Pourquoi j’ai (déjà) vendu ma Nintendo Switch Lite ?
Faut-il acheter la Nintendo Switch Lite ?
Vous le savez sans doute, depuis quelques semaines, Nintendo propose en boutiques une déclinaison Lite de sa Nintendo Switch. Une machine à vocation 100% nomade, de conception monobloc, sans la moindre possibilité de détacher les joy-con. Impossible également de relier la console à une Smart TV, bref, une vocation exclusivement nomade pour cette Nintendo Switch Lite.
Ainsi, pour beaucoup de joueurs, détenteurs ou non de Nintendo Switch, la question de faire l’acquisition (ou non) de cette nouvelle version Lite s’est rapidement posée. Si certains ont sauté le pas pour disposer d’une console « de salon », et d’une Nintendo Switch Lite pour les sessions nomades, d’autres, plus raisonnables, ont fat le choix de conserver leur « ancienne » Switch. D’autres ont également été pris par la « hype », et on fait l’acquisition de la console… pour la revendre le lendemain. C’est le cas de Monsieur Pxl.
Rappelons qu’il existe une manière très simple de différencier la « nouvelle » Nintendo Switch (celle qui dispose d’une autonomie boostée), de l’ancien modèle, et ainsi éviter de vous tromper pour les fêtes de Noël qui approchent.
Faut-il revendre la Nintendo Switch Lite ?
Il y a encore quelques mois, je n’aurais pas posé la question. Le fait d’être devenu minimaliste me pose beaucoup de questions sur mes pratiques. J’ai acheté la première Nintendo Switch le jour de sa sortie et j’en étais très heureux. Pourtant, quand la petite soeur toute colorée est arrivée, je n’ai pas pu m’empêcher de m’y intéresser. L’intérêt pour la nouveauté touche chacun de nous.
J’ai pu essayer la petite Switch lors du Paris Games Week 2019 alors qu’elle faisait tourner The Witcher 3. Évidemment , un jeu maintes fois primé visant à montrer à quel point cette petite console en avait dans les tripes.
Ah purée le coup de cœur d’avoir la Switch lite dans la main j’ai beaucoup trop kiffé! Et The Witcher tourne teeeeeellement bien!! @ParisGamesWeek @THMMagazine pic.twitter.com/UTZpbYzwxv
— Monsieur Pix (@Monsieur_Pix) October 29, 2019
Le processus d’achat était enclenché. L’envie irrépressible de posséder l’objet était installée en moi. La recherche de dopamine et du plaisir immédiat ont été plus forts que moi. “On ne désire que ce dont on manque” c’est-à-dire ce dont on a besoin (Platon, Le Banquet (199 d-200 e).
Au départ, je me suis dit « je n’ai pas besoin de cette Switch Lite ». En effet, l’utilisation de ma Switch classique s’arrêtait au mode docké car j’apprécie surtout l’expérience sur grand écran. Il n’apparaissait donc pas opportun ni logique de se tourner vers une solution totalement portable. Et pourtant, la considération pour cette petite console s’était installée dans ma tête sans faire de bruit…
Et croyez-le ou non, j’ai fini par acheter la Switch Lite noire en pleine possession de mes moyens. Avec le recul, c’est un achat compulsif que je regrette profondément.
Il y a bien une différence entre désir et besoin mais en sommes-nous conscients ? Sommes-nous capables de faire la différence et d’éviter les achats compulsifs ? Ajoutons à cela la preuve sociale qui rend nos décisions dépendantes de l’avis des autres et vous obtenez des achats que vous regrettez.
Cette réflexion d’un geek minimaliste est à lire en entier sur monsieurpxl.fr.