#Rétrogaming : tu te souviens… Contra (Probotector) Hard Corps sur SEGA Megadrive ?
Dans les années 1980/90, le développeur Konami se forge une solide réputation sur consoles, après avoir séduit les férus d’arcade. Véritable gage de qualité, les jeux Konami sont des « valeurs sûres », avec notamment Castlevania, mais aussi des jeux comme Sunset Riders ou encore Tortues Ninja. A cela s’ajoute une autre licence : Contra, connue sous l’appellation Probotector en Europe. Et alors que le tout nouveau Contra: Opération Galuga vient de sortir (et que notre test est à retrouver ici), on évoque le « Contra de la Megadrive » avec Turk182.
A l’ère de la 4K, du ray-tracing et des 60 (ou 120) fps, il est bon de se replonger dans nos jeux vidéo d’antan, ceux que l’on prend plaisir encore aujourd’hui à lancer sur NES, sur Master System, sur Super Nintendo, PC Engine ou encore sur un bon vieil ordinateur de l’époque. Un petit coup d’oeil dans le rétro(gaming), comme un petit voyage vidéoludique dans un passé lointain. Une chronique animée par Turk182, que l’on vous invite chaudement à découvrir sur son excellent « Rétroblog« .
Contra/Probotector : l’autre valeur sûre de Konami !
Salut les vieux ! L’autre jour alors que je m’étais installé pour faire une bonne sieste, comme il est de coutume en Espagne, je me suis mis à feuilleter mon Retrogamer Magazine, histoire descendre doucement mais surement dans les bras de Morphée. Seulement, voilà que je tombe sur un article vachement intéressant qui met en valeur le jeu Contra sur ses différentes plateformes.
J’ai connu Contra sur Amstrad CPC, il s’appelait alors Gryzor. La saga déboula ensuite sur NES et Super Nintendo, avec l’inoubliable Contra III The Alien Wars (ou Super Probotector Alien Rebels chez nous). Mais j’ignorais que ce jeu avait également été porté sur SEGA Megadrive. En effet, celui-ci s’appelle Contra: Hard Corps.
Le jeu est bien évidemment ce que l’on appelle un run & gun, et respecte bien l’idée des Contra précédents. On y retrouve des tirs excessif et plein d’améliorations d’armes qui en feront jouir plus d’un. Vous aurez aussi bien entendu droit à d’énormes Boss tout moches qui ne vous veulent que du mal.
L’histoire est vraiment bien pensée et assure une immersion totale. De plus l’action est vraiment très bien représentée, ça pète de partout, ça explose dans tous les sens, du pur bonheur. On se rend bien compte de la grande puissance, et de la dimension « arcade » dont était dotée la 16 bits de SEGA.
Á part du scrolling horizontal il y a aussi des séquences qui se passent en vue façon Mode 7, ce qui évite donc la monotonie des jeux à scrolling horizontal. Bref, cette version est vraiment très bien réalisée et mérite toute votre attention.
A noter qu’il ne s’agit aucunement d’un quelconque portage de la version Super Nintendo, mais bien d’un épisode inédit de la saga Contra, et donc exclusif à la Megadrive de SEGA.
Sachez qu’il existe également une version européenne, dans laquelle (comme c’était le cas sur NES puis sur Super Nintendo) les humains ont été remplacés par des robots, pour une question éthique, il s’est vendu chez nous sous le nom de Probotector.
Rappelons d’ailleurs que si vous souhaitez vous replonger dans les Contra d’époque, (sans avoir à vendre votre appartement pour les acheter), il existe une excellente compilation baptisé Contra Anniversary Collection (dont notre test est à retrouver ici), qui permet de retrouver la version arcade de Contra. A cela s’ajoute la suite, Super Contra, sans oublier les versions NES et Famicom de Contra. On y retrouve aussi Super C, Contra III The Alien Wars, ainsi que son pendant européen Super Probotector Alien Rebels, sans oublier Operation C (sur GameBoy) et ce Contra Hard Corps/Probotector sur MegaDrive.