C’est le jeu original le plus vendu à l’époque sur Atari 2600, Yars’ Revenge, c’est un shoot’em up dans lequel on contrôle un insecte galactique appelée Yar qui doit détruire un ennemi, le Qotile, grâce à son canon Zorlon. Et pour la petite histoire, comme d’autres jeux vidéo pour la console Atari 2600, un comic book miniature est inclus dans la boite de Yars’ Revenge pour illustrer l’histoire sur laquelle se fonde le jeu. Parfait pour les amoureux de notices, ceux qui aimaient et qui aiment encore sentir leurs odeurs si caractéristiques.
A l’ère de la 4K, du ray-tracing et des 60 (ou 120) fps, il est bon de se replonger dans nos jeux vidéo d’antan, ceux que l’on prend plaisir encore aujourd’hui à lancer sur NES, sur Master System, sur Super Nintendo, PC Engine ou encore sur un bon vieil ordinateur de l’époque. Un petit coup d’oeil dans le rétro(gaming), comme un petit voyage vidéoludique dans un passé lointain. Une chronique animée par Turk182, que l’on vous invite chaudement à découvrir sur son excellent « Rétroblog ».
Yars’ Revenge, un shoot’em up base… d’insectes
Salut les vieux ! Après l’épisode très positif de River Raid, je commençais à avoir un peu plus d’affinité avec André qui possédait cette magnifique console Atari 2600 et me faisait déplorer chaque jour d’avoir voulu acheter un ou une Videopac. Aujourd’hui je ne regrette rien mais à 13 ans c’était une autre histoire.
C’est lors d’une de ces excursions scolaires ennuyantes au possible, que je me retrouvai assis à côté d’André dans le bus qui nous menait à la ferme de je ne sais où, voir des chèvres et des chevaux. Je m’en foutais royalement vu que j’avais moi-même un cheval et ma cousine une chèvre nommée Rosalie. Pour la petite histoire Rosalie mourra étranglée en sautant d’un camion où elle était attachée. Paix ait son âme.
Tout au long du trajet, André n’arrêtait pas de me vanter les mérites d’une de ses dernières acquisitions qui s’intitulait Yars’ Revenge. Voyant mes yeux brillants le supplier de me faire découvrir ce jeu, il n’hésita pas à m’inviter chez lui de retour de la ferme. Après Savane de Papy Brossard et Banga à volonté, nous nous installâmes dans son salon pour essayer cette merveille.
Dans Yars’ Revenge, vous contrôlez un insecte que les concepteurs d’Atari ont appelé Yar et vous devez détruire votre unique ennemi, le Qotile, grâce à votre super canon Zorlon. Enormément de noms qui faisaient rêver notre cerveau d’enfant.
Dès les premières minutes, je fus fasciné par ce jeu. L’ambiance inquiétante était accompagnée par une musique angoissante qui nous plongeait parfaitement dans cette atmosphère d’insecte spatiale futuriste. Pour venir à bout du Qotile, il faut percer son bouclier, pour cela il vous suffit de lui tirer dessus pour créer un chemin jusqu’à lui.
Mais là où cela devient compliqué c’est qu’un Destroyer vous poursuit sans arrêt et s’il vous touche c’est fini pour vous. Pour l’éviter, il vous faut vous refugier dans la zone neutre du milieu d’écran. Mais attention, dans cette zone vous ne pouvez pas tirer, donc inutile d’y camper.
La deuxième difficulté, c’est pour détruire le Qotile. En effet celui-ci est immune à vos tirs, seul votre canon Zorlon pourra en venir à bout. Pour l’activer, c’est légèrement plus compliqué et demande une certaine pratique, que mon ami André m’avait enseigné auparavant. Il vous faut donc butiner son bouclier, ce qui oblige un contact très rapproché, positionner ensuite le canon et tirer en vous éloignant le plus rapidement possible du tir. Ce n’était vraiment pas facile et cela créait des situations d’hystéries très amusantes.
Il faut ajouter à cela, la transformation du Qotile en Swirl, qui lui se dirigeait vers vous avec une vitesse vertigineuse et cette fois-ci la zone neutre ne pouvait pas vous sauver, il fallait l’éviter à tout prix, ce qui compliquait énormément la tâche lors de l’attaque rapproché. Yars’ Revenge est vraiment très compliqué à expliquer avec seulement des mots c’est pourquoi je vous laisse une vidéo pour que vous voyez avec plus de détails ce que j’essaye de vous décrire dans mon histoire.
Toujours est-il que cet après-midi-là, je rentrai chez moi avec un excellent souvenir qui restera gravé à tout jamais dans ma mémoire, à tel point que ce jeu est l’une des raisons pour laquelle je me suis acheté, il y a peu, une console Atari 2600.