#Rétrogaming : tu te souviens… Freddy Hardest sur MSX
Freddy Hardest est un jeu vidéo d’action sorti en 1987 pour Amstrad CPC, Commodore 64, MSX, PC booter et ZX Spectrum par Dinamic Software en Espagne. Freddy Hardest est également le nom du protagoniste principal du jeu, qui est réapparu dans la suite Freddy Hardest in South Manhattan en 1989. Vous ne connaissez pas Freddy Hardest ? Pas de panique, vous n’êtes pas seul, et c’est le sieur Turk182 qui va vous en narrer l’histoire, sur MSX.
A l’ère de la 4K, du ray-tracing et des 60 (ou 120) fps, il est bon de se replonger dans nos jeux vidéo d’antan, ceux que l’on prend plaisir encore aujourd’hui à lancer sur NES, sur Master System, sur Super Nintendo, PC Engine ou encore sur un bon vieil ordinateur de l’époque. Un petit coup d’oeil dans le rétro(gaming), comme un petit voyage vidéoludique dans un passé lointain. Une chronique animée par Turk182, que l’on vous invite chaudement à découvrir sur son excellent « Rétroblog« .
Freddy Hardest, le playboy de l’espace !
Salut les vieux ! À chaque fois que je croisais un MSX, il fallait que je tombe sur un jeu que je ne connaissais pas et dont je devais en apprendre les mystères. Ce n’était pas un problème en soi, mais à cette époque des glorieuses années 80, j’aimais bien taquiner mon cousin en lui certifiant que mon Amstrad CPC était meilleur que son MSX. Ce jour-là, le jeu en question était Freddy Hardest.
Lorsque le repas de famille pris fin et que nos chers parents s’apprêtaient à refaire le monde devant quelques digestifs, mon cousin et moi-même nous éclipsâmes dans sa chambre afin de passer aux choses sérieuses. Jouer sur son MSX. Il me proposa Freddy Hardest qu’il venait tout juste de se procurer pour le week-end.
Un peu de mise en situation : Dans ce jeu vous incarnez un play-boy intergalactique nommé Freddy Hardest, agent spécial du contre-espionnage, qui après une nuit d’ivresse n’a rien trouvé de mieux à faire que de décoller avec son vaisseau spatial et jouer à éviter les météorites qui croisaient sa route. Avec les capacités physiques épuisées par l’alcool, il finit par en frapper un et son vaisseau s’écrasa sur la planète Ternat, où se trouvait la base ennemie de Kaldar.
Notre héros parvient donc à quitter le vaisseau mais se rend rapidement compte que celui-ci n’est plus en état de repartir et qu’il devra parcourir la surface de la planète, infiltrer la base ennemie et faire en sorte de le réparer pour quitter la planète en un seul morceau.
Mon premier réflexe a été de critiquer les graphismes, qui comme de coutume, étaient assez moches façon Spectrum. Mais mon cousin étant habitué à mes commentaires sordides, me passât le joystick pour que j’y joue avant de parler. J’ai donc été agréablement surpris pas l’animation et la facilité avec laquelle on bougeait dans le décor. Les sauts étaient super sympas car la gravité nous emmenait un peu où elle voulait, il fallait donc contrôler tout ça. Armé d’un pistolet laser il était assez facile de dégommer les vagues d’ennemis qui arrivaient de tous les côtés.
Le jeu est divisé en deux phase de chargement, la première vous vous baladerez à la surface en tirant sur tout se qui bouge. De plus vous devrez éviter en vous accroupissant une espèce de drone qui essaye de vous aplatir. Cela augmente donc la difficulté lorsque vous devrez sauter pour éviter les trous. J’avoue mettre pris au jeu assez rapidement car il résultait très agréable.
La deuxième phase est un peu plus compliquée. Le laser ne peut pas être utilisé tout le temps car il se réchauffe et prend quelques secondes à se recharger. Nous aurons donc des ennemis qui ne peuvent être éliminés qu’avec un combat au corps à corps, pas tellement facile.
Dans cette base il y a quatre vaisseaux de couleurs différentes (rouge, vert, bleu et blanc). Nous devrons chercher une batterie nucléaire, la charger dans le vaisseau que nous voulons et trouver les terminaux répartis dans la base pour connecter l’hyperespace et trouver la clé du capitaine pour décoller. Pas vraiment facile, c’est mon cousin qui était chargé de la deuxième phase.
Finalement, malgré ma mauvaise foi, j’ai passé une excellente après-midi avec ce Freddy Hardest. Ce n’est que beaucoup plus tard que je découvris la version Amstrad avec de la vraie couleur dedans. Mais ça c’est une autre histoire…