Rétrogaming : Tu te souviens… Dracula sur SEGA Master System ?
Il y a quelques semaines, un américain s’offrait le jeu Castlevania sur NES pour la coquette somme de 90 000 dollars. Si la saga vampirique de Konami est l’une des plus appréciées au monde, le monde du jeu vidéo a évidemment eu droit à Dracula. Le vrai, celui de Bram Stoker. C’était notamment le cas sur la Master System de SEGA, un jeu inspiré du célèbre roman, dans lequel on incarne l’avocat Jonathan Harker. Et c’est notre chasseur de vampire à nous, Turk182 qui s’en souvient.
A l’ère de la 4K, du ray-tracing et des 60 (ou 120) fps, il est bon de se replonger dans nos jeux vidéo d’antan, ceux que l’on prend plaisir encore aujourd’hui à lancer sur NES, sur Master System, sur Super Nintendo, PC Engine ou encore sur un bon vieil ordinateur de l’époque. Un petit coup d’oeil dans le rétro(gaming), comme un petit voyage vidéoludique dans un passé lointain. Une chronique animée par Turk182, que l’on vous invite chaudement à découvrir sur son excellent « Rétroblog ».
Parce qu’il n’y a pas que Castlevania chez les Dracula
Salut les vieux ! Comme beaucoup, j’ai été fasciné par le film Dracula de Francis Ford Coppola adapté de l’œuvre de Bram Stoker lors de sa sortie au cinéma. Je me souviens l’avoir vu au Renoir d’Aix-en-Provence. Bien plus tard, j’ai eu l’occasion de croiser à nouveau son protagoniste Jonathan Harker, mais cette fois dans un jeu vidéo sur SEGA Master System.
Les journées en BTS Publicité étaient longues, très longues même. Les seuls moments plus ou moins allègres étaient lorsque nous nous réunissions chez Jean-Marc pour boire, bouffer du chocolat et jouer à la Master System. Cela arrivait assez souvent ces derniers temps car le printemps avait pointé son nez et à 20 ans, le printemps nous remue les hormones et nous oblige à faire des trucs bien plus sympa que d’écouter Mme Chenaud nous faire un cours de marketing.
Nous étions donc comme à notre habitude Nanar, Stephy, Jean-Marc et moi-même dans le petit appart de ce dernier. Tout le monde était servi. The Doors sonnait en fond pendant que moi j’allumai la Master-System avec un jeu qui était déjà dans celle-ci. Ce jeu, c’était Bram Stoker’s Dracula.
J’aimais beaucoup cette console, c’est certainement grâce à elle que je me suis acheté plus tard une Game Gear. Le jeu quant à lui, je ne le connaissais pas. Je pris donc la manette et avec les quelques informations que me donna Jean-Marc je débutai mon aventure qui me transporta immédiatement dans l’univers qu’avait recréé Francis Ford Coppola à l’écran.
De quoi ça parle ?
En effet, dans Bram Stoker’s Dracula vous dirigez Jonathan Harker qui traverse les différents lieux que l’on peut admirer dans le film, comme par exemple la Transylvanie, le château, Londres etc… Je me souviens que ce qui me séduisit immédiatement fût l’aisance avec laquelle on pouvait bouger et sauter. Malgré une manette très boudée, la jouabilité était très agréable et très dynamique à la fois.
C’est aux travers de sept niveaux, qui sont divisés en deux parties, une de jour et une de nuit, que nous allons évoluer tout au long du jeu. Le but est simple, il faut vous échapper des griffes de Dracula en vous mouvant dans les divers tableaux, en combattant avec toutes sortes de monstres afin de trouver la sortie. Bien évidemment, à chaque fin de niveau vous êtes confronté à un boss.
Tout au long de notre périple on rencontre des coffres avec un gros point d’interrogation dessus comme chez l’ami Mario qui nous offrent quelques bonus comme de nouvelles armes ou de l’énergie pour faciliter notre quête. Ils peuvent aussi servir de plateforme pour atteindre des niveaux plus en hauteur. Comme vous pouvez le constater à la lecture de mes lignes et mes captures d’écrans, nous sommes devant un jeu de plateformes des plus classique.
Alors pourquoi m’a-t-il autant maqué ce Dracula ? Je ne saurais trop vous dire la raison. Peut-être la musique qui était très angoissante et aidait à vous transporter dans cette atmosphère glauque. Peut être aussi pour sa jouabilité parfaite, on n’est pas très loin d’un Master of Darkness. Ou peut-être tout simplement parce que la soirée qui s’en suivit fût mémorable…
Je me souviens uniquement de ce jeu, des mélanges d’alcools que l’on m’a fait boire en montant sur une échelle et du violon dont j’ai cassé les cordes pour l’avoir confondu avec une guitare au moment de l’accorder. Et pour revenir au sujet de base, si vous aimez les jeux de vampires rétro, on vous conseille évidemment la compilation Castlevania Anniversary Collection.