#Rétrogaming : tu te souviens… Magic Pockets, sur Atari
Magic Pockets est un jeu vidéo de plates-formes développé par le studio anglais The Bitmap Brothers, et lancé sur Amiga 500 et Atari ST en 1991. Le jeu met en scène un jeune garçon machouilleur de chewing-gum, vêtu d’un sweat large, d’une casquette mise à l’envers et d’un pantalon avec des poches sans fond. Bref, tout pour plaire à notre vénérable Turk182.
A l’ère de la 4K, du ray-tracing et des 60 (ou 120) fps, il est bon de se replonger dans nos jeux vidéo d’antan, ceux que l’on prend plaisir encore aujourd’hui à lancer sur NES, sur Master System, sur Super Nintendo, PC Engine ou encore sur un bon vieil ordinateur de l’époque. Un petit coup d’oeil dans le rétro(gaming), comme un petit voyage vidéoludique dans un passé lointain. Une chronique animée par Turk182, que l’on vous invite chaudement à découvrir sur son excellent « Rétroblog« .
Magic Pockets… c’est quoi ?
Salut les vieux ! Après l’épisode Toki dont je vous parlais dans un précédent épisode, je prenais de plus en plus de plaisir à rendre visite à ma nouvelle petite amie. Je dois avouer que contrairement à mes aventures avec ma moitié d’esquimau, cette fois-ci c’était bel et bien par pur intérêt. L’Atari 520ST du petit frère me plaisait de plus en plus.
À cette époque, j’avais toujours mon Amstrad CPC6128 que je planifiais de vendre. D’ailleurs, quand j’y repense, je me demande pourquoi je suis passé directement au PC et n’ais pas fait comme tout le monde en m’achetant un Amiga ou un Atari. Bref, cela fait parti de mes choix erronés comme celui d’avoir choisi comme premier ordinateur un VG5000 plutôt qu’un Thomson MO5. En tout cas je ne regrette rien, comme disait la chanson, cela a certainement conditionné d’une certaine façon ma culture ludique.
Mais revenons-en à cette fameuse après-midi où je décidais de prendre ma moto pour me diriger vers la demeure du petit frère à l’Atari 520ST. Lorsque j’arrivais enfin à destination, j’étais heureux de constater que celui-ci était seul car la grande sœur était partie faire des courses avec sa mère. C’est donc en bon beauf que je lui proposais d’aller faire un tour dans sa chambre histoire de jouer à quelque chose en attendant que tout le monde revienne à la maison. Cela tombait à merveille car il allait essayer un nouveau jeu intitulé Magic Pockets.
Je voudrais faire une petite pause dans le temps car il y a un petit détail curieux sur jeu que j’aimerais vous raconter. En effet, je l’avais complètement oublié, n’ayant jamais eu d’Atari, je ne l’ai joué que ce jour-là. C’est donc en lisant un Tilt Magazine et en voyant la capture d’écran que cette histoire m’est revenue.
J’ai donc ressorti mon Atari pour y rejouer et m’imprégner de mes souvenirs, comme je vous l’ai expliqué en vidéo, c’est de cette façon que j’arrive à me rappeler de toutes ces histoires. J’ai donc chargé le jeu et quelle ne fut pas ma surprise en voyant que celui-ci avait été réalisé par les fameux The Bitmap Brothers. Évidemment, à l’époque, ce nom ne me disait absolument rien, mais aujourd’hui étant très fan de leur parcours je ne peux qu’apprécier encore plus ce jeu.
Ceci étant dit, lorsque le jeu démarra, je fût encore bluffé par l’extrême beauté des graphismes. Je le dis et je le redis, lorsque l’on vient du monde 8bits, tout ce qui touche au 16bits est simplement magnifique. Et en quelques minutes j’étais immergé dans ce monde magique où évoluait notre personnage.
Pour ceux qui ne connaissent pas ce jeu, sachez que vous contrôlez Bitmap Kid (maintenant je comprends mieux le nom) qui est un petit garçon assez turbulent et qui a un pouvoir assez curieux qui est celui d’avoir une poche magique sans fond dans laquelle il peut y enfouir toute sorte d’objet. Mais un jour, les créatures qui vivent au fond de sa poche décident de garder tous les jouets qui s’y trouvent pour jouer avec. Bitmap Kid devra alors voyager dans ce monde magique pour les récupérer.
Magic Pockets est un jeu de plateforme avec des actions standard comme marcher, sauter et tirer sur tous les ennemis qui se trouvent sur votre chemin. Il y a quatre zones dans le jeu, la grotte, la jungle, les rivières et finalement une zone montagneuse, chacune est divisée en plusieurs étapes, dont une étape de bonus où le gamin bitmap devra défier les créatures en fonction du jouet qui s’y trouve. Par exemple, le vélo se trouve dans la zone de la grotte, donc le stage bonus sera une course à vélo contre les créatures.
Je me souviens que ce que je trouvais vraiment sympa dans ce jeu c’était le fait que vous rencontriez de nombreux objets qui pouvaient être utilisés pour arriver à vos fins, comme par exemple le distributeur de chewing-gum dans le premier niveau qui vous permettait de vous envoler à l’aide d’une grosse bulle ou encore le masque de soudeur qui vous protégeait un laps de temps contre les attaques de vos ennemis. Il y avait toute sorte d’objets plus utiles les uns que les autres et les possibilités étaient donc infinies.
Une fois de plus, j’étais donc impressionné par cette magnifique machine qu’était l’Atari 520ST. Cette impression de jouer à de véritables jeux ne viendra que plus tard lorsque les jeux sur PC commenceront à avoir de belles couleurs et une fluidité digne de ce nom.