marines et des combats de boss épiques. La coopération en mode canapé permet à deux joueurs de partager l’aventure, rendant chaque session de jeu encore plus amusante.
L’ensemble du gameplay est conçu pour offrir une expérience engageante, fidèle aux standards des plateformers classiques tout en apportant des éléments frais et excitants. Tout ceci, ne vous rappelle rien
A la limite de la copie carbone…
Car oui, Nikoderiko de par son hommage aux plateformers d’antan, est à « ça » du plagiat ! Pour les possesseurs de PS5, Xbox Series, vous avez entre les mains votre Donkey Kong Country. En effet, le jeu se permet de reprendre tous les effets de style que l’on a vu dans les deux derniers épisodes, à savoir Returns et Tropical Freeze.
Des tonneaux, en passant par les niveaux bonus, le second niveau de la mine et les animaux à chevaucher, tout fait penser à DK. Mais aussi à feu Rayman avec la récupération de petites lucioles quasi-identiques aux Lums tant dans le graphisme que l’animation.
Et cerise sur le gâteau, Crash Bandicoot n’est pas en reste avec les caisses bonus et les niveaux 2,5D saupoudrés de quelques courses-poursuites face à l’écran, le tout, pour notre plus grand plaisir. A tester donc, si vous recherchez une expérience à l’ancienne, qui plus est bourrée de références (et d’inspirations) vidéoludiques. Pas forcément indispensable, mais néanmoins amusant et plutôt surprenant.