Test NBA 2K21 : le changement, c’est pour plus tard
Alors que la NBA vit ses derniers matchs de play-offs 2020 dans un contexte sans précédent, 2K Sports nous sort sa version annuelle de sa série phare NBA 2K. Après un épisode 2K20 plus que convaincant, on attendait donc avec impatience cette nouvelle année et son lot de nouveautés. Force est de constater qu’on a été plutôt déçu malgré un emballage alléchant (notamment la jaquette collector en l’hommage de M. Kobe Bryant). C’est parti pour le test complet de NBA 2K21 !
NBA 2K21, le test !
Le premier élément qui saute aux yeux quand on lance NBA2K21 c’est la bande son, et là, première petite surprise, on tombe, au hasard sur une chanson déjà présente dans NBA2K20. Cela peut paraître anodin, mais pourtant cela résume très bien NBA2K21 tant on a l’impression de jouer à l’épisode de l’année dernière avec une mise à jour de l’année en cours. Explications.
2K20 + 1
Vous retrouverez donc les mêmes options de jeux que l’opus précédent : les classiques matchs « simples », la gestion de votre équipe, votre carrière de jouer personnel, le playground. Bref rien de bien neuf, le mode carrière vous propose toujours un scénario d’introduction pour lancer votre joueur dans la NBA.
L’histoire ne casse pas vraiment des briques, mais cela reste toujours efficace et vous permet de rentrer graduellement dans le gameplay de la série. Côté « création du joueur », idem, quasiment rien de nouveau à se mettre sous la dent, toutefois le système est peaufiné année après année.
Le mode « My Team » a eu droit à un petit séance d’ajustement / ajout de fonctionnalités avec l’apparition d’un mode basé sur des saisons (comme avec Fortnite) qui donne un bon coup de boost et d’intérêt au mode. Les autres modes de jeu (comme My GM par exemple) sont tout simplement des copier / coller issus de NBA2K20. Niveau roster de joueurs, on est toutefois bien servi, tout le monde est là entre les équipes actuelles de NBA & WNBA ainsi que les classiques All-Star / All-Time afin de kiffer le bon vieux temps.
Entre prise de risque minimum et shoot hasardeux
Au rayon des nouveautés de gameplay, il faut nécessairement parler du très décrié nouveau système de shoot mis en place dans cette version. Si vous lisez différentes presses, vous trouverez deux visions claires par rapport à ce nouveau mode : certains vont absolument détester devoir réapprendre une mécanique de shoot et de timing et vous dire « pourquoi avoir fait ça ? », et d’autres qui vous diront que c’est un nouveau challenge et que cela permet de mieux niveler le niveau des gens, surtout niveau online.
Il n’y a donc pas vraiment de bonne réponse, mais si vous êtes habitués à la mécanique de 2K20 et que vous n’aimez pas investir du temps au niveau apprentissage des mécaniques d’un jeu, sachez que cela peut vraiment être rebutant tant cette nouvelle mécanique est bien plus exigeante et fine que le précédent opus.
On notera toutefois, que la panoplie des shoots et de mouvements ont vraiment atteints un niveau d’exhaustivité très important et que le stick droit de votre manette est plus que jamais un outil indispensable et profond dans votre mécanique de jeu. Si on caricature un peu, on peut dire que ce NBA 2K21 est donc un peu plus « simulation » dans les mécaniques de tir et de jeu en général que son précédent grand frère.
Hormis ces 2 points, malheureusement, pas grand-chose d’autre à se mettre sous la dent ce qui est quand même un peu dur à avaler pour un tel titre. Surtout que certains problèmes de NBA2K20 n’ont absolument pas été traités comme le fait de jouer avec des interceptions réellement difficiles à placer ou bien le manque de dynamisme face au panier.
Le plaisir de la microtransaction
Il est donc maintenant bien plus compliqué de marquer et shooter correctement, conclusion, votre score personnel dans les matchs va s’en sentir amoindri et si vous connaissez la mécanique du jeu, vous savez que le score personnel est ce qui va vous permettre d’engranger de la monnaie ingame, monnaie qui va vous permettre d’augmenter vos statistiques et donc de progresser.
Vous allez donc galérer à farmer vos fameux VC (Virtual Currency) sauf si vous utilisez la feature clef proposée par NBA2K21 : utiliser votre carte bleue (relié à votre compte en banque pas du tout virtuel) pour acheter des VC (ou plein d’autres petits items de customisation). Argh…
La mécanique n’est pas nouvelle, beaucoup d’autres jeux le font, mais cela parait tellement évident et omniprésent dans NBA2K21 qu’on en fait vite une surdose. La façon dont on vous incite à passer à la caisse dans NBA2K21 est juste flagrant et le fameux « pay-to-fast » est clairement assumé. Dommage.