#Rétrogaming : tu te souviens… Kid Icarus sur NES
En 1986, Nintendo lance un certain Kid Icarus sur Famicom Disk System au Japon. Un jeu porté dès l’année suivante sur NES, aux Etats-Unis comme en Europe. Un titre qui permettait d’incarner un ange… et rien que ça, c’était bigrement classe. Côté synopsis : dans le royaume de la Terre des anges, la cruelle déesse Medusa a volé les trois trésors sacrés et emprisonné Palutena, la déesse de la lumière. Vous incarnez Pit, et il faudra donc vaincre Medusa pour sauver Palutena et récupérer les trésors !
A l’ère de la 4K, du ray-tracing et des 60 (ou 120) fps, il est bon de se replonger dans nos jeux vidéo d’antan, ceux que l’on prend plaisir encore aujourd’hui à lancer sur NES, sur Master System, sur Super Nintendo, PC Engine ou encore sur un bon vieil ordinateur de l’époque. Un petit coup d’oeil dans le rétro(gaming), comme un petit voyage vidéoludique dans un passé lointain. Une chronique animée par Turk182, que l’on vous invite chaudement à découvrir sur son excellent « Rétroblog« .
Kid Icarus, l’ange de la NES
Salut les vieux ! Après avoir vécu une superbe expérience avec Mega Man sur NES, grâce au petit frère de ma moitié d’esquimau, je décidais le lendemain de renouveler celle-ci, même si la grande sœur n’était toujours pas arrivée. Je dois avouer que sa beauté exotique commençait à me manquer mais une partie de NES avait le même effet que l’alcool sur moi, elle me permettait d’oublier ma solitude.
Je frappais donc à la porte et m’incrustais comme un malpropre dans cette belle famille de moitié d’Inuite. Ce jour-là, le frangin jouait à un jeu qui me parut tout de suite très sympathique sur sa petite télévision. Il s’agissait de Kid Icarus. Une fois de plus, je n’avais jamais entendu parler de ce jeu, il faut dire que je n’étais pas très console à cette époque, et surtout, je ne savais pas que celui-ci allait aussi se transformer en grand classique de la Nintendo NES.
Kid Icarus est un jeu de plateforme comme l’on avait souvent l’habitude d’en voir sur ces machines. Mais toute sa différence était dans le fait qu’il mélangeait l’action et l’aventure au sens RPG du terme. J’étais à l’époque très fan de Wonderboy in Monsterland et ce petit bonhomme n’était pas sans me le rappeler.
Ce que je trouvais génial au fur et à mesure des tableaux, c’était que l’on pouvait faire évoluer notre héros. Armé uniquement d’un arc et des flèches et comme seul pouvoir le saut, vous aviez l’occasion, à base d’exploration, d’achat au marché noir, de test dans des chambres sacrées, d’augmenter son armure, ses armes et même de pouvoir le protéger avec un bouclier magique. Le seul problème et pas des moindres était que nous n’avions qu’une seule vie et ce n’était pas très pratique car en plus d’être tué par des ennemis, vous pouviez aussi tomber dans le vide et mourir comme une merde.
Pour le reste, c’était du très bon jeu de plateforme, des ennemis à profusions arrivaient de tous les côtés et les détruire vous rapportait des cœurs qui servaient en fait de monnaie d’échange au marché noir. À la fin de chaque niveau un énorme Boss vous attendait patiemment et vous permettait de vous faire passer au niveau suivant à condition de l’éliminer.
Bref, ce jour-là je n’ai pas pu décrocher de l’écran, ce jeu avait vraiment tous les éléments que j’aimais. Le frangin était lui aussi ravi de m’avoir fait découvrir ce jeu qui me fit oublier qu’il fallait que j’attende encore quelques jours avant de pouvoir retrouver ma douce.