Test Goldorak : Le Festin des Loups, que vaut ce premier jeu vidéo Goldorak ? Notre review !
Après le récent (et très bon) RoboCop Rogue City, voilà que Goldorak, un autre robot de notre enfance, pointe le bout de sa corne sur nos consoles de jeu. En effet, l’éditeur français Microids avait annoncé il y a quelques mois l’acquisition de la précieuse licence, qui débouche aujourd’hui sur ce Festin des Loups, un jeu d’action disponible sur PlayStation, Xbox, Nintendo Switch et PC. Alors que les images et trailers annonçaient une très probable catastrophe vidéoludique, le résultat final, sans être fantastique, loin de là, pourrait toutefois apporter un peu de plaisir et de nostalgie aux fans. Notre test complet.
Le jeu vidéo Goldorak en test !
Pour ce qui du scénario, ce Goldorak : Le Festin des Loups démarre sur un prologue plutôt original (dont on ne dira évidemment rien), puis vient suivre les aventures d’Actarus et Goldorak, lesquels vont rapidement devoir sauver le pilote Alcor, mais aussi la planète entière, face aux assauts des terribles Minus, Hydargos et le Grand Stratéguerre, sans oublier bien sûr Janus, figure emblématique de l’épisode de la série Le Festin des Loups.
Sur le terrain, Goldorak : Le Festin des Loups est un jeu d’action somme toute très classique, très générique, façon beat’em up 3D à l’ancienne, avec le côté répétitif que cela implique. Le robot géant peu distribuer des coups de poings et des coups de hache, sans oublier divers pouvoirs. Au fil du jeu, l’EXP accumulée permettra d’ailleurs d’améliorer nos attaques, mais aussi de déverrouiller certains pouvoirs, comme les Fulguropoings ou Cornofulgure.
Les affrontements sont basiques et très scolaires, avec des enchainements très simples, même si certains ennemis nécessiteront d’enchainer certaines attaques dans un ordre précis pour briser leur défense. Le tout se joue comme un jeu moyen d’il y a 15 ans, avec toutefois (et heureusement !) la fibre nostalgique Goldorak plutôt bien rendue ici.
En effet, malgré un budget très limité, les développeurs ont tenu à insuffler une vraie passion Goldorak, avec notamment des illustrations très réussies, une musique absolument magistrale, mais aussi quelques cutscenes très nostalgiques, qui feront forcément réagir les fans.
Heureusement d’ailleurs que ce Goldorak : Le Festin des Loups peut compter sur cette nostalgie, puisque d’un strict point de vue vidéoludique, le jeu affiche 15 ans de retard. Clipping ultra prononcé, textures sommaires, bugs à foison, aliasing, variations de frame rate, chargements… le jeu cumule à peu près tous les défauts possibles et imaginables, avec en prime des mondes semi-ouverts (connectés via un chargement), parfois résolument vides. Au total, ce sont six zones distinctes que l’on visitera : les plaines, la ville, l’aéroport…
A noter que cela concerne la version PS5 du jeu, et on ose imaginer le rendu de la version Nintendo Switch, surtout après la désillusion Sonic Superstars…
On le savait, Goldorak : Le Festin des Loups n’allait pas infliger une quelconque claque technique, mais il faut se montrer très conciliant pour progresser, y compris au niveau des phases aériennes, qui se révèlent elles aussi très sommaires.
Globalement, le jeu dispose d’une structure vue et revue, et d’une conception très scolaire, vous voilà prévenus. N’espérez pas également une quelconque montée en puissance, puisque le jeu reste finalement assez plat, y compris en ce qui concerne l’affrontement final, aussi vite amené que terrassé, et qui manque cruellement de ce petit côté épique que l’on peut espérer d’un « dernier boss ».
Cela n’empêche pas d’évoluer avec parfois une pointe de plaisir, et d’aller éradiquer les divers Golgoths qui sèment la panique en ville, en usant des attaques si emblématiques de l’ami Goldo. Gardons en tête qu’il s’agit ici d’un « petit jeu », et même si l’ensemble aurait mérité davantage de soin et de modernité, le tout reste néanmoins jouable, avec un petit côté « à l’ancienne » qui parlera à certains.
Pour ce qui est de la durée de vie, une petite dizaine d’heures (et beaucoup de complaisance) auront été nécessaires pour boucler l’aventure, en remplissant la totalité des objectifs proposés au sein de chaque niveau.
A ce sujet, n’espérez pas un jeu qui déborde de passion, on en retrouve dans le gameplay et les cutscenes oui, mais pas de mode bonus ici, qui aurait permis de découvrir des artworks, des galeries de personnages, des produits dérivés ou autres. Dommage… A tester donc si vous êtes un minimum fan de la licence Goldorak, d’autant plus que le prix de lancement est d’une trentaine d’euros environ, mais vous l’aurez compris, ne vous attendez pas à un quelconque « grand jeu« .
Notre avis concernant Goldorak : Le Festin des Loups
Test réalisé à partir d’une version commerciale PS5 du jeu.