#Rétrogaming : tu te souviens… Dropzone, sur Atari 800XL
À la surface de Io, une lune de Jupiter, une base de recherche scientifique humaine est attaquée par des extraterrestres. Le joueur enfile un jetpack armé d’un laser, d’un dispositif de camouflage et de trois bombes à tête chercheuse. Cela afin de secourir les scientifiques et les ramener à la base. C’est le pitch de Dropzone, un jeu de 1984, édité par US Gold.
A l’ère de la 4K, du ray-tracing et des 60 (ou 120) fps, il est bon de se replonger dans nos jeux vidéo d’antan, ceux que l’on prend plaisir encore aujourd’hui à lancer sur NES, sur Master System, sur Super Nintendo, PC Engine ou encore sur un bon vieil ordinateur de l’époque. Un petit coup d’oeil dans le rétro(gaming), comme un petit voyage vidéoludique dans un passé lointain. Une chronique animée par Turk182, que l’on vous invite chaudement à découvrir sur son excellent « Rétroblog« .
Salut les vieux ! Cela faisait un bon bout de temps que je n’étais pas retourné chez mon ami Rodolphe, celui avec l’Atari 800XL. C’est donc en me retrouvant à ses côtés en cours de biologie que je m’invitai chez lui afin qu’il me montre ses derniers achats pour cette machine.
Comme un petit goût de Defender ce Dropzone
Après être passé chez moi pour me faire un bon sandwich au beurre cacao, j’enfourchai mon BMX et je dévalai les rues du village en direction la gare désaffectée. Une fois arrivé à destination nous prîmes quelques provisions puis nous sommes montés dans sa chambre. C’est là que je l’ai vu pour la première fois : Dropzone.
À cette époque je n’avais pas encore mon Commodore 64, j’y pensais seulement, je n’avais pour jouer que mon VG5000. Donc évidemment dès les premières minutes de jeu j’en suis tombé amoureux. Dropzone me rappelait énormément, dans son gameplay, à un jeu que j’avais adoré en borne d’arcade et sur Atari 2600 et qui s’intitulait Defender.
L’objectif était assez similaire, il fallait sauver des personnes, représentées par des petites boules bleues qui sont, selon la notice, des scientifiques, et nettoyer la zone de tout Alien. La similitude avec Defender était assez frappante, même écran titre, même décor, même tirs et gameplay identique.
Seulement Dropzone comportait quelques différences notoires. Par exemple vous ne pilotiez pas un vaisseau mais un humain équipé d’un Jetpack. Les scientifiques que vous ramassiez devaient être déposés sur une base bien spécifique et pas n’importe où à l’écran, ce qui compliquait votre tâche. Et puis il y avait surtout deux nouveautés bien sympathiques qui allaient nous faire improviser une partie multijoueur coopérative.
En effet les créateurs du jeu avaient prévu d’ajouter une cape d’invisibilité à temps limité ainsi que des supers bombes. Ces deux soutiens se déclenchaient grâce à des touches déterminées. Seulement appuyer sur des touches pendant que l’on pilote un Jetpac sur une planète infestée d’ennemis n’est pas chose facile. C’est pourquoi nous décidâmes d’un commun accord que celui qui ne pilotait pas se chargerait de déclencher ces soutiens si nécessaire.
La cape d’invisibilité vous permettait de passer outre les collisions avec les ennemis et donc de ne pas exploser comme une grosse merde avant d’avoir accompli votre mission. Le problème était que ce pouvoir diminuait avec son temps d’utilisation. Il fallait donc bien gérer et l’utiliser uniquement dans les moments de gros stress. Inutile de vous dire que nous hurlions comme des veaux pour que l’autre l’active ou le désactive.
Les supers bombes quant à elles nettoyaient tout ce qui se trouvait à l’écran, très pratique lorsque nous étions encerclés d’aliens. Le problème était qu’elles n’étaient qu’au nombre de trois. Il fallait, là aussi, avoir une gestion de celles-ci très pondérée.
Finalement, Dropzone s’est avéré une grande découverte sur cet Atari 800XL. Je recroiserai son chemin plus tard lorsque j’aurai enfin mon Commodore 64.