Test Final Fantasy Pixel Remaster : l’exemple parfait de la compilation rétro réussie
Qui ne connait pas Final Fantasy, cette série de jeux vidéo légendaire qui a commencé en 1987 et qui est devenue l’un des franchises les plus emblématiques de l’industrie. Avec l’arrivée de Final Fantasy Pixel Remaster sur consoles, les fans de la série peuvent désormais revivre les débuts de la franchise avec une mise à jour graphique et sonore des six premiers épisodes. C’est parti pour notre test de cette compilation dédiée aux « anciens » Final Fantasy, en attendant un certain Final Fantasy XVI qui risque de faire grand bruit.
Final Fantasy Pixel Remaster, le test !
La compilation Final Fantasy Pixel Remaster comprend donc les six premiers jeux de la série dans une expérience de jeu retravaillée pour les consoles modernes. Evidemment, 2023 oblige, les graphismes ont été entièrement retravaillés pour s’adapter aux écrans modernes tout en restant fidèles aux graphismes originaux. Les personnages et les environnements ont tous été recréés en pixels, mais avec une résolution plus élevée pour améliorer la netteté de l’image. Les arrière-plans sont plus détaillés et les couleurs sont plus vives. Les effets de lumière et d’ombre ont également été améliorés pour donner une meilleure sensation de profondeur et de dimension aux environnements.
La bonne nouvelle c’est que le résultat final est un style visuel qui rend à la fois hommage à l’original tout en ayant l’air frais et moderne. Cela permet de profiter d’un excellent compromis entre l’esthétique classique et la qualité visuelle de l’ère moderne, sans pour autant souffrir du syndrome « jeu mobile », dont sont victimes certains « Remaster HD ».
Côté gameplay, la jouabilité des six jeux a été conservée dans leur état d’origine. Cependant, certaines fonctionnalités ont été ajoutées pour rendre l’expérience de jeu plus agréable. On peut par exemple sauvegarder à tout moment, même lors de combats de boss, ce qui facilite la progression. Le jeu peut également être accéléré jusqu’à trois fois la vitesse normale, ce qui est utile pour les moments de grind ou lorsqu’il s’agit de retourner dans des zones déjà explorées.
L’interface utilisateur a également été améliorée pour faciliter la navigation dans les menus et les options. La carte du monde est désormais plus facile à lire et le journal des quêtes a été amélioré pour permettre aux joueurs de suivre leur progression plus facilement. Petit plus bienvenue, le jeu permet ici de profiter d’un affichage des textes en mode « Pixel », en plus du mode « Moderne » déjà disponible, et qui ne faisait pas l’unanimité.
Impossible de ne pas évoquer la musique de la série Final Fantasy, l’une des plus célèbres de l’histoire des jeux vidéo. Dans cette version remasterisée, la bande sonore a été entièrement réenregistrée pour offrir une expérience audio plus immersive. Les musiques sont 100% fidèles à l’original, mais avec une qualité sonore améliorée, ce qui permet aux joueurs de mieux apprécier les mélodies classiques de la série. Les effets sonores ont également été remasterisés pour offrir une expérience sonore plus immersive et réaliste. A noter qu’il est possible d’alterner entre les réorchestrations modernes et les thèmes originaux.
La compilation Final Fantasy Pixel Remaster fait également le plein de fonctionnalités supplémentaires qui rendent l’expérience de jeu plus agréable. La première est la possibilité de changer la langue du jeu. Les joueurs peuvent désormais jouer dans leur langue maternelle, le Français étant disponible pour chacun des jeux. Youhouu ! A cela s’ajoutent d’autres possibilités de confort, à commencer par la possibilité d’accélérer la vitesse du jeu donc, mais aussi de régler les combats en mode « Automatique », ou encore de désactiver les combats aléatoires.
Bref, on a affaire ici à une compilation brillamment pensée et exécutée, qui parvient intelligemment à éviter le piège du « lissage HD » pour, au contraire, proposer une expérience rétro, tout en profitant de quelques options modernes qui optimisent l’expérience, au lieu de la dénaturer. Du très grand art tout simplement, à tel point que l’on prend un pur plaisir à (re)jouer aux premiers opus, quand bien même le premier remonte tout de même à 1987. Voilà qui ne nous rajeunit pas…