Test Evil West PS5 : un vrai bon jeu d’action façon PS2 comme on n’en fait plus
Voilà quelques mois maintenant que Focus Entertainment tease Evil West, un tout nouveau jeu d’action sur PS5, Xbox et PC. Un jeu développé par le studio polonais Flying Wild Hog, qui s’inspire très largement d’autres productions de renom comme God of War (façon PS4), The Order ou encore Devil May Cry, le tout sur fond de western vampirique très alléchant. Disons-le d’emblée, non, Evil West n’a pas les qualités requises pour être un excellent jeu moderne, mais il cumule toutefois les qualités qui faisaient jadis une superbe expérience sur nos consoles d’antan. Et ce côté « bon jeu à l’ancienne » devrait plaire à bon nombre de joueurs, comme c’est le cas pour nous. Notre test complet d’Evil West !
Evil West, le test sur PS5
Dans Evil West, on incarne Jesse Rentier, l’un des derniers agents d’une organisation clandestine de chasse aux vampires, dont la mission est de protéger la frontière américaine des monstruosités surnaturelles. Le tout démarre avec un prologue plutôt réussi, qui pose progressivement les bases du gameplay, et permet rapidement de constater une franche inspiration God of War pour ce qui est de la perspective et des combats, mais aussi de certains éléments d’exploration. Pas d’open world ici toutefois, puisque Evil West est construit « à l’ancienne », avec des niveaux à terminer dans un ordre prédéfini.
On suit alors une narration bien établie, avec des cutscenes là encore très agréables, qui permettent d’en découvrir davantage sur Jesse et ses comparses, mais aussi sur un scénario joliment travaillé et bien mis en scène. Malgré l’inspiration citée plus haut, l’exploration se limite au strict minimum ici, avec des niveaux très étroits généralement, avec simplement quelques petits chemins annexes, pour trouver un coffre (dont on vous laissera admirer l’ouverture), un document ou de précieux dollars. Rapidement, Evil West affiche un côté « à l’ancienne« , qui n’est pas pour nous déplaire.
Côté narration, les amateurs de films des années 90 seront ravis, avec un petit côté Vampires de John Carpenter, Van Helsing ou encore Une Nuit en Enfer, le jeu multipliant d’ailleurs les clins d’oeil à ce niveau. Pour faire simple, Evil West est un bon jeu d’action, mélangeant des combats de mêlée rapides et des gunfights où il faut combiner les différents éléments. Un jeu qui bénéficie en prime de doublages (anglais) juste excellents.
A ce niveau, Jesse est équipé d’un gant électrique, d’un pistolet et d’un fusil (mais pas que), et l’on pourra donc effectuer divers combos, les armes étant évolutives via un arbre de compétences dédié. Pas de surenchère toutefois côté combos (comme dans un Bayonetta 3 ou un Devil May Cry 5), puisque l’ensemble se joue de manière très simple, chaque arme étant assignée à un bouton. Avec R1, on frappe avec le gant, on peut presser Carré pour un coup de fusil à pompe, puis marteler R2 pour tirer avec son colt. C’est simple, c’est accessible, et c’est surtout très sympa à jouer. Pas de scoring ici, le but est d’éradiquer la vermine ennemie, avec ou sans style. Même les armes se rechargent toutes seules au fil du temps.
Evil West, comme un bon vieux jeu époque PS2 !
Tout (ou presque) fleure bon le vieux film de série B dans Evil West. Pas de prise de tête quelconque, tout est fait pour divertir le joueur. Certes, on pioche les idées et les inspirations à droite à gauche, mais le tout fonctionne plutôt bien. Pas de battle pass, pas de mode en ligne, pas de microtransaction, pas de personnage à créer, pas de côté RPG, pas de craft, pas de loot, pas de quête annexe… Un jeu « comme avant » en somme, constitué d’un total de 16 missions linéaires, de quoi occuper une bonne douzaine d’heures.
Evidemment, le côté « old school » d’Evil West se traduit également d’un strict point de vue visuel et technique. Si certains environnements sont très agréables à l’oeil, l’ensemble manque toutefois de vie, d’effets visuels, et on est loin de la perfection d’un God of War Ragnarök pour le citer à nouveau. L’ensemble reste néanmoins très appréciable, et surtout très jouable.
Certes, tout n’est pas de très bon goût, ça ramouille un peu parfois, c’est un peu redondant aussi, mais Evil West, malgré un jeu à « petit budget« , procure d’excellentes sensations, avec un style de jeu à la fois simple, addictif et sans prise de tête, qui manque tant à bon nombre de joueurs depuis quelques années. A noter que le jeu est également jouable en coopération, en ligne uniquement.
Evidemment, Evil West n’est pas le jeu de l’année, loin de là. Dans l’absolu, il constitue un jeu « moyen +« , sorte de plaisir coupable sur lequel on va passer quelques heures entre deux gros AAA. Pourtant, avec son côté « simple », Evil West est une très bonne expérience, et rappellera d’excellents vieux souvenirs à ceux qui ont connu des jeux similaires sur PS2, Xbox, PS3… Ce n’est pas technique, ce n’est pas prise de tête, c’est assez guidé, bien rythmé et mis en scène comme un bon film de série B. Et puis ce n’est pas tous les jours que l’on peut chasser du vampire en incarnant un cowboy !
Notre avis concernant Evil West
Evil West
On aime
- Une ambiance au top !
- Le feeling manette en mains
- Un côté décomplexé assumé
- Narration réussie
- Un vrai bon jeu "comme avant" !
- Zéro fioriture (et ça fait du bien)
On aime moins
- La technique un peu faible parfois
- Des ennemis qui se répètent
- Certaines animations pompées à 100% sur God of War