Test Animal Crossing: New Horizons, « c’est quoi ce jeu de merde » ?
On le savait, cette année 2020 allait être marqué par le lancement de nombreux (excellents) titres, notamment au cours du mois de mars (et aussi début avril). Parmi eux, Resident Evil 3 Remake, Final Fantasy VII Remake ou encore DOOM Eternal Remake, sans oublier un certain Animal Crossing: New Horizons sur Nintendo Switch. En effet, la saga initiée au début des années 2000 sur Nintendo 64, s’invite (enfin !) sur la console hybride de Nintendo. C’est parti pour notre test d’Animal Crossing: New Horizons… et pour répondre tout de suite à la question : non, ce n’est pas un jeu de merde, bien au contraire !
Animal Crossing: New Horizons en test sur Nintendo Switch !
Une licence très populaire, très à part aussi, la saga Animal Crossing offre au joueur la possibilité de façonner un personnage, mais aussi de gérer la vie quotidienne de son avatar virtuel. Les activités sont nombreuses, et on peut ainsi chasser les papillons, pêcher, cueillir des fruits, personnaliser sa demeure, discuter avec les habitants… Un jeu à part donc, très zen, très bienveillant, très « feel good« , bien loin de standards vidéoludiques.
Alors forcément, pour beaucoup de néophytes, souvent étroits d’esprit, le premier coup d’oeil jeté à Animal Crossing se résume par : « mais c’est quoi ce jeu de merde ?« . La réaction typique du joueur un peu limité, vidéoludiquement parlant du moins (voire tout court)…
Animal Crossing: New Horizons… « un jeu de merde ? » Pas vraiment…
Sur Nintendo Switch, Animal Crossing: New Horizons invite le joueur à une expérience inédite, à savoir s’installer sur une île déserte. Dès le début du jeu, il faudra donc choisir sa destination (avec quatre îles disponibles), et installer sa tente à l’endroit de son choix. Evidemment, le joueur n’est pas seul, et plusieurs PNJ seront de la partie.
On pourra d’ailleurs rapidement nouer des (bons) liens avec ces derniers, en leur indiquant le meilleur endroit pour s’installer. L’infatigable Tom Nook est également de la partie, et ce dernier se chargera dans un premier temps de prodiguer de précieux conseils au joueur pour démarrer son aventure.
Par la suite, ce même Tom Nook (et ses associés) permettra de façonner des objets essentiels à l’aventure, mais aussi d’échanger des objets contre des Clochettes (la monnaie du jeu)… Les premiers pas sont assez guidés, mais permettent d’apprivoiser quelques-uns des éléments essentiels de cet Animal Crossing: New Horizons. Par la suite, le joueur est laissé libre de ses actions, et pourra opter pour l’expérience de son choix.
Libre à lui donc de se façonner une véritable villa, ou de profiter de plaisirs plus simples, comme pêcher dans la rivière, s’asseoir au coin du feu, collecter tous les fossiles de l’île… On pourra aussi voyager sur des iles voisines pour mettre la main sur de nouveaux objets, qui permettront souvent de façonner de nouveaux outils, voire des meubles et autres décorations pour sa demeure.
Un jeu qui se déroule en temps réel
Côté progression, Animal Crossing: New Horizons se base sur un système de temps réel. Ainsi, le jeu est calé sur l’heure de votre Nintendo Switch. De cette manière, l’heure à laquelle on allume la console est également l’heure affichée dans le jeu. Le jeu gère (évidemment) le cycle jour/nuit, mais également les saisons, et on pourra ainsi découvrir (par exemple) de nouveaux animaux, de nouveaux objets, en fonction de l’heure ou de la météo. Excellent !
Il n’y a pas vraiment d’objectifs à proprement parler dans Animal Crossing: New Horizons. Bien sûr, pour progresser, le joueur va malgré tout devoir réaliser certaines actions particulières, mais encore une fois, c’est à lui seul de façonner son expérience de jeu telle qu’il l’entend. Chaque jour, l’île propose de nouvelles ressources, ce qui incite à lancer une petite partie (même de quelques minutes seulement) de manière quotidienne.
Malgré tout, pour inciter le joueur à réaliser certaines actions, le jeu récompense ce dernier via des Miles Nook. Des points que l’on peut engranger en réalisant certaines actions récurrentes, comme acheter/vendre des objets, couper du bois, capturer des insectes, dire bonjour à ses voisins… Côté interface, l’inventaire est très simple d’accès, et le joueur dispose d’un nouveau Nook Phone, très pratique, pour gérer de nombreux éléments de jeu.
Technique et durée de vie
Techniquement, Animal Crossing: New Horizons est très agréable à regarder, et via une multitude de petits détails, il se dégage constamment une vraie petite impression de vie. On apprend à profiter de certains plaisirs très simples, comme pêcher en bord de plage, arroser ses plantes et voir ces dernières pousser de jour en jour, arracher les mauvaises herbes, discuter avec les habitants..
A cela s’ajoute la possibilité de personnaliser des objets et de les partager. On peut aussi inviter des amis sur son île pour partager de chouettes moments de convivialité, et même discuter via un système de tchat là aussi très bien pensé. L’occasion parfaite de réaliser des apéros entre amis durant cette période de confinement… Autant dire que vous risques de devoir recharger très (très) souvent votre Nintendo Switch Lite achetée (peut-être) spécialement pour l’occasion.
Evidemment, côté durée de vie, cet Animal Crossing: New Horizons offre des possibilités de jeu (presque) infinies. Non seulement le contenu est d’une richesse vraiment (mais vraiment) extraordinaire, mais en plus, le jeu s’enrichira au fil du temps (le vrai) de nouvelles options, de nouvelles fonctionnalités. Bien sûr, on peut tout à fait ne pas accrocher au style Animal Crossing, mais si vous vous faites happer par le jeu, vous risquez d’y passer de très (très) nombreuses heures, et c’est tant mieux.
Notre avis concernant Animal Crossing: New Horizons
Test réalisé à partir d’une version commerciale de Animal Crossing: New Horizons sur Nintendo Switch, achetée par nos soins.