#Rétrogaming : tu te souviens… Vampire sur Thomson MO5
A l’ère de la 4K, du ray-tracing et des 60 (ou 120) fps, il est bon de se replonger dans nos jeux vidéo d’antan, ceux que l’on prend plaisir encore aujourd’hui à lancer sur NES, sur Master System, sur Super Nintendo, PC Engine ou encore sur un bon vieil ordinateur de l’époque. Un petit coup d’oeil dans le rétro(gaming), comme un petit voyage vidéoludique dans un passé lointain. Une chronique animée par Turk182, que l’on vous invite chaudement à découvrir sur son excellent « Rétroblog« .
Thomson, vous avez dit Thomson ?
Salut les vieux ! Dans le milieu des années 80 il n’était pas rare que des Thomson croisent ma route. Mon ami Boulie en avait eu un avant de le vendre au profit d’un Commodore 64, au collège nous en avions au club informatique et quelque fois c’était le hasard comme en ce début d’année 1987.
Lorsque mes parents m’obligeaient à venir avec eux dans les quartiers nord de Marseille pour rendre visite à ma famille, j’imposais une visite obligatoire à la FNAC du Centre Bourse, pour y voir les nouveautés en matière de jeux vidéo.
C’est donc accompagné de mon jeune cousin, que je prenais le bus jusqu’au centre-ville. À peine arrivé je vis exposé au rayon informatique, un Commodore 64, un Amstrad CPC et un Thomson MO5. Les deux premiers étant occupés, je m’assis à la seule place libre qu’il restait. Je n’avais plus trop l’occasion de jouer sur Thomson depuis que Boulie avait vendu le sien alors pourquoi pas. Le jeu en question était Vampire, édité par Infogrames. Je pris donc les commandes du clavier pour essayer ce jeu sous les regards inquiets de mon cousin.
La première chose qui me vient à l’esprit en commençant l’aventure fût l’étrange ressemblance avec Sorcery que j’avais connu quelques années auparavant sur Amstrad CPC464. En effet dans Vampire vous contrôlez un gentil petit bonhomme qui, tombé en panne avec sa 2CV entend des cris de détresse dans un cimetière et comme c’est un héros de jeu vidéo et bien il décide d’aller à la rescousse de la gentille demoiselle en détresse.
Ce héros vole comme celui de Sorcery, les contrôles sont donc sympas et je retrouve très vite mes repères. Dans le cimetière de nombreux objets sont présents et vous ne pouvez en porter qu’un seul, comme dans Sorcery. Chacun d’entre eux sera utile soit pour tuer les ennemis très diversifiés, soit pour ouvrir les portes, à vous d’essayer chacun d’eux pour en découvrir sa fonction. Comme dans Sorcery.
Vous avez, comme dans Sorcery, une barre d’énergie qui diminue à chaque fois qu’un ennemi vous touche, lorsque celle-ci se vide complètement vous mourrez et c’est un Game Over. Une petite difficulté à été ajouté par les auteurs du jeu, c’est celle du temps. En effet celui-ci est symbolisé par la course de la lune et du soleil représentée au bas de l’écran, lorsque le soleil dépasse les montagnes, la partie se termine. Pas comme dans Sorcery.
Vampire a été une excellente surprise, malgré ses nombreuses similitudes avec Sorcery, il a ce côté Thomson que l’on aime bien. Lorsque ce fût le tour de mon cousin, je pus admirer encore plus de salles et de décors, il parait qu’il existe plus de 100 tableaux dans ce jeu, de quoi remplir vos longues soirées d’hivers. Je voudrais aussi souligner qu’il est doté de graphismes sympas malgré celui du héros qui lui n’est pas très bien réussi.
Malgré tous nos efforts. Nous ne sommes pas arrivés à délivrer la demoiselle en détresse, mais nous avions passé une excellente après-midi.