A la fin des années 1980, Infogrames lance L’Affaire Sydney sur Amstrad CPC. Un jeu dans lequel James Sydney vient d’être tué d’une balle en pleine tête. L’assassin a laissé des traces dans un appartement de l’immeuble d’en face. Evidemment, c’est au joueur de se rendre sur place pour relever tous les indices. Notre inspecteur maison, Turk182, s’en souvient encore !
A l’ère de la 4K, du ray-tracing et des 60 (ou 120) fps, il est bon de se replonger dans nos jeux vidéo d’antan, ceux que l’on prend plaisir encore aujourd’hui à lancer sur NES, sur Master System, sur Super Nintendo, PC Engine ou encore sur un bon vieil ordinateur de l’époque. Un petit coup d’oeil dans le rétro(gaming), comme un petit voyage vidéoludique dans un passé lointain. Une chronique animée par Turk182, que l’on vous invite chaudement à découvrir sur son excellent « Rétroblog« .
Mais c’est quoi cette Affaire Sydney ?
Salut les vieux ! Si vous suivez mes aventures de près vous vous souviendrez que durant l’été 1988, j’avais eu une petite mésaventure avec le petit frère de ma moitié d’esquimau et une disquette qui contenait l’affaire Vera Cruz.
Ce petit incident m’avait énormément frustré puisque étant très friand, aujourd’hui encore, d’enquêtes policières, j’étais resté sur ma faim pour n’avoir pu finir mon aventure sur le meurtre de Vera Cruz.
Un après-midi de l’hiver suivant, je parlais de cette anecdote à mon cher cousin et celui-ci me sortit de derrière les fagots la suite de ce jeu qui s’appelait l’Affaire Sydney. Je ne peux décrire ma joie avec de simples mots lorsque j’insérais la disquette chez moi et vis s’afficher le magnifique écran de titre.
Je retrouvais très vite le même esprit de jeu sauf que cette fois, ce n’était pas une prostituée qui s’était faite assassiner mais un homme d’affaire nommé Mr Sydney. C’était marrant de voir que vous étiez en fait le même policier qui avait résolu l’affaire Vera Cruz de Saint-Etienne. Pour la petite histoire, vous aviez été donc muté à Clermont-Ferrand, malgré ce changement géographique votre fonction était la même : responsable du centre de recherche.
Pour ce qui est du reste, tout est identique au précédent chapitre, après une étude approfondie des deux scénarios du crime, vous aurez récolté suffisamment d’indices pour pouvoir commencer à utiliser le réseau Diamant et commencer vos recherches jusqu’à en trouver le coupable. Coupable que nous n’avons d’ailleurs jamais réussi à retrouver avec mon cousin.
Aux vacances d’hiver suivantes, je revenais des 2 Alpes, où je venais de passer les miennes et n’ayant pas la même zone vacancière que les parisiens, j’allais faire un tour chez mes esquimaux pour leur souhaiter un bon début de vacance et en profiter pour me câliner un peu auprès de ma douce.
Vu que je n’avais aucune pudeur du haut de mes 17 ans, je me présentais chez eux avec une disquette qui contenait l’affaire Sydney pour le montrer à son petit frère. Il m’avouât qu’il avait eu en main un jeu similaire intitulé l’affaire Vera Cruz mais qu’il ne l’avait jamais retrouvé.
C’est donc avec un énorme sourire en coin, que je compatis avec lui pour sa perte et lui proposais d’essayer celui-là sur lequel je bloquais depuis un bon mois. Je passerais donc toutes mes soirées après les cours chez eux à jongler entre les câlins de la sœur et là les recherches de l’assassin avec son frère. Je n’étais plus en vacances mais je garde un excellent souvenir de cette période.