#Rétrogaming : tu te souviens… West Bank sur Amstrad
Au milieu des années 80, Turk182 découvre un nouveau jeu Amstrad : West Bank. Un jeu dans lequel il faudra conserver tout l’argent que viennent chercher les desperados, le joueur perdant une vie à chaque impact de balle, ou lorsqu’il tire sur un innocent. Vous vous en souvenez ?
A l’ère de la 4K, du ray-tracing et des 60 (ou 120) fps, il est bon de se replonger dans nos jeux vidéo d’antan, ceux que l’on prend plaisir encore aujourd’hui à lancer sur NES, sur Master System, sur Super Nintendo, PC Engine ou encore sur un bon vieil ordinateur de l’époque. Un petit coup d’oeil dans le rétro(gaming), comme un petit voyage vidéoludique dans un passé lointain. Une chronique animée par Turk182, que l’on vous invite chaudement à découvrir sur son excellent « Rétroblog« .
West Bank, l’autre Bank Panic !
Salut les vieux ! Aujourd’hui, je reprends un peu la plume pour vous vous raconter comment j’ai connu cet excellent jeu qu’est West Bank sur Amstrad, en espérant que cela vous aidera à faire passer le temps du confinement un peu plus vite et agréable.
En ce milieu 1986, je redescendais chez moi dans le sud de la France après avoir passé d’excellentes vacances de pâques aux Deux Alpes. J’étais comme d’habitude d’une tristesse exagérée, propre à l’adolescence, et c’est pour cette raison qu’à peine les valises rangées, je pris mon BMX direction chez mon cousin pour voir les nouveaux jeux qu’il avait certainement reçu.
Sur la première disquette sans nom figurait un jeu intitulé West Bank, cela ne me disait rien, mais pourquoi ne pas essayer. C’est lors des premiers écrans de jeu que je le reconnu, c’était en fait l’adaptation 8bits de l’excellent Bank Panic sur borne d’arcade.
J’étais donc très satisfait de notre choix car l’année d’avant je m’étais ruiné, à coup de pièce de 5 francs dans cette borne, j’avais donc hâte de voir ce que cela pouvait donner sur notre ordinateur crocodile.
Pour ceux qui n’ont jamais entendu parler de ce classique de l’arcade, dans Bank Panic ou West Bank, vous devez récupérer l’argent volé d’une banque en tirant sur les détenteurs de ce butin. Pour cela une ou plusieurs des dix portes de chaque niveau s’ouvriront et il vous faudra tirer ou non sur le personnage qui apparaît.
Cela parait enfantin mais pas du tout. Plusieurs types de personnages apparaîtront. Certain d’entre eux seront des innocents qu’il faudra épargner en faisant attention de ne pas avoir la gâchette trop facile, d’autres seront des bandits, reconnaissables à leur mythique foulard rouge autour de la bouche. Si vous ne les tuez pas avant que termine le décompte du temps se sont eux qui vous tueront, il vous faudra donc être très rapide et surtout ne pas les confondre avec les innocents.
D’autre personnages comme des petits croupiers ou banquiers feront également leur apparition, ceux-ci sont très difficile à gérer car il faut tirer sur tous les chapeaux jusqu’au dernier qui celui-ci cachera soit l’argent soit une bombe qui vous fera perdre une vie. Les innocents quant à eux, si vous les épargnez ils vous donneront l’argent escompté et par le fait vous validerez la porte. Une fois toutes les portes validées vous passerez au niveau suivant.
Les niveaux suivants se ressemblent si ce n’est que la difficulté augmente, le compte à rebours pour tuer les bandits est plus court, certains innocents cachent derrière eux un bandit qu’il vous faudra tuer, bref vous l’aurez compris West Bank est un jeu qui joue avec vos nerfs.
Depuis ce jour-là, West Bank est resté pour moi un grand classique sur cet ordinateur et il m’a permis de me faire oublier mon chagrin en cette fin de vacance. J’en faisait donc une copie avec Discology et le rapportais chez moi pour pouvoir en profiter et noyer mon chagrin. Ok j’exagère mais il faut bien que je justifie mon acte de piratage, non ?