#Rétrogaming : tu te souviens… Choplifter (SEGA) sur borne arcade
Développé par Dan Gorlin, Choplifter est un shoot’em up plutôt atypique, dans lequel le joueur se glisse dans la peau d’un pilote d’hélicoptère. Un jeu qui adopte une vue de côté à défilement horizontal, et dont l’objectif est de délivrer des otages emprisonnés dans des casernes en territoire ennemi, tout en affrontant les ennemis à l’écran. Un jeu porté ensuite sur arcade par SEGA, sans oublier des portages sur NES et Master System (entre autres).
A l’ère de la 4K, du ray-tracing et des 60 (ou 120) fps, il est bon de se replonger dans nos jeux vidéo d’antan, ceux que l’on prend plaisir encore aujourd’hui à lancer sur NES, sur Master System, sur Super Nintendo, PC Engine ou encore sur un bon vieil ordinateur de l’époque. Un petit coup d’oeil dans le rétro(gaming), comme un petit voyage vidéoludique dans un passé lointain. Une chronique animée par Turk182, que l’on vous invite chaudement à découvrir sur son excellent « Rétroblog« .
Choplifter, de l’arcade à la Master System en passant par le Commodore 64
Salut les vieux ! L’autre jour sur ma page de Facebook, j’ai fait un petit post sympathique sur les jeux qui nous défoulent lorsque l’on a eu une belle journée bien merdique. Alors il y avait un peu de tout dans les réponses, surtout beaucoup de styles de jeux différents. Et puis une personne m’a mentionné Choplifter.
Alors personnellement, Choplifter est le jeu qui me stresse à un point que vous ne pouvez pas imaginer. Et pourtant j’adore ce jeu.
J’ai connu Choplifter au milieu des années 80, dans la salle de jeux de mon village. En effet, Flip’84 avait décidé de renouveler quelques bornes, c’est donc lors d’un beau mercredi après-midi que je le testai pour la première fois.
Pour ceux qui ne connaissent pas le jeu, il faut savoir que Choplifter est particulièrement addictif. Vous allez devoir sauver le maximum de prisonniers enfermés dans leurs baraquements et les ramener sain et sauf dans votre base. Le problème est qu’il faudra faire tout cela en évitant les avions ennemis, les lance-roquettes au sol ainsi que les tanks.
La difficulté résidera dans le maniement de votre hélicoptère qu’il faudra faire avec brio afin de pouvoir tirer au sol, devant vous, mais à ce moment-là vous ferez du surplace, et finalement pour abattre les tanks, vous devrez vous tourner face à l’écran pour lâcher des bombes. Et pour en rajouter une couche, il faudra faire attention de ne pas tirer sur les prisonniers sinon vous les tuerez.
Vous voyez, c’est stressant n’est-ce pas ? Bref, c’est donc sur borne d’arcade que je me suis ruiné. J’adorais ce jeu et je voulais toujours aller plus loin.
Ma deuxième rencontre avec celui-ci fut sur Commodore 64. Pendant les longues recréations, j’en avais parlé à mon ami Boulie. Il était ensuite venu m’accompagner dans la salle d’arcade pour l’essayer. Il ne fallut pas longtemps pour le convaincre. Quelques semaines plus tard, il acheta le jeu et m’invita chez lui pour y jouer. Nous avions été très déçus. Les graphismes étaient très pauvres, les décors inexistants, il faut dire que c’était le début des jeux sur cette machine et ils n’étaient pas tous réussis.
Malgré tout, nous retrouvions bien le stress qui le caractérisait et puis le fait d’y jouer gratuit était déjà très sympa.
Ma troisième rencontre avec Choplifter a été chez mon cousin sur sa SEGA Master System. Lorsque j’ai vu la jaquette sur la table du salon, je le suppliais pour me laisser y jouer. Cette version était juste parfaite, très proche de la version arcade, je retrouvais déjà les sensations connues quelques années auparavant sur la borne du même nom.
Finalement, Choplifter est devenu un classique connu de tous. J’avoue que je continue à insister mais sa difficulté, couplée à mon âge grandissant, fait que je me stresse encore plus et je pense que si je dois mourir un jour d’une attaque cardiaque cela sera devant ce jeu.