#Rétrogaming : Tu te souviens… Henry’s House sur Atari ?

Développé par Chris Murray, Henry’s House est un jeu développé initialement pour le Commodore 64, avant d’être porté sur Atari par Mastertronic. Un jeu « made in UK », qui évoque (de manière non officielle évidemment) le Prince de Galles quand il était enfant. Et devinez qui s’en rappelle ?

© Mastertronics

A l’ère de la 4K, du ray-tracing et des 60 (ou 120) fps, il est bon de se replonger dans nos jeux vidéo d’antan, ceux que l’on prend plaisir encore aujourd’hui à lancer sur NES, sur Master System, sur Super Nintendo, PC Engine ou encore sur un bon vieil ordinateur de l’époque. Un petit coup d’œil dans le rétro(gaming), comme un petit voyage vidéoludique dans un passé lointain. Une chronique animée par Turk182, que l’on vous invite chaudement à découvrir sur son excellent « Rétroblog ».

Mais c’est qui ce Henry ?

Salut les vieux ! Fin 1987, j’étais l’heureux possesseur d’un Amstrad CPC6128. Le règne du Commodore 64 avait prit fin chez moi et avait été remplacé par la machine au crocodile, n’en déplaise à certains. Je ne regrettais pas ma décision même le jour où mon ami Rodolphe me montra Henry’s House sur son magnifique Atari 800XL.

L’Atari 800XL ne courait pas les rues dans mon petit village provençal, et je me risquerai même à dire que Rodolphe en était l’unique propriétaire. C’est donc dans sa belle villa que j’avais pour habitude d’en découvrir la logithèque.

Retour au début des années 1980, sur Atari avec ce très étonnant Henry's House.
© Turk182

Même si cette machine n’avait pas la visibilité que pouvaient avoir l’Amstrad ou le Commodore, elle m’impressionnait toujours autant, et ce jour là ne fut pas une exception. Une fois le ventre remplit de sucreries, nous montâmes dans sa chambre afin de pouvoir jouer à ce jeu dont il m’avait vanté les mérites, quelques heures plus tôt, en cours de biologie.

Henry’s House est le jeu typique de plateforme dans lequel vous devez avoir des nerfs d’acier pour arriver à vos fins. Et je pèse mes mots, car le moindre coup de joystick en trop ou en moins était fatal.

Le but du jeu est donc de récupérer tous les objets à l’écran sans toucher le moindre décor afin de faire apparaître une clef qui vous ouvrira la porte vers le niveau suivant. Chaque niveau contient une grande quantité de pièges et de mécanismes qui vous poussent à bien réfléchir avant de choisir votre chemin pour la collecte d’objets.

J’avoue que je trouvais ce jeu magnifique sur cette machine, les graphismes ainsi que l’animation étaient juste parfaits. Par exemple dans le premier niveau il y a trois chaussures sous lesquelles il vous faut passer sans vous faire écraser, la réalisation de ce piège est juste parfaite car si vous ralentissez ne serait-ce qu’une milliseconde, vous ne passez pas. Je trouvais ça vraiment bien ficelé.

© Turk182

Avec beaucoup de patience et un peu d’aide de mon ami Rodolphe, je passai le premier niveau et découvrais le suivant. Dans ce dernier, il faut également bien réfléchir de l’ordre dans lequel on veut ramasser les objets pour réussir à vider l’évier qui contient la clé de sortie sous l’eau.

Un des nombreux points forts de ce jeu était que cette fameuse clé apparaissait souvent à des endroits où nous étions déjà passés et cela nous obligeait donc à nous affronter une nouvelle fois au piège, comme les trois chaussures du premier niveau que l’on nous oblige à passer au moins deux fois pour pouvoir finir le niveau.

© Turk182

Bien évidemment, plus l’on avance dans les niveaux et plus ceux-ci sont coriaces et vicieux. Mais malgré une difficulté bien présente et un besoin de concentration souvent épuisant, je garde un excellent souvenir de ce jeu, qui une fois de plus, m’a fait découvrir la puissance de l’Atari 800XL, malheureusement pas assez plébiscitée face à une concurrence déjà bien en place sur le marché.