#Rétrogaming : et vous, c’est quoi votre nostalgie du « jeu vidéo d’avant » ?

Dis, c’est quoi la nostalgie ? Pour certains, il peut s’agir du mal du pays, pour d’autres, c’est une forme de regret mélancolique, d’une chose révolue ou parfois même de ce qu’on n’a pas eu la chance de connaitre. Chez les (vieux) joueurs, c’est aussi parfois une forme de désir insatisfait, que l’on s’efforce à combler quelques années plus tard en achetant (ou en rachetant) les consoles et autres jeux de notre enfance.

A l’ère de la 4K, du ray-tracing et des 60 (ou 120) fps, il est bon de se replonger dans nos jeux vidéo d’antan, ceux que l’on prend plaisir encore aujourd’hui à lancer sur NES, sur Master System, sur Super Nintendo, PC Engine ou encore sur un bon vieil ordinateur de l’époque. Un petit coup d’oeil dans le rétro(gaming), comme un petit voyage vidéoludique dans un passé lointain. Une chronique animée par Turk182, que l’on vous invite chaudement à découvrir sur son excellent « Rétroblog ».

La nostalgie refait surface quand le présent n’est pas à la hauteur du passé ?

Salut les vieux ! Au tout début des années 1980, j’ai eu un Videopac. Quelques années plus tard, je l’ai vendu pour laisser place à un VG5000. Ces mêmes années, je bouffais du chewing-gum en tube, du lait concentré et du Tang à la petite cuillère, des barquettes de frites avec Ketchup à la piscine municipale en écoutant Indochine dans mon Walkman, et je sonnais aux portes pour emmerder le voisinage. Et si c’était à refaire… je n’hésiterais pas une seconde.

Beaucoup de personnes sur les réseaux sociaux ont du mal à accepter que l’on puisse encore trouver un certain plaisir à jouer sur de vieilles machines, et qui plus est sur celles citées au-dessus. Il m’est arrivé, pas souvent heureusement, d’essuyer quelques commentaires désagréables comme « Ah bon, il y a de bons jeux sur VG5000 ? » ou encore « Comment fais-tu pour jouer avec une daube comme le Videopac ? ».

Je pense que nombre de ces personnes oublient que si nous sommes là sur des groupes ou autres de Retrogaming, c’est par pure nostalgie. Et la nostalgie c’est comme le reste, ça se respecte car elle est unique à chaque individu. Ma nostalgie ludique commence très tôt, en 1980 et je ne peux pas nier que ces jeux, peut être insignifiants pour certains, m’ont énormément amusé lorsque je vivais dans un petit village en bordure du Lubéron, là même où s’emmerder était un sport régional.

Bien évidemment, tout au long de mon parcours de joueur j’ai connu bien mieux que le Videopac et le VG5000. Toujours est-il que les premiers jeux qu’ils m’ont proposés m’ont marqué, ils sont restés gravés dans ma mémoire et y rejouer 40 ans plus tard, c’est une bouffée d’oxygène pur.

Nous n’avons pas tous le même parcours, je vous en ai souvent parlé dans mes articles, le public de ce blog est d’une tranche d’âge assez variée et c’est d’ailleurs son point fort car les débats sont très intéressants tant que ceux-ci sont faits dans le respect et sans jugement.

Ce public est composé de ceux pour qui le rétrogaming commence avec les machines 16 bits (Super Nintendo et SEGA Megadrive notamment) puis de ceux qui, comme moi, vont bientôt se faire vacciner et pour qui le rétrogaming commence avec l’arrivée de Pong pour leurs 10 ans. Une différence d’âge qui apporte plein de bonnes choses.

Alors oui, je clame haut et fort que je joue avec toujours autant de plaisir sur mon (ou ma) Videopac et mon VG5000, que j’écoute toujours Murray Head, Téléphone et Talk Talk, que je charge encore mes jeux avec des cassettes et que je regarde tous les après-midi Hélène et les Garçons suivi de Berverly Hills 90210 sur AB1. Voilà !