#Rétrogaming : tu te souviens… Donald Duck Lucky Dime Caper sur SEGA Game Gear
Lancé au tout début des années 1990, The Lucky Dime Caper starring Donald Duck est un jeu exclusivement proposé du côté de chez SEGA, avec une disponibilité sur Master System et sur Game Gear. Un jeu de plateformes traditionnel, qui permet au joueur de prendre le contrôle du canard énervé de Disney, qui va devoir sauver ses neveux Fifi, Riri et Loulou, enlevés par la vile Miss Tick. Et c’est évidemment Turk182 qui s’en souvient pour nous.
A l’ère de la 4K, du ray-tracing et des 60 (ou 120) fps, il est bon de se replonger dans nos jeux vidéo d’antan, ceux que l’on prend plaisir encore aujourd’hui à lancer sur NES, sur Master System, sur Super Nintendo, PC Engine ou encore sur un bon vieil ordinateur de l’époque. Un petit coup d’oeil dans le rétro(gaming), comme un petit voyage vidéoludique dans un passé lointain. Une chronique animée par Turk182, que l’on vous invite chaudement à découvrir sur son excellent « Rétroblog« .
La belle époque Disney chez SEGA
Salut les vieux ! J’ai toujours été attiré par les licences de Donald, que ce soit sur Master System, Megadrive ou encore Game Gear. Je pense que cela vient du fait que j’ai toujours aimé les Picsou Magazine, dont je continue à me délecter grâce à mon iPad et grâce aussi aux intégrales de Don Rosa que je collectionne.
En 1993, j’étais toujours fasciné par ma Game Gear, cela faisait quelques mois déjà que je l’avais achetée, et elle me suivait partout. Surtout qu’à cette même époque j’étais rentré dans un groupe de musique appelé SO… Et que les concerts, suivis des sessions d’enregistrements studio, étaient de plus en plus fréquents car nous venions de gagner les Class’Rock 1993, je jouais donc souvent à la console pendant les temps morts.
C’est en faisant quelques courses au supermarché du coin que je vis The Lucky Dime Caper Starring: Donald Duck, je n’hésitai pas une seconde et le mis dans mon caddie. Je me souviens avoir joué mes premières parties lors des balances de la fête de la musique d’Aix en Provence, où ce soir là nous devions nous produire sur les marches du palais de justice. Après en avoir fini avec les réglages sonore de mes tambours, je me retirai dans un coin et sorti ma console accompagnée donc de mon nouveau Donald.
Un peu de Quackshot, mais pas trop
The Lucky Dime Caper partage certains éléments avec ‘Quackshot’, un jeu que j’adorais sur Megadrive, comme par exemple la carte du monde qui nous permet de choisir l’ordre dans lequel faire face aux différents tableaux ou encore l’avion que nous utilisons pour nous déplacer d’un endroit à un autre. Cependant, les similitudes entre les deux jeux ne vont pas beaucoup plus loin, et c’est finalement une version un peu simplifiée du jeu MegaDrive.
Les mécanismes sont les habituels de ce genre de jeux, mais que demander de plus ? Nous voyageons avec Donald dans différents tableaux, en sautant ou marchant sur les ennemis, en évitant les pièges et en affrontant des boss dangereux à la fin de chaque phase. Pour en venir à bout de nos ennemis nous ne compterons pas seulement sur les pieds de Donald mais également sur une deuxième arme pour nous aider : un grand maillet en bois que Donald utilisera pour écraser ses ennemis à bout portant.
Dans la version Master System, cette arme disparait si nous sommes touchés par quelque chose et nous devrons en trouver un autre si nous voulons l’utiliser à nouveau. Cela ne se produit pas dans cette version Game Gear, puisque votre maillet vous accompagnera jusqu’à la fin, que vous soyez touché ou non par des ennemis. A ce sujet, comme beaucoup de jeux d’époque, The Lucky Dime Caper se termine en quelques dizaines de minutes seulement.
Malgré quelques petites différences avec les versions consoles de salon, il en résulte un jeu très réussi comme la série des Mickey. On s’attache facilement à ce personnage grincheux, la difficulté est super bien gérée et puis c’était vraiment le pied de pouvoir s’amuser comme ça pendant que les autres membres du groupe bossaient sur leur son. Et comme toujours, vous pouvez retrouver l’intégralité de notre chronique #rétrogaming à cette adresse.