#Rétrogaming : tu te souviens… Peur sur Amityville, sur Amstrad
En 1987, le français Ubisoft propose un tout nouveau jeu vidéo à tous les détenteurs d’un Amstrad CPC. Un jeu baptisé Peur sur Amityville, dans lequel le joueur incarne le père d’une famille qui emménage dans la maison hantée d’Amityville. Petit à petit, la maison prend vie et celui-ci doit faire face à des évènements de plus en plus horribles. Le slip du vénérable Turk182 s’en souvient encore.
A l’ère de la 4K, du ray-tracing et des 60 (ou 120) fps, il est bon de se replonger dans nos jeux vidéo d’antan, ceux que l’on prend plaisir encore aujourd’hui à lancer sur NES, sur Master System, sur Super Nintendo, PC Engine ou encore sur un bon vieil ordinateur de l’époque. Un petit coup d’oeil dans le rétro(gaming), comme un petit voyage vidéoludique dans un passé lointain. Une chronique animée par Turk182, que l’on vous invite chaudement à découvrir sur son excellent « Rétroblog« .
Peur sur Amityville, un jeu vidéo signé… Ubisoft !
Salut les vieux ! Ce week-end, je me suis refait quelques classiques du cinéma d’horreur des années 70/80. Dans ma liste il y avait bien évidemment l’excellent Amityville de Stuart Rosenberg, qui était lui-même tiré du roman de Jay Anson The Amityville Horror – A True Story de 1977.
Alors on aime ou on n’aime pas, mais j’ai deux petits détails qui me rattachent à cette histoire. En effet le premier, assez marrant mais qui m’a moins amusé à l’époque car je n’étais qu’un adolescent de 13 ans lorsque j’ai vu le film, c’est que ces événements ont eu lieu le 13 novembre 1974. Je suis née le vendredi 13 novembre 1970. C’est assez flippant lorsque l’on a encore du duvet à la place de la moustache, d’apprendre cette petite anecdote. Finalement, ma date de naissance fait référence à deux grands classiques de l’horreur.
Le deuxième détail, et c’est celui-là qui nous intéresse aujourd’hui, c’est le jeu du même nom que je découvrais en 1988 sur Amstrad CPC 6128.
Les vacances de Pâques avaient touché à leur fin. Je redescendais des Deux Alpes où j’avais passé un excellent séjour pour retrouver ma moitié d’esquimau qui elle et son frangin débutaient les leurs pour avoir une zone géographique différente de la mienne.
C’est donc en ce vendredi soir de printemps que je me dirigeais vers leur maison afin d’avoir un peu de leurs nouvelles et surtout d’avoir quelques rapports charnels avec cette charmante personne. Mais une fois de plus, l’appel du joueur allait être plus fort que moi. Après les retrouvailles et quelques mauresques, le frangin vint me chercher en m’invitant à l’aider sur un jeu d’aventure qui s’intitulait Peur sur Amityville.
Il n’a bien-sûr pas eu besoin de beaucoup insister, jeu d’aventure et Amityville dans la même phrase, c’était un cadeau du ciel.
Après m’être installé à son bureau, je me retrouvais face à un jeu dont les graphismes étaient sublimes malgré le peu de couleurs que l’on pouvait y voir. Mais après tout, cette monochromie lui donnait un côté bien glauque qui lui allait à merveille.
La première chose qui m’interpellait dans ce jeu était que cette fois nous n’avions pas à écrire les ordres que l’ordinateur devait exécuter, ceux-ci étaient à l’écran sous forme de menu roulant, il fallait juste choisir le bon verbe et le bon mot puis valider le tout. Par exemple, à un moment il y a un doigt coincé dans un évier, il faut donc choisir le verbe « couper » et le mot « doigt » pour ainsi sectionner le doigt pour l’emporter avec soi. Sympa non ?
Une autre particularité était que vous aviez à chaque fois une mission à accomplir dans un délai généralement assez court. Au début de l’aventure par exemple, vous avez soif, il vous faudra donc chercher la cuisine pour y trouver un robinet et boire. Une fois bien hydraté vous aurez sommeil, il vous faudra donc chercher la chambre pour vous y reposer et ainsi de suite.
Je trouvais le concept très sympa, de plus le jeu devenait de plus en plus terrifiant et on adorait ça. Il faut reconnaitre que lorsque Ubi Soft sortait un jeu, à cette époque, c’était en général une belle réussite. Malheureusement, je n’ai pas pu profiter longtemps de celui-ci car ma douce était en manque de câlins. Je dus donc abandonner la chambre du petit frère pour aller me vautrer sur le canapé devant un bon film. Et pas d’horreur non, une belle merde romantique des années 80…