#Rétrogaming : tu te souviens… Mermaid Madness sur Commodore 64
Alors que le film en live action de La Petite Sirène de Disney vient d’arriver au cinéma (et qu’il se fait fendre en deux par la critique), notre sirène à nous, à savoir Turk182, nous replonge dans les années 80, à une époque où l’on troquait son Commodore 64 vieillissant contre un Amstrad CPC « next gen ». Mais ça, c’était avant de tomber sur le jeu Mermaid Madness évidemment.
A l’ère de la 4K, du ray-tracing et des 60 (ou 120) fps, il est bon de se replonger dans nos jeux vidéo d’antan, ceux que l’on prend plaisir encore aujourd’hui à lancer sur NES, sur Master System, sur Super Nintendo, PC Engine ou encore sur un bon vieil ordinateur de l’époque. Un petit coup d’oeil dans le rétro(gaming), comme un petit voyage vidéoludique dans un passé lointain. Une chronique animée par Turk182, que l’on vous invite chaudement à découvrir sur son excellent « Rétroblog« .
La folie de la petite sirène !
Salut les vieux ! En 1986, mon Commodore 64 arrivait en fin de vie car ma décision était prise, je voulais absolument un Amstrad CPC6128. Cette décision n’était certes pas très appréciée de mes amis Boulie et Arnold mais j’arrivais à les convaincre sur le fait que nous allions avoir la possibilité de jouer sur deux machines très différentes.
Mais pour l’instant, c’était toujours la machine de Jack Tramiel qui trônait sur mon bureau. Beaucoup de cassettes remplies de jeux trainaient également sur ce même bureau. Les échanges dans les cours de récréation étaient si fréquents que je n’avais pas le temps de jouer à tous ces jeux enregistrés par mes amis commodoriens.
C’est donc en repassant les quelques titres écrient au Stylo bille que je vis ce jeu, que je connaissais pour en avoir vu des images dans mon Tilt Magazine et qui n’était autre que Mermaid Madness.
Ce titre m’interpellait car les graphismes avaient l’air sympas tout comme l’histoire assez loufoque qui en était décrite. En effet, dans ce jeu vous incarniez une sirène qui ressemblait plus à Ron Jeremy qu’à Ariel, la sirène de Disney. Des les premières images, le ton était donné avec notre sirène aux formes généreuses en tenue d’Eve qui poursuivait un sympathique plongeur, dont elle est tombée amoureuse, se jetant à l’eau pour lui échapper.
Le but était donc d’affronter les diverses créatures des profondeurs marines pour aller libérer le pauvre Gordon qui était resté coincé comme un con sous le paquebot. Il vous faudra donc vous dépêcher car son oxygène est limité et si vous tardiez trop celui-ci mourrait seul sans connaitre les joies du sexe avec les créatures aquatiques.
Pour arriver à vos fins, il vous fallait tout d’abord éviter le maximum de créatures possible car leur contact vous faisait perdre de l’énergie représenté par une bouteille en haut de votre écran. Tout au long de votre parcours vous pouviez en ramasser pour vous rassasier mais il ne fallait pas en abuser car elles étaient limitées.
L’autre difficulté était qu’il fallait ramasser des objets et les laisser au bon endroit pour pouvoir avancer, je m’explique : dans le premier niveau il vous faudra prendre une lanterne que vous déposerez dans le tableau tout noir pour pouvoir l’éclairer. Ensuite il vous faudra remonter pour aller chercher un Ankle et le déposer au même endroit pour être sûr de ne pas être bloqué lorsque vous récupérerez la perle.
Une fois ceux-ci déposés, il vous faudra aller chercher la dynamite et la faire exploser là où vous avez lâché la lanterne afin de débloquer un passage. Finalement il vous faudra prendre le coffre pour attirer en son intérieur le fantôme qui vous bloque la route.
Voilà tous ce dont je me souviens. Et je peux vous dire que pour en arriver là il a fallu que j’y passe des heures et des heures, que j’appelle à la rescousse mon ami Boulie, impérial dans les jeux de puzzle, et que je refasse le même chemin des milliers de fois. C’était ça aussi, jouer dans les années 80.
Alors oui, Mermaid Madness n’était pas le meilleur jeu joué sur Commodore 64 mais ses graphismes agréables, ses musiques entrainantes et sa dose d’humour ont fait que j’en garde un excellent souvenir à vous faire partager.