Lancé au beau milieu des années 1980, Jack the Nipper est un jeu vidéo qui permet au joueur de contrôler Jack, un enfant pour le moins… turbulent. Dans ce nouvel épisode, la famille de Jack s’est exilée en Australie, mais ce dernier décide de sauter de l’avion en faisant de sa couche un parachute. Il se retrouve alors dans une jungle hostile, et va devoir braver pas mal de dangers. Turk182 y était, il et nous raconte.
A l’ère de la 4K, du ray-tracing et des 60 (ou 120) fps, il est bon de se replonger dans nos jeux vidéo d’antan, ceux que l’on prend plaisir encore aujourd’hui à lancer sur NES, sur Master System, sur Super Nintendo, PC Engine ou encore sur un bon vieil ordinateur de l’époque. Un petit coup d’oeil dans le rétro(gaming), comme un petit voyage vidéoludique dans un passé lointain. Une chronique animée par Turk182, que l’on vous invite chaudement à découvrir sur son excellent « Rétroblog ».
Salut les vieux ! Alors que Midnight Oil chantait The Dead Heart, moi je continuais à m’éclater sur mon nouvel Amstrad CPC6128. Mon Commodore 64 était de l’histoire ancienne et pour l’instant je ne regrettais pas ce changement. J’avais tout de même de temps en temps un manque qui naissait en moi, alors pour y remédier, j’allais rendre une petite visite à mon ami Boulie qui lui avait toujours le sien. Ce jour-là, il me fît connaitre un jeu qui faillit me faire regretter mon achat, il s’agissait de Jack the Nipper II.
Malgré nos nouvelles orientations informatiques, je dois reconnaitre que nous avions un point commun qui était l’amour des bons jeux quelques soit la machine. Et lorsque j’ai vu tourner Jack The Nipper II sur son commodore 64 j’ai dû me rendre à l’évidence : cette machine ne finirait pas de m’étonner.
Jack the Nipper est le deuxième volet d’une série qui fera beaucoup parler d’elle. Dans cet opus vous contrôlez toujours ce petit monstre en couche culotte qui s’est retrouvé perdu dans la jungle africaine et doit retrouver son chemin pour en sortir.
Ce qui m’impressionna le plus était une fois de plus les graphismes et la fluidité du scrolling. Je pense que je commençais à m’habituer aux jeux saccadés de l’Amstrad et lorsque tout bougeait sans ralentissement je m’émerveillais comme un enfant que j’étais.
Tout au long de votre périple, vous allez devoir ramasser diverses armes et objets afin de vous défendre contre les dangers de la jungle qui ne sont autres que des animaux sauvages, des explorateurs, des monstres et autre créatures hostiles tout cela représentés par des sprites bien gros comme nous les aimions à l’époque.
La particularité de cette série est que ce gamin doit réaliser un maximum de mauvaises actions pour remplir sa jauge de méchanceté, car il est très méchant. Par exemple au début, on trouve un Tarzan accroché à une liane, il vous faudra donc aller chercher un pot de miel et lui lancer dessus pour qu’il glisse de sa liane et tombe dans l’eau. De même un peu plus loin, il vous faudra attirer un guerrier africain dans l’eau pour qu’il se fasse manger par les crocodiles.
Bref j’adorais ce jeu, à chaque fois que nous trouvions un nouvel objet on s’y mettait à deux pour réfléchir à son utilité pour faire monter notre jauge de méchanceté. Nous étions possédés par l’abominable Jack. Autre détail comique du jeu, lorsque vous tombez d’assez haut, vous avez la possibilité de flotter dans les airs grâce à sa couche culotte qui sert aussi de parachute. Ils avaient pensé à tous les bougres.
Finalement, je rentrai chez moi en fin de soirée avec un peu de tristesse de ne plus avoir mon cher Commodore 64 et son scrolling à tout épreuve. Heureusement l’Amstrad me fera découvrir de véritables perles et ce, pendant de longues années…