#Rétrogaming : Tu te souviens… Save me, brave knight (sur Commodore 64) ?
« Sauver la princesse« , voilà un thème pour le moins récurrent dans le cinéma, la littérature, mais aussi les jeux vidéo. Rappelons que le célèbre Super Mario s’évertue lui aussi bien souvent à sauver sa princesse bien aimée, et que dire de Link, qui vient régulièrement à la rescousse de la princesse Zelda ? Au début des années 1980, sur Commodore 64, on a proposé un jeu au titre pour le moins évocateur : Save Me, Brave Knight, soit « Sauve-moi, brave chevalier » en bon français. Et c’est le preux Turk182 qui s’en souvient pour nous.

A l’ère de la 4K, du ray-tracing et des 60 (ou 120) fps, il est bon de se replonger dans nos jeux vidéo d’antan, ceux que l’on prend plaisir encore aujourd’hui à lancer sur NES, sur Master System, sur Super Nintendo, PC Engine ou encore sur un bon vieil ordinateur de l’époque. Un petit coup d’oeil dans le rétro(gaming), comme un petit voyage vidéoludique dans un passé lointain. Une chronique animée par Turk182, que l’on vous invite chaudement à découvrir sur son excellent « Rétroblog ».
Le preux chevalier et la princesse en détresse
Salut les vieux ! Ce matin encore, je faisais allusion aux fameuses cassettes remplies de jeux qui tournaient dans les cours de récréation. C’était une aubaine pour nous, petits provinciaux, qui n’avions pas la chance de vivre dans une ville où régnait une FNAC ou autres centres commerciaux garnies de jeux vidéo.

Donc, lorsque l’on avait la chance d’en croiser une, nous l’épurions jusqu’au dernier jeu, même si souvent, ceux-là ne payaient pas de mine. C’est le cas de Save me, Brave Knight un petit jeu méconnu et sans prétention qui appartient aux prémices du Commodore 64 (1983) et qui s’est avéré de bonne facture.
En ce mercredi après-midi hivernal, je n’avais pas d’autre projet que de m’installer devant mon Commodore 64 avec un bon Cacolac et enfourner cette nouvelle casette, que mon ami Boulie m’avait prêté, dans mon Datassette. Le premier jeu était Save Me, Brave Knight et l’écran d’accueil n’était pas très alléchant.

Je fus tout de même surpris lorsque j’appuyai sur le bouton de tir pour démarrer la partie, par les graphismes que celui-ci me proposait. Nous n’étions pas au niveau de mon Ghosts’n Goblins, mais nous touchions de très près à Bruce Lee ou encore Indiana Jones in the Lost Kingdom.
Le château qui se présentait à moi était fermé à l’aide d’un gros cadenas, je restais planté là avec mon chevalier lorsque qu’un oiseau ou chauvesouris se jeta sur moi, instinctivement j’appuyai sur le bouton de tir et le cadenas céda sous la puissance de mon tir. La première épreuve était résolue sans trop de dégâts.
La deuxième épreuve était un peu plus difficile. Tandis que je marchais le long des remparts du château, divers ennemis m’attaquaient par les airs. Je devais alors à l’aide de ma lance, leur décrocher un coup de grâce afin de les dériver.

La chose était assez difficile et demandait une certaine dextérité au joystick, il fallait à tout prix les éviter si le tir avait échoué. Ce n’est que lorsque tous les ennemis furent abattus que je rentrais dans la troisième et dernière épreuve.
Cette dernière épreuve avait lieu dans l’enceinte même du château où m’attendaient plusieurs dragons que je devais éliminer toujours à l’aide de mon éternelle lance tout en évitant leurs flammes. Pas évident mais faisable. Je n’y arrivai pas au premier coup, mais à force d’insister, je devenais de plus en plus habile, au point de finir cette dernière étape.

Malgré sa simplicité et son manque d’information, effectivement il n’y avait pas de barre de vie pour faire une prévision sur notre survie, ce jeu m’a énormément plu et j’en garde un excellent souvenir. Je ne me rappelle plus si j’y ai passé tout mon mercredi après-midi, mais c’est fort possible. Si vous possédez un Commodore 64 n’hésitez pas à y jeter un œil, ou même une lance.