J’ai testé les lunettes Ray-Ban Meta pendant 30 jours… et c’est assez fou !

Voilà quelques années déjà que certains géants de la tech se lancent sur un marché pour le moins étonnant, celui des « lunettes connectées« . Attention, pas de réalité augmentée ici, ni même de réalité virtuelle comme sur un PS VR2, on parle bien de lunettes « classiques », mais connectées. Snapchat, Google, Bose… Nombreuses sont les marques à avoir tenté leur chance. En vain. Idem chez Meta en 2022 avec le lancement des Ray-Ban Stories. Toutefois, le géant américain n’a pas lâché l’affaire, en lançant les Ray-Ban Meta. Un nouveau modèle que l’on a pu tester durant quelques semaines…. et c’est assez bluffant !

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© THM Magazine

Les Ray-Ban Meta Wayfarer, déballage et configuration

Côté packaging, les lunettes Ray-Ban Meta sont livrées dans un coffret en carton à déplier, qui laisse rapidement apparaitre… un étui à lunettes. Un étui en cuir, signé Ray-Ban, doté d’une petite accroche magnétique pour garder les lunettes à l’abri. Rapidement, on observe deux choses étonnantes sur cet étui, à savoir une diode verte en façade, et un port USB-C sur la partie inférieure. On y reviendra, mais l’envie est trop fort, et on ouvre le coffret pour découvrir enfin ces fameuses Ray-Ban Meta.

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Démocratisées (entre autres) par l’excellent Laurent Baffie sur ses différents réseaux sociaux, les lunettes Ray-Ban Meta prennent la forme de Wayfarer traditionnelles. Evidemment, le côté connecté s’explique par la présence d’une caméra et d’une petite diode en lieu et place des rivets métalliques habituels. Alors certes, ce n’est pas forcément discret, mais ce n’est pas grossier du tout, au contraire, et on peut tout à fait utiliser les Ray-Ban Meta comme des lunettes (de soleil ou de vue) de tous les jours.

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Pour les extirper de leur étui, les Ray-Ban Meta nécessitent un peu de force, et pour cause, ce dernier est également un chargeur. Ainsi, une fois rangées, les lunettes Meta vont automatiquement se recharger, à l’instar de vos écouteurs sans-fil préférés une fois logés dans leur boitier de charge. Vous l’aurez compris, le port USB situé en-dessous permet de recharger l’étui. Moderne donc.

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Et ça sert à quoi alors ?

Dans un premier temps, il convient d’appairer les lunettes Meta Ray-Ban à son smartphone. Pour cela, on va tout d’abord télécharger une application dédiée, à savoir Meta View, avant de se laisser guider par un tutoriel très bien conçu. Pour appairer les lunettes, il faudra tout d’abord veiller à allumer ces dernières, via un petit interrupteur situé à l’intérieur du montant gauche.

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Dès lors, une fois les lunettes replacées dans l’étui, on va venir presser un bouton à l’arrière de ce dernier. L’application nous indique que l’opération a été réalisée avec succès, et on peut aussitôt commencer à profiter de ses nouvelles lunettes. Une mise à jour sera peut-être nécessaire, mais cette dernière ne nécessite qu’une poignée de minutes tout au plus.

Evidemment, l’application se charge de fournir un petit guide pour utiliser au mieux les Ray-Ban Meta. Bien sûr, il est possible de capturer des photos ainsi que de la vidéo en pressant la touche située sur la branche droite, mais l’application va également nous apprendre d’autres usages. On peut notamment déclencher la capture à la voix, mais les Ray-Ban Meta vont également permettre d’écouter de la musique au travers de Spotify, Amazon Music, Apple Music… mais aussi de passer des appels téléphoniques.

De la musique (et des appels téléphoniques) dans les lunettes ?

Car oui, si les Meta Ray-Ban permettent en premier lieu de capturer des vidéos et des photos, les lunettes sont également capables de… diffuser de la musique. Une fois allumées, et portées sur le nez, les Meta Ray-Ban sont automatiquement appairées au smartphone. De cette manière, en lançant Spotify par exemple, le son sera diffusé directement au travers des petits haut-parleurs situés au-dessus de chaque oreille, pour un rendu audio ma foi… surprenant.

