#Rétrogaming : tu te souviens… Mr Wimpy, sur Oric1
Au début des années 1980, Ocean Software lançait M. Wimpy, un jeu de plateforme promotionnel publié sur Oric 1, ZX Spectrum, BBC Micro et Commodore 64. En effet, le jeu disposait d’un lien promotionnel avec les restaurants Wimpy avec leurs logos, mascottes d’entreprise et airs thématiques reproduits. Et évidemment, c’est l’insatiable Turk182 qui s’en souvient pour nous.
A l’ère de la 4K, du ray-tracing et des 60 (ou 120) fps, il est bon de se replonger dans nos jeux vidéo d’antan, ceux que l’on prend plaisir encore aujourd’hui à lancer sur NES, sur Master System, sur Super Nintendo, PC Engine ou encore sur un bon vieil ordinateur de l’époque. Un petit coup d’oeil dans le rétro(gaming), comme un petit voyage vidéoludique dans un passé lointain. Une chronique animée par Turk182, que l’on vous invite chaudement à découvrir sur son excellent « Rétroblog« .
Mr Wimpy : un petit côté Burger Time ?
Salut les vieux ! Au tout début des années 80, dans mon petit village provençal, nous étions plusieurs adolescents à avoir un micro-ordinateur. Le seul problème était que nous avions à peu près tous, une machine différente. Cela se standardisera plus tard avec l’arrivé du Commodore 64 qui s’imposera assez facilement dans les foyers, mais pour l’instant c’était plutôt hétéroclite.
Personnellement j’avais un VG5000, mon petit cousin un Spectrum 48k, mon compagnon de club informatique un MO5 et mon ami Pof un Oric1. C’est même ce dernier qui m’a fait découvrir l’excellent Macadam Bumper sur cette machine.
Il n’était pas rare depuis cette récente découverte, que je passe quelques samedis après-midi chez lui et sur cette machine qui malgré son aspect assez élémentaire était bien supérieur à mon VG5000. Ce jour-là Pof voulait à tout prix me faire jouer à son nouveau jeu MR Wimpy. La jaquette ne m’inspirait pas plus que ça mais à cette époque nous ne faisions pas les difficiles lorsqu’il s’agissait de jouer.
Lorsque le premier écran apparu, je fus assez surpris par la fluidité des sprites à l’écran. Le but était donc d’emmener un petit bonhomme et son carton d’emballage d’un côté à l’autre de l’écran afin de récupérer des ingrédients et les ramener en son point de départ. Rien de bien compliqué sauf que des espèces de trous se baladaient de haut en bas et vous happaient si vous en étiez trop rapproché.
Et pour corser le tout un chien se promenait de forme aléatoire dans tout l’écran et vous dérobait votre carton d’emballage ou votre ingrédient si vous le touchiez. Mon ami Pof était en extase devant ce jeu, je ne comprenais pas trop pourquoi, c’était plutôt simpliste comme concept quoique tout de même très addictif. Mais il ne m’avait pas tout dit, le bougre, le meilleur allait arriver lorsque je ramenais sain et sauf le dernier ingrédient.
Lorsque l’écran de la deuxième phase apparu j’en eu les larmes aux yeux. Ce deuxième niveau n’était ni plus ni moins qu’un clone de l’excellent jeu d’arcade, dans lequel je me ruinais depuis des années dans la salle d’arcade des 2 Alpes : Burger Time.
Pour ceux qui ne connaissent pas Burger Time, c’est un grand classique de l’arcade où vous devez faire des hamburgers en marchant sur tous les ingrédients afin de les empiler sur la rangée du bas. Pour cela vous aviez des escaliers qu’il vous fallait emprunter pour faire tomber chaque ingrédient. Il vous faudra faire attention aux ennemis qui essaieront de vous en empêcher, pour les neutraliser il vous faudra les attraper en leur faisant tomber les ingrédients dessus.
Étant fan de la version arcade je commençais vraiment à adorer ce jeu, je comprenais maintenant l’engouement de Pof pour me le faire découvrir. Finalement cette après-midi-là est resté un excellent souvenir ainsi que ce jeu qui à première vu paraît très simpliste mais qui est en fait un véritable joyau sur Oric.