Test Dragon Ball Z Kakarot PS5 : un « rêve de gosse » ?

Comme vous sans doute, j’ai été bercé par Dragon Ball dans mon enfance/adolescence. Outre les mangas (les désormais très recherchés « Pastel ») et la série animée au Club Dorothée, Dragon Ball, c’est aussi du jeu vidéo. A l’époque, on jouait sur NES, sur Megadrive ou Super Nintendo, mais depuis quelques années, on avait droit à du lourd, notamment sur PS2. Plus récemment, c’est Dragon Ball FighterZ qui a mis tout le monde d’accord (la version PS5/Xbox Series X est disponible depuis peu). Mais il y a trois ans, c’est Dragon Ball Z Kakarot qui est sorti, un peu incognito…

test dragon ball z kakarot sur PS5
© Bandai Namco

Dragon Ball Z Kakarot, mais pourquoi suis-je passé à côté ??

En effet, 3 ans après l’excellentissime Dragon Ball FighterZ (lancé en 2018), ce nouveau Kakarot avait de quoi séduire. Un monde semi-ouvert, un jeu mis au point par CyberConnect2 (à l’origine des Naruto), la possibilité de revivre l’intégralité de la saga (les Sayiens, Freezer, Cell et Buu), un côté RPG… Bref, tout pour créer une énorme hype. Et pourtant, je suis passé totalement à côté du jeu à sa sortie, refroidi sans doute par des premiers tests pas forcément élogieux. Depuis un an maintenant, le jeu est optimisé PS5 et Xbox Series, et j’ai enfin franchi le pas.

test dragon ball z kakarot ps5
© THM Magazine

Dans Dragon Ball Z Kakarot, on incarne tout d’abord Goku, peu avant l’arrivée du premier guerrier sayien, Raditz. Le jeu permet alors de découvrir les diverses possibilités de gameplay, avec la possibilité de se déplacer librement dans de nombreux environnements très connus (Kame House, Capsule Corp, le repaire de Yamcha, la tour Karin…). A cela s’ajoutent des combats en temps réel très dynamiques, mais également très simples d’accès.

test dragon ball z kakarot ps5
© THM Magazine

Pas de combinaison à connaitre par cœur, ni de timing ultra serré façon Dragon Ball FighterZ. Dans Kakarot, un bouton seulement est utilisé pour attaquer au corps à corps, et c’est via des combinaison de touches que l’on déclenchera les attaques spéciales. On peut se protéger avec L2 et dasher avec Croix (et refaire le plein de ki avec Triangle), mais tout est très simple, très accessible.

test dragon ball z kakarot ps5
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RPG oblige, ces dernières devront être déverrouillées en amont. Au fil du jeu, nos personnages vont apprendre de nouvelles techniques, améliorer leurs combos, leur puissance…

Comme un « rêve de gosse » ?

Dans Dragon Ball Z Kakarot, les combats ne sont pas « basiques », mais ils restent très accessibles, tout en étant très spectaculaires à l’écran. C’est simple, c’est parfois un peu un « rêve de gosse » qui se réalise, avec un jeu qui retrace fidèlement tout ce que l’on souhaiterait voir d’un jeu Dragon Ball Z.

On y suit évidemment une trame principale, mais on peut aussi se lancer à la recherche des nombreux bonus disséminés dans les niveaux (dont les dragon balls), sans oublier pas mal de quêtes annexes. L’occasion de recroiser des personnages emblématiques comme la bande de Pilaf, Taopaipail Oolon, Nam ou encore le robot C8, croisé par Goku lors de l’assaut de la Tour du Muscle.

test dragon ball z kakarot ps5
© THM Magazine

Le jeu n’est pas insurmontable, même si certains combats demanderont un minimum de stratégie, et on prend un vrai plaisir à (re)vivre cette épopée légendaire. Outre la possibilité de faire évoluer son personnage à grands renforts de points d’EXP, on peut aussi créer des Communautés.

Pour cela, on fera des « groupes » de personnages (que l’on va déverrouiller au fil du jeu), affiliés à une spécificité : le combat, l’entrainement, l’aventure, la cuisine, la création… Plus on affine les relations et les personnages, plus on optimise la compétence. On peut ainsi augmenter sa puissance de frappe, améliorer les récompenses reçus ou encore booster les effets des repas élaborés (entre autres) par Chichi. Excellent.

test dragon ball z kakarot ps5
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Un fan service pleinement assumé (et tant mieux !)

