En attendant le test de Valhalla, faut-il (re)jouer à Assassin’s Creed Odyssey ?
Alors que la série Assassin’s Creed nous fera voyager prochainement dans les terres nordiques, avec l’opus Valhalla attendu pour la fin d’année 2020, le dernier épisode disponible, Odyssey, reste probablement l’épisode le plus ambitieux de la série. THM Magazine et l’intrépide MegaDam se replongent dans cette aventure qui se déroule dans une Grèce Antique plus belle que jamais…
Assassin’s Creed Odyssey : à (re)jouer ou pas ?
Un an plus tôt, en 2017, Assassin’s Creed Origins avait posé de nouvelles bases pour la licence phare d’Ubisoft. Une approche plus orientée RPG, des combats nettement plus exigeants, et un sublime open-world très vaste avec beaucoup de missions et de lieux à découvrir. Sorti seulement un an après Origins, Odyssey semblait, sur le papier, assez proche de son prédécesseur. Pourtant, manette en mains, on se rend rapidement compte qu’Ubisoft a encore une fois fait preuve d’une ambition folle.
Chef ! Un grec mixte avec salade, tomates, oignons !
En fait, dès les premières heures de jeu, j’ai vraiment eu l’impression d’être lâché dans un univers d’une immensité folle. La taille de la carte est absolument énorme et le souci du détail, que ce soit dans la modélisation des décors, des monuments ou des villes, est d’un niveau rarement atteint dans un jeu vidéo. Le sentiment d’immersion dans cette Grèce Antique est vraiment là, et tout incite naturellement à l’exploration. Evidemment, tout ça est bien aidé par un emballage graphique lui aussi de haut niveau. Testé sur Xbox One X, Assassin’s Creed Odyssey se hisse probablement parmi les plus belles expériences visuelles de cette génération.
Au niveau du système de jeu, Odyssey reprend la structure posée par Origins. On est donc libre de se promener dans le monde comme bon nous semble. La carte est répartie en une multitude de zone, chacune ayant une fourchette de niveaux, qui indique donc le niveau des ennemis et des missions qui s’y trouvent. Hélas, ces dernières ne font pas preuve d’une grande originalité. Il s’agit toujours d’aller du méchant ou de récupérer des objets, la plupart du temps dans des camps ou dans des forts gardés par une ribambelle d’ennemis. Heureusement, les combats sont désormais enrichis par des pouvoirs magiques carrément jouissifs, que vous pourrez découvrir dans la vidéo ci-dessus.
The Witcher’s Creed : Black Flag
Rassurez-vous, il n’y a pas que ça au rayon des nouveautés. Les mercenaires tout d’abord, des sortes de super soldats qui viendront jouer les troubles-fêtes. Si vous faites des bêtises (que vous tuez des innocents par exemple), une jauge se remplira palier par palier, et fera apparaître un ou plusieurs mercenaires à vos trousses. Et le truc cool, c’est que chaque mercenaire a des caractéristiques uniques. L’autre mécanique intéressante, c’est le culte du Kosmos, en d’autres termes, les grands méchants du jeu. Ils sont organisés avec un maillage assez complexe, et l’une des missions consiste à tous les exterminer, un par un.
Il faudra donc jouer les détectives, chercher des indices un peu partout et les traquer sur l’intégralité de la carte du jeu. Une carte par ailleurs composée à 50% d’eau, ce qui veut dire que les bateaux sont de retour, pour un délicieux feeling très Black Flag. Enfin, dans un style très The Witcher 3, les choix font enfin leur apparition. Et ça commence dès le début du jeu, avec la possibilité de choisir Kassandra ou Alexios, deux frères et soeurs au destin extraordinaire. Si l’aventure reste la même, que vous choisissiez l’un ou l’autre, certains choix auront des véritables conséquences. Un adversaire important laissé en vie pourra par exemple revenir plus tard dans l’histoire pour vous turlupiner quelque peu…
Et tout ça (et plus encore), on vous le montre dans la délicate vidéo, concoctée avec amour, disponible plus haut dans cet article, ou directement à cette adresse !