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Il ne faut évidemment pas oublier d’allumer les Ray-Ban Meta pour profiter des fonctions connectées © THM Magazine

En effleurant la branche des lunettes, on peut également augmenter/baisser le volume, tandis qu’en tapotant cette même branche, on peut mettre en pause, passer le morceau ou revenir au morceau précédent. Côté interface, tout est très intuitif et tout répond parfaitement… et à l’usage c’est assez génial en réalité.

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Evidemment, il ne s’agit pas là de la meilleure option pour écouter de la musique, mais le rendu reste vraiment très bon, sans d’ailleurs gêner les utilisateurs aux alentours, à condition de ne pas abuser sur le volume. C’est d’autant plus pratique lorsque l’on se promène par exemple, à pieds, en vélo, en trottinette, puisque l’on profite de sa musique (ou d’un podcast, ou de la radio…) sans avoir à porter un casque ou des écouteurs.

Mieux encore, si les Meta Ray-Ban peuvent diffuser de la musique, on l’a évoqué plus haut, elles permettent également de prendre un appel audio. En effet, comme sur des écouteurs sans-fil, l’appel va être redirigé vers les lunettes, et avec une pression sur la branche, on accepte ce dernier, avant de discuter de manière tout à fait normale… mais au travers de ses lunettes.

A ce propos, le rendu audio est une nouvelle fois excellent, tant pour le porteur des lunettes que pour celui qui est à l’autre bout de l’appel téléphonique. Pour le coup, cet usage n’est pas forcément très mis en avant par Meta dans la promotion de ses lunettes, mais il est tout bonnement excellent. Et c’est bien la première fois que l’on peut dire « je te parle depuis mes lunettes« , et rien que ça, c’est assez fou.

Photo et vidéo, de nouvelles perspectives

Evidemment, si l’on s’offre (se fait offrir) des lunettes Meta Ray-Ban, cela sera aussi (et surtout) pour les capacités vidéo et photo de la chose. Pour cela, rien de plus simple, puisqu’il suffit de presser brièvement le bouton pour capturer une photo, et de prolonger l’appui pour lancer la capture vidéo. Cette dernière est d’ailleurs limitée à 3 minutes maximum.

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Le bouton de capture © THM Magazine

Pour la petite histoire, oui, Meta a pensé à laisser un court délai entre le moment où l’on vient appuyer sur le déclencher, et la prise de vue. De cette manière, il n’y a (presque) aucune chance que notre main vienne gâcher la photo ou les premières secondes de la vidéo.

Pour ce qui est de la qualité, on pourrait croire que le côté gadget/miniature implique une capture médiocre, ce qui n’est pas du tout le cas. Au contraire, les captures sont d’excellente qualité, et la caméra 12 mégapixels (dotée d’un objectif grand-angle) fait un excellent travail. Evidemment, afin de faciliter le partage, les contenus sont capturés en mode Portrait (au format vertical donc). Sur la branche droite, une petite diode permet à chacun de savoir si les lunettes sont en train de filmer ou non.

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Les contenus viennent se loger dans les 32 Go de stockage des lunettes, et sont automatiquement transférés dans l’application Meta View, l’utilisateur n’ayant qu’à valider une simple commande. En quelques secondes, on peut ainsi retrouver le contenu filmé par les lunettes sur son smartphone. C’est d’une simplicité déconcertante, en plus d’être d’une efficacité redoutable.

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Alors certes, on peut se dire « au final, je peux faire la même chose avec mon smartphone. » En réalité non, car dans notre cas, en voiture par exemple, les lunettes sur le nez, on peut tout à fait lancer la commande « Meta Vidéo » pour lancer la capture vidéo si l’on est témoin d’un évènement, sans avoir à lâcher le volant. Idem lors d’une balade à pieds ou à vélo, avec les lunettes sur le nez, on peut immortaliser le moment en mode POV, tout en gardant les deux mains libres. Un petit côté « dashcam » bien pratique donc, en plus d’un côté « kit mains libres« .

Idem si l’on souhaite réaliser par exemple un tuto vidéo de cuisine, de jardinage ou autre, on garde là encore les deux mains libres, et les lunettes se chargent de capturer la vidéo ET l’audio. Pratique donc.