De plus, il faut savoir que Dragon Ball Z Kakarot joue à fond la carte du fan service. Le jeu suit très fidèlement les évènements survenus dans les mangas, mais on y retrouve aussi une vraie encyclopédie. Celle-ci réunit des fiches pour les personnages, explique les relations, sans oublier de retracer l’histoire, de nous apprendre plus sur certains évènements, sur certains lieux, certains véhicules…

On peut également mettre la main sur des « Souvenirs », soit des images de l’animé, avec là encore un petit descriptif. A cela s’ajoutent des cartes à collectionner… Bref, c’est un véritable musée dédié à Dragon Ball Z, que l’on visite parfois la larme à l’œil.

test dragon ball z kakarot ps5
© THM Magazine

Côté doublage, on profite ici des voix originales (en version japonaise), avec une mise en scène parfois brillante (mais pas toujours). Les vraies musiques sont également de la partie, et tout transpire la passion DBZ dans ce Kakarot. J’ai été surpris par le nombre de détails et autres clins d’œil parfois très fins, dans un dialogue, un objet à récupérer ou un décor.

test dragon ball z kakarot ps5
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A noter que si le jeu suit scrupuleusement la trame originelle, Dragon Ball Z Kakarot ajoute également quelques subtilités ça et là. On peut ainsi en apprendre davantage sur certaines séquences cultes, ou encore sur certains personnages. Pour ce qui est du « monde ouvert », le jeu est en réalité découpé en zones, plutôt vastes, mais qui sont séparées par un temps de chargement. Sur PS5, ces derniers sont très courts, de l’ordre de 5 secondes grand maximum. Outre l’exploration, on peut également discuter avec les PNJ, explorer les fonds marins, pêcher, chasser…

Tout n’est pas parfait non plus

Alors attention, tout n’est pas rose dans l’univers de Dragon Ball Z Kakarot. En effet, je ne peux pas passer sous silence les innombrables quêtes Fedex du jeu, qui vous envoient d’un endroit à un autre de la map pour des motifs parfois ridicules au possible. Difficile également de ne pas évoquer certains combats un peu brouillons parfois, ainsi qu’une mise en scène qui manque cruellement de dynamisme par moments.

test dragon ball z kakarot ps5
© THM Magazine

Il faudra également accepter d’être limité par le jeu par moments, puisque c’est lui qui décide quel(s) personnage(s) vous pouvez diriger à tel ou tel moment de l’aventure. On pourra aussi reprocher au jeu de nous faire jouer certaines séquences disponibles, et au contraire, d’occulter d’autres passages qui auraient été plus appréciables.

Globalement, il faut savoir que le jeu s’étire au maximum, quitte à en faire un peu trop parfois. Cela n’était pas forcément utile, puisqu’il faudra bien 40 heures pour en voir le bout, et même un peu plus pour tout déverrouiller. Et cela ne concerne que le jeu « de base » !

test dragon ball z kakarot ps5
© THM Magazine

En effet, si comme moi, vous jouez à Dragon Ball Z Kakarot en 2024, alors vous aurez accès à tous les DLC (payants). On compte au total six extensions, qui offrent chacune une nouvelle histoire, de nouveaux personnages, des quêtes annexes… L’occasion de profiter du Battle of Gods notamment, de retrouver Golden Freezer, de vivre l’expérience du guerrier de l’espoir (et du futur) Trunks, d’en savoir plus concernant Bardack ou encore de revivre le tournoi des arts martiaux après l’arc Buu.

© Bandai Namco

Bref, en 2024, malgré d’évidents défauts, j’ai pris un pied monumental avec ce Dragon Ball Z Kakarot. Oui c’est parfois très étiré, très mou, mais quel plaisir de retrouver un jeu aussi complet, aussi fidèle. A l’instar d’un RoboCop Rogue City, Dragon Ball Z Kakarot représente exactement LE jeu Dragon Ball dont on rêvait étant enfant, et tant pis pour les quelques défauts. On y retrouve ce côté exploration, la possibilité de faire évoluer ses personnages, de participer des combats légendaires, sans oublier cet humour caractéristique et un coté encyclopédique jouissif (et addictif) à souhait.

Mon avis concernant Dragon Ball Z Kakarot (sur PS5)

S’il n’est pas parfait à cause de certaines longueurs, de certaines quêtes annexes lourdingues et d’un rythme parfois assez hâché, Dragon Ball Z Kakarot reste une aubaine pour tous les fans de DBZ. On y retrouve un semi-open world très agréable à parcourir, des combats exaltants, une tonne de bonus à déverrouiller, des clins d’œil par centaines… A cela s’ajoute une trame très fidèle, un côté addictif incroyable, sans oublier des DLC très réussis et même un jeu de cartes inclus (Card Warriors). C’est un petit rêve de gosse en somme pour les amoureux de Dragon Ball Z… et je me demande encore pourquoi je n’y ai pas joué plus tôt.

Dragon Ball Z Kakarot (PS5)

9

Note Globale

9.0/10