Retour en 1992, sur la NES de Nintendo, avec cet étonnant Little Samson édité par Taito. Un jeu de plateformes qui emprunte beaucoup à une autre licence phare de l’époque, à savoir Mega Man, mais qui, malgré de vraies qualités, n’a pas forcément connu le succès qu’il méritait à l’époque.
A l’ère de la 4K, du ray-tracing et des 60 (ou 120) fps, il est bon de se replonger dans nos jeux vidéo d’antan, ceux que l’on prend plaisir encore aujourd’hui à lancer sur NES, sur Master System, sur Super Nintendo, PC Engine ou encore sur un bon vieil ordinateur de l’époque. Un petit coup d’oeil dans le rétro(gaming), comme un petit voyage vidéoludique dans un passé lointain. Une chronique animée par Turk182, que l’on vous invite chaudement à découvrir sur son excellent « Rétroblog ».
C’est quoi ce Little Samson ?
Salut les vieux ! Avec mon Christophe A., quand on ne se ramassait pas la gueule à moto, on squattait soit à la Croq’ notre snack préféré, soit à la cafétéria de l’Intermarché. Ce dernier étant à mi-chemin de notre lycée. Bref, nous avions une vie passionnante. Comme ce jour-là, nous trouvions le temps long et que personne d’intéressant ne se présentait, il m’invita chez lui pour jouer à la NES.
Après avoir embrassé la mezouzah à l’entrée de chez lui (geste sacré dans sa culture), nous montâmes à l’étage où se trouvaient la Nintendo NES et la SEGA Master System. Eh oui, il avait énormément de chance d’avoir ces deux consoles, c’était quelque chose d’assez rare à cette époque. Le jeu qu’il voulait à tout prix me montrer était Little Samson, un jeu de plateforme qui se rapprochait de Mega Man selon ses dires.
À cette époque je n’étais pas très familier avec les consoles en général, et encore moins avec la NES. J’avais eu la chance d’y découvrir justement Mega Man, mais pas beaucoup plus. C’est donc pour cette raison que j’ai peut-être tout de suite accroché avec ce jeu. Un maniement très intuitif et des graphismes très sympathiques.
Dans Little Samson, vous allez contrôler 4 personnages afin de détruire un prince maléfique qui fout la merde un peu partout. Le gros point fort du jeu était bien évidemment que les 4 personnages avaient chacun leur propre personnalité et attaques.
Un total de 4 personnages à maitriser
On y retrouvait Samson, dont le jeu tire son nom, un personnage humain. C’est un petit personnage rapide qui attaque ses ennemis en lançant des cloches. Il est capable de sauter plus haut et plus loin que la plupart des autres personnages. Il a également la capacité d’escalader les murs et de s’accrocher au plafond.
A cela s’ajoute Kikira, la deuxième héroïne. En tant que dragon, il a la capacité de voler pendant de courtes périodes de temps, une capacité très utile dans les scènes où vous devez sauter fréquemment. Kikira attaque en crachant du feu qui avance sur l’écran en suivant la forme de la lettre J. Il est possible d’augmenter la puissance de l’attaque en maintenant le bouton B. Si Kikira est vert, les boules de feu seront petites ; s’il est violet, ils seront de taille moyenne ; s’il est rose, ils seront surdimensionnés.
Gamm est le troisième héros. Il est le plus lent des personnages mais son poing est plus fort que l’attaque des autres personnages. Sa grande taille lui permet de subir moins de dégâts, de pouvoir marcher sur des pointes et de démarrer avec plus d’énergie que les autres, mais cela diminue aussi considérablement sa capacité à sauter. Il est le seul personnage qui peut attaquer dans les quatre directions (haut, bas, gauche, droite).
Enfin, K.O. la souris est le quatrième héros. Bien qu’il soit le personnage le plus faible, il est très rapide et peut faire de grands sauts en plus d’être assez petit pour traverser des endroits inaccessibles aux autres. Comme Samson, il a la capacité de grimper aux murs et de s’accrocher au plafond. Votre attaque consiste à larguer des bombes.
Ce qui était sympa avec ce jeu, c’est que Christophe et moi-même avions étudié chacun deux personnages pour les exploiter à fond, c’était de la pure coopération. J’adorais cela à cette époque, beaucoup plus que les jeux compétitifs.
Je ne me souviens pas si nous l’avions fini ou pas mais je me souviens avoir adoré ce jeu et me sentir super bien, en tout cas beaucoup mieux qu’en cours d’économie avec Mr Blazick.