#Rétrogaming : tu te souviens… Le Mans, sur Commodore 64
Bien avant Gran Turismo 7, au début des années 80, le Commodore 64 accueille Le Mans, un jeu de course « à l’ancienne« , dans lequel le but est d’aller le plus loin possible dans un temps donné. Un jeu de course en scrolling vertical, qui a fait les beaux jours de nombreux joueurs, dont notre pilote rétrogaming maison Turk182.
A l’ère de la 4K, du ray-tracing et des 60 (ou 120) fps, il est bon de se replonger dans nos jeux vidéo d’antan, ceux que l’on prend plaisir encore aujourd’hui à lancer sur NES, sur Master System, sur Super Nintendo, PC Engine ou encore sur un bon vieil ordinateur de l’époque. Un petit coup d’oeil dans le rétro(gaming), comme un petit voyage vidéoludique dans un passé lointain. Une chronique animée par Turk182, que l’on vous invite chaudement à découvrir sur son excellent « Rétroblog« .
La folie Le Mans… sur Commodore 64 !
Salut les vieux ! Les temps changent, et ce, même sur nos vieilles machines. Aujourd’hui, j’ai vu une vidéo de ce que sera le prochain Street Fighter II Champions Edition sur le Commodore 64. C’est hallucinant ce que certains arrivent à faire sur une machine veille de presque 40 ans et qui n’a seulement que 64K de Ram.
Bref comme je vous le disais, les temps changent car moi lorsque j’ai eu mon premier Commodore 64 en 1984 les jeux étaient loin de ressembler à ce nouvel exploit qu’est SFII. Ils étaient même plutôt très simples, mais vu que nous n’avions aucune référence ludique, tout nous paraissait génial.
Le Mans faisait part de mes premiers choix. Ma première console avait été un Videopac et l’un de mes premiers jeux dessus avait été la cartouche Nº1 Race. Tout le monde connait ce jeu où vous pilotez une voiture statique et essayez d’éviter les autres. Et bien le Mans ressemblait à cela donc j’étais tout fier de me l’acheter.
Seulement, je ne m’attendais pas à ce qu’il soit aussi bien. En effet, j’aimais déjà le concept de cette voiture statique mais Le Mans avait quelque chose de plus que le jeu assez simple du Videopac. Le but était de rester en course le plus longtemps possible. Vous aviez 60 secondes pour atteindre les 20.000 points. Plus vous rouliez, plus vous gêneriez des points.
Si les 20.000 points étaient atteints alors vous aviez droit à 60 secondes supplémentaire sinon c’était le Game Over assuré. Pour corser le tout, plus vous restiez en course plus le circuit se peuplait de voitures adverses. Ajoutez à cela, des tunnels où seule la lumière de vos phares vous faisait détecter les voitures en course qui se dressaient sur votre parcours afin d’incrémenter la difficulté.
Une autre subtilité était que, lorsque vous aviez doublé plus de 10 voitures sans vous crasher, vous aviez un bonus de 1.000 points qui venait s’ajouter à votre score. Les accidents, quant à eux, vous envoyaient directement au PIT et vous perdiez donc quelques précieuses secondes.
Je n’avais que 13 ans et c’était un des meilleurs jeux de ma collection. C’est vrai qu’aujourd’hui cela peut vous paraitre absurde que je puisse m’être extasié devant un jeu aussi basique, mais les grands titres n’étaient pas encore sortis. C’était ça aussi la magie du début des années 80, chaque nouveau jeu était une découverte et une amélioration de son précèdent. Bref, l’âge d’or du jeu vidéo comme on dit…