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#Rétrogaming : Tu te souviens… Mata Hari sur Amstrad

mata hari amstrad

Si vous êtes un tant soit peu féru d’histoire, alors vous savez sans doute que Margaretha Geertruida Zelle, plus connue sous le nom de Mata Hari, est une danseuse et courtisane néerlandaise, qui fut fusillée pour espionnage pendant la Première Guerre mondiale. Mais dans la sphère vidéoludique, il se trouve que Mata Hari, c’est aussi un jeu vidéo lancé en 1988 sur Amstrad dont le vénérable Turk182 conserve quelques précieux souvenirs.

A l’ère de la 4K, du ray-tracing et des 60 (ou 120) fps, il est bon de se replonger dans nos jeux vidéo d’antan, ceux que l’on prend plaisir encore aujourd’hui à lancer sur NES, sur Master System, sur Super Nintendo, PC Engine ou encore sur un bon vieil ordinateur de l’époque. Un petit coup d’oeil dans le rétro(gaming), comme un petit voyage vidéoludique dans un passé lointain. Une chronique animée par Turk182, que l’on vous invite chaudement à découvrir sur son excellent « Rétroblog ».

Mata Hari aussi en jeu vidéo

Salut les vieux ! En 1988 et 1989, les soirées Dugland étaient très prisées dans ma région. Jour de l’an, vacances de février, période de pâques… Bref tout était excuse pour une soirée Dugland. Hormis la musique qui était excellente, il y avait aussi les invités. Nous avions l’habitude ma moitié d’esquimau et moi-même de nous y rendre, elle pour danser jusqu’à pas d’heure et moi pour rencontrer les amis de mon cousin qui avaient toujours les poches pleines de disquettes de jeux Amstrad pour faire quelques échanges. Et ce jour-là, j’allais rentrer chez moi avec une excellente copie de Mata Hari.

© Turk182

Une fois de retour chez moi, je n’avais pas envie de me coucher car le soleil était déjà sorti et puis j’ai toujours eu du mal à résister à la tentation d’un nouveau jeu. Je mis donc ma disquette dans le lecteur et tapai la commande : RUN « MH ».

Et c’est quoi ?

Mata Hari est un jeu aux graphismes et animations sublimes. D’accord, les couleurs ne sont pas aux rendez-vous, mais les détails sont somptueux, en tout cas c’était ma sensation après plus de 24 heures sans dormir et 8 grammes de sang dans l’alcool. Malgré tout, je me souviens qu’il m’a tout de suite fait penser à Mission Elevator.

© Turk182

Le but du jeu est d’arriver au dernier étage de l’immeuble dans lequel vous vous trouvez afin de libérer un agent double prisonnier. Pour cela vous allez devoir trouver des clés cachées dans des différents coffres. C’est là où cela devient difficile, les coffres ça ne s’ouvre pas avec déontologie avec Mata Hari, il vous faut les faire sauter. Pour cela vous devez trouver des bombes, les placer au millimètre, un petit bip vous guidera, et vous éloigner avant que le tout explose sous peine de vous retrouver à l’infirmerie et devoir affronter le garde. Cette partie du jeu est d’ailleurs très répétitive et ennuyeuse à souhait.

De temps en temps vous trouvez des portes pour accéder à d’autres étages, mais celles-ci ne peuvent être ouvertes qu’avec un code. Pour obtenir ce code, il vous faut interroger des personnes de l’immeuble qui seront enchantés de parler sous la menace de votre arme. Il ne faut pas oublier que la véritable Mata Hari ne faisait pas dans le détail.

© Turk182

Tout cela parait un peu simple dit comme ça, mais le problème c’est que l’immeuble est infecté d’ennemis. À chaque rencontre il vous faut dégainer le premier ou éviter la balle qui vous est destinée en vous mettant à quatre pattes. C’est là où les développeurs avaient fait fort en se dirigeant aux adolescents boutonneux.

La légende dit que la dernière scène du jeu est extrêmement torride, personnellement je n’en sais rien car après une bonne heure de jeu, j’ai dû m’évanouir dans les bras de Morphée en rêvant de Dugland et de ma Mata Hari à moi qui m’attendrait demain pour de nouvelles aventures…

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