Test Death’s Door : nouveau chef d’oeuvre pour Acid Nerve et Devolver Digital ?
Death’s Door, le test !
Ce qui frappe au début de ce Death’s Door, c’est sa ressemblance avec The Legend of Zelda: Link’s Awakening. La vue est surélevée, l’aspect graphique est pastel et le tilt shift est largement utilisé pour donner cette impression de monde miniature. C’est du plus bel effet.
Le level design est très bon. C’est simple mais très bien réalisé. Chaque zone propose un aspect différent. Des forêts aux donjons en passant par le cimetière ou les grottes, vous aurez envie d’explorer. Ça tombe bien car il y a beaucoup d’objets à trouver pour les plus chevronnés.
Death’s Door est un action-RPG, et il est possible d’améliorer vos capacités comme la vitesse, la force, la dextérité ou la puissance magique. Il est quasiment impossible d’arriver au bout du jeu sans cela. Pour se faire, vous collecterez des âmes à chaque fois que vous tuerez un ennemi mais aussi grâce à celles qui seront éparpillées dans les mondes et qui demanderont de la perspicacité pour être collectées. L’humour est omniprésent dans le jeu et ça fait du bien. Les répliques sont cinglantes et envoyées par des personnages toujours plus loufoques. Les présentations des combats de boss sont hilarantes et les jeux de mots aussi. Il y a même de l’inside joke faisant référence à The Office, rien de mieux pour nous conquérir.
La bande son est intelligemment choisie. Les musiques s’adaptent bien aux environnements sans être redondantes. La commission des Corbeaux est un hub qui regroupe les portes d’accès au monde et sa musique est enivrante et bien sentie. De même pour les donjons et les zones un peu plus ouvertes comme les forêts. La musique contribue clairement à la beauté de Death’s Door.
Jouabilité simple et efficace
Les affrontements de boss ont un aspect épique qui peut fait peur au début. Ce n’est qu’une impression car il suffit d’apprendre les mouvements et faire preuve de patience afin d’en venir à bout. L’aspect Dark Souls souligné par cet écran « DEATH » quand vous trépassez est à nuancer. Les ennemis ne sont pas insurmontables. Si vraiment vous rencontrez des difficultés, revenez en arrière afin d’améliorer votre Reaper.
Heureusement, le grind est très faible. En revanche, ce même aspect Dark Soul se retrouve dans la gestion de la santé et l’endurance. Avec une durée de vie de quatre coups (au début du jeu), il faudra être vif et malin mais surtout trouver les graines de vie. Elles peuvent être plantées dans des pots qui vous trouverez sur votre chemin et qui vous remettrons sur pieds. Très rares au début, il sera plus simple d’en trouver au fil de votre avancée.
L’endurance est plus simple à gérer dans la mesure ou taper dans des objets (partout sur la carte) aura pour effet de la recharger. L’histoire principale se termine en 12h en cherchant un peu dans les recoins. En parlant de chercher, il est regrettable de ne pas avoir de carte afin de se repérer. J’ai plusieurs fois été perdu dans l’aventure sans savoir ou aller ni à qui parler. Visiter les anciennes zones reste quand même un plaisir surtout avec des nouveaux pouvoirs qui vous permettent d’accéder à des nouvelles zones et secrets.