#Rétrogaming : Tu te souviens… Indiana Jones in the Lost Kingdom sur Commodore 64 ?
Saga phare des années 80, Indiana Jones a connu une seconde jeunesse (plus ou moins justifiée…) avec le Royaume du Crâne de Cristal en 2008. Un nouvel épisode lancé pas moins de 19 ans après un troisième opus légendaire, à savoir Indiana Jones et la Dernière Croisade. Alors que Bethesda vient tout juste de confirmer l’arrivée (en 2022 sans doute) d’un nouveau jeu vidéo Indiana Jones, on se replonge aujourd’hui dans les souvenirs de Turk182, qui nous remémore un certain Indiana Jones in the Lost Kingdom… sur Commodore 64 !
A l’ère de la 4K, du ray-tracing et des 60 (ou 120) fps, il est bon de se replonger dans nos jeux vidéo d’antan, ceux que l’on prend plaisir encore aujourd’hui à lancer sur NES, sur Master System, sur Super Nintendo, PC Engine ou encore sur un bon vieil ordinateur de l’époque. Un petit coup d’oeil dans le rétro(gaming), comme un petit voyage vidéoludique dans un passé lointain. Une chronique animée par Turk182, que l’on vous invite chaudement à découvrir sur son excellent « Rétroblog »Indiana Jones in the Lost Kingdom sur Commodore 64 !
Salut les vieux ! Comme vous sans doute, j’ai eu l’occasion de me rendre du côté de Disneyland Paris. Lorsque j’étais dans la queue de l’attraction d’Indiana Jones, j’ai tout de suite pensé à un de mes premiers jeux sur Commodore 64. Les tout premiers jeux que j’ai achetés pour mon Commodore 64 n’ont pas tous été aussi bons que Bruce Lee ou Ghostbusters. Non, il y a eu aussi Indiana Jones in the Lost Kingdom…
Et pourtant, j’en garde un excellent souvenir malgré les très mauvaises critiques que je peux en lire sur le net. Mais nous savons tous maintenant que c’est l’effet magique de la nostalgie, et qu’en 1985, les choix en loisirs étaient limités.
Merci Tilt Magazine !
Nous étions donc au début de l’année 1985 et j’avais vendu mon VG5000 à mon oncle au profit du Commodore 64. Pour mes achats je me basais bien entendu sur l’excellent Tilt Magazine qui savait nous vendre du rêve grâce à ses magnifiques screenshots.
C’est donc après avoir vu les sublimes graphismes dans ma revue préférée que je décidais de le commander le jeu par correspondance chez Micromania, un notre Amazon des années 80.
Une canne… ou un fouet ?!
Quelques semaines après, plus ou moins, je recevais par la poste mon jeu, que je m’empressais de déballer. Il était au format cassette avec ces jaquettes type « boites de VHS » mais plus petites que l’on à tous tant aimées. Je l’introduisais donc dans mon Datassette et commençais mon aventure.
Le jeu était composé de six niveaux dans lesquels vous deviez résoudre différents types de puzzles. Dans le premier niveau, vous deviez allez chercher trois boules de couleur une à une afin de les emmener de l’autre côté, tout cela avec l’aide de plateformes et en faisant bien attention de pas vous rater. De plus, des oiseaux préhistoriques vous attaqueront sans relâche mais vous pourrez les neutraliser grâce à votre canne … ah moins que ce ne soit un fouet ?!
Chaque niveau avait donc son puzzle à résoudre pour pouvoir passer au suivant. Facile me direz-vous, oui sauf qu’aucune règle ni information de jeu n’était fournie au joueur. Il fallait donc se servir de sa logique et de son intuition pour résoudre chaque énigme, comme le ferait Indiana Jones, vous en étiez bien averti en début de partie. De plus, à l’époque, il n’y avait pas internet pour vous aider…
Je pétais donc un câble, il fallait trouver un copain de classe qui avait le jeu afin de pouvoir espérer obtenir de l’aide ou attendre les solutions dans Tilt. Pour les chanceux qui avaient la version disquette, dans le manuel d’instructions du jeu il y avait des indices au bas de chaque page. Chaque indice était présenté sous forme de hiéroglyphe et devait être déchiffré par le joueur à l’aide d’un visualiseur magique, similaire aux lunettes 3D, vous savez, ce truc rouge transparent dont je me demandais à quoi il pouvait bien servir (voir photo ci-dessous).
Finalement, j’arrivais donc petit à petit à avancer. Aujourd’hui il m’arrive d’y rejouer mais lorsque je suis bloqué, je regarde sur Youtube, c’est beaucoup plus facile de nos jours. Malgré les mauvaises critiques que vous pourrez rencontrer, je vous recommande tout de même de lui donner une chance, on ne sait jamais, comme dirait l’autre, « sur un malentendu ça peut passer.«