#Rétrogaming : tu te souviens… Jewel Master sur SEGA Mega Drive
Au début des années 90, sur SEGA Mega Drive, sort un certain Jewel Master. Un jeu relativement méconnu, qui place le joueurs dans la peau du Jewel Master, qui doit se mettre en quête des dix anneaux perdus qui l’aideront à vaincre Jardine le Fou. De quoi taper dans l’oeil, déjà très vif, de l’inénarrable Turk182.
A l’ère de la 4K, du ray-tracing et des 60 (ou 120) fps, il est bon de se replonger dans nos jeux vidéo d’antan, ceux que l’on prend plaisir encore aujourd’hui à lancer sur NES, sur Master System, sur Super Nintendo, PC Engine ou encore sur un bon vieil ordinateur de l’époque. Un petit coup d’oeil dans le rétro(gaming), comme un petit voyage vidéoludique dans un passé lointain. Une chronique animée par Turk182, que l’on vous invite chaudement à découvrir sur son excellent « Rétroblog« .
Jewel Master, de la plateforme avec un grand « J »
Salut les vieux ! On est en 1992, j’aime et je déteste en même temps cette période. L’arrivée des années 90. Les déferlantes de house music et autres merdes, pratiquement 22 ans ce qui impliquait une entrée dans l’âge des responsabilités, la fin avancée des merveilleuses années 80, la disparition progressive de nos chers micro-ordinateurs, et pourtant…
Tout n’était pas si noir, la musique commençait à prendre une grande place dans ma vie, dans deux ans j’allais rencontrer la femme de ma vie et les jeux vidéo commençaient à devenir très intéressants, comme ce Jewel Master sur SEGA Mega Drive sorti l’année d’avant et qui n’allait pas me laisser indiffèrent.
Comme souvent les samedis soir, je passais la soirée en compagnie de ma meilleure amie. Au programme un concert de U2 en VHS intitulé Under a Blood Red Sky. Elle n’était pas très fan du groupe Irlandais et s’endormit alors que sonnait encore Sunday Bloody Sunday. J’en profitai pour m’éclipser à pas de velours dans la chambre de ses frères jumeaux qui venaient tout juste de commencer une partie de Jewel Master sur leur magnifique console 16 bits SEGA.
Dans ce jeu de plateforme typique des années 80/90, vous aviez pour mission de traverser les douze niveaux ou plus proposés afin de récupérer des anneaux perdus retenus captifs par de nombreuses créatures et ennemis que vous deviez bien évidemment défier tout au long de votre chemin. Chaque fin de parcours était bien entendu accompagnée d’un boss de fin de niveau, extrêmement difficile à combattre.
Il existait quatre couleurs différentes d’anneaux correspondant aux quatre éléments, le feu, l’eau, la terre et le vent. Trois rouges, trois verts, trois bleus et trois gris. Les trois anneaux rouges étaient des anneaux de feu. Seuls, il vous donnaient une épée de feu. Ils existaient en plusieurs tailles, comme dans la vrai vie, petit, moyen et grand dont chacun plus puissant que le précédent.
Les anneaux bleus offraient quant à eux un bouclier répulsif brillant qui durait plus longtemps en fonction de la taille de celui-ci. Les anneaux verts effectuaient de puissants tremblements de terre pour étourdir les ennemis, et finalement les anneaux gris aidaient votre corps à effectuer des tâches surhumaines comme par exemple vous faire bouger plus vite, sauter plus haut ou encore vous permettre un double saut. Tout le fun résidait donc dans l’utilisation de ces anneaux et dans l’expérimentation des distinctes combinaisons qui débloquaient différents types d’armes.
Par exemple un anneau gris en combinaison avec n’importe quel anneau de feu ou d’eau vous donnait une variation d’une arme à feu qui tirait plutôt que transpercer, et devenait plus puissante si l’anneau rouge était grand et évidemment tirait plus vite en fonction de la grosseur de votre anneau gris, je vous laisse donc imaginer les combinaisons possibles. Il y en avait tellement que lorsque nous en trouvions une sympathique nous la notions sur un petit carnet à carreaux.
Que dire de plus sinon que les graphismes étaient assez moyens mais remplissaient bien leur fonction, les musiques et sons assez bons pour du 16 bits et que la difficulté des boss était insupportable et finira par avoir raison de nous. En effet, dans mes souvenirs en tout cas, battre un boss était une corvée et il fallait souvent s’y reprendre à plusieurs fois. Et le pire était que vous n’aviez qu’une seule vie et seulement 3 continues.
C’est donc avec une énorme frustration de ne jamais en voir la fin que je décidai de rentrer chez moi et de dormir un peu histoire de reprendre cette fascinante aventure le lendemain avec les idées un peu plus claires. Ce que je ne fis jamais…