En fait, les Ray-Ban Meta ouvrent la voie à pas mal de nouveaux usages finalement. Certes, ce n’est pas indispensable, ça ne bouleverse pas la vie, mais cela peut s’avérer parfois très (très) pratique, avec en prime une excellente qualité vidéo et photo. En tant que lunettes de vue pour tous les jours, elles peuvent ainsi permettre à l’utilisateur d’être éloigné de son smartphone, tout en ne manquant aucun appel, aucun message. Pratique donc on vous dit.

A noter toutefois que le système a également quelques défauts, avec en premier lieu l’impossibilité de prévisualiser son cliché. Pas d’écran déporté, il faut capturer un peu « à l’aveugle« , en prenant également en compte le fait que le capteur est situé au niveau de l’œil gauche (et non pas au centre). Impossible également de faire un focus sur un objet en premier plan par exemple, mais l’objectif des Ray-Ban Meta, c’est de permettre une capture de plans « larges », et à ce niveau, la promesse est tenue. Pour de la précision, il faudra se tourner vers un bon smartphone ou un appareil photo.

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Enfin, il est bon de préciser que non, les lunettes Meta Ray-Ban ne vont rien afficher au travers des verres. Pas d’analyse d’objets, pas de lecteur QR, pas de détecteur de puissance façon Dragon Ball Z… Il s’agit de lunettes « classiques » finalement, mais dotées d’un capteur photo/vidéo, et d’un tandem haut-parleur/micro pour les appels téléphoniques et la musique en Bluetooth. Pour les lunettes du futur (avec un affichage dans les verres donc), il faudra attendre la sortie du projet Orion, toujours chez Meta.

Les Ray-Ban Meta, côté autonomie et recharge

Pour ce qui est de l’autonomie, tout dépendra évidemment de l’usage qui est fait des Ray-Ban Meta. De notre côté, nous avons pu porter les lunettes toute une journée sans avoir à les charger, avec quelques prises de photos/vidéo, plusieurs appels téléphoniques et même un appel vidéo. Bien sûr, lorsque l’on sollicite un tant soit peu la vidéo, la batterie va forcément faiblir plus rapidement.

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Le port de recharge à l’intérieur du boitier © THM Magazine

Pour recharger les lunettes, il suffit de les ranger dans leur étui. A noter que l’étui est en mesure de recharger jusqu’à 8 fois (à 100%) les Ray-Ban Meta. Un côté très pratique donc, même s’il faut pointer du doigt le fait que (comme sur des écouteurs sans-fil) si on perd/casse l’étui, il devient alors impossible de recharger les lunettes.

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Rappelons pour conclure que les Ray-Ban Meta vont également faire le plein d’IA, avec beaucoup de fonctionnalités à venir. Toutefois, à l’heure actuelle en Europe, ces dernières restent encore très limitées, le temps que Meta puisse se mettre en conformité avec le DMA.

Il y a quelques heures, Meta vient toutefois de déployer une nouvelle mise à jour pour ses lunettes connectées, apportant une fonction Live AI, permettant à l’AI d’accéder au flux vidéo des lunettes afin d’accompagner l’utilisateur, mais aussi une fonction de traduction en temps réel ou encore l’intégration de Shazam (aux Etats-Unis et au Canada). Des lunettes déjà très poussées technologiquement parlant, mais qui devraient donc continuer d’évoluer au gré des mises à jour.

Mon avis concernant les lunettes Ray-Ban Meta

A titre personnel, j’ai beaucoup apprécié cette expérience passée avec les Ray-Ban Meta. Loin d’être un simple « gadget inutile », les lunettes prouvent régulièrement leur efficacité pour immortaliser une balade en vélo, un évènement qui survient devant nos yeux en voiture, un moment précis (et éphémère) du quotidien, un repas de famille… en pressant un simple bouton ou via la commande vocale. Mais au-delà de la section vidéo/photo, la partie musique et appels téléphoniques est elle aussi excellente. Pouvoir écouter sa musique/un podcast au travers de ses lunettes, sans pour autant avoir à porter des écouteurs ou un casque est très (très) agréable, tout comme la possibilité de passer ses appels. A envisager très sérieusement donc, en fonction évidemment (et comme toujours) de vos besoins.

Ray-Ban Meta

9

Note Globale

9.0/10