Under Defeat est un shoot’em up, originellement lancé sur Naomi, puis porté (avec brio) sur une certaine SEGA Dreamcast en 2006. Le jeu permet à un ou deux joueurs de se glisser dans la peau de pilote d’hélicoptère, au travers d’un shoot en vue de dessus à scrolling (principalement) vertical. Côté gameplay, le jeu permet de pivoter à 45° vers la gauche et la droite avec l’hélicoptère, les mouvements étant bloqués lorsque l’utilisateur fait feu. A cela s’ajoutent évidemment les indispensables bombes, mais aussi des modules qui accompagnent le joueur, avec la possibilité de switcher entre trois modules distincts (mitrailleuse, bombe lourde et lance-roquettes).
Under Defeat, le (re)retour en 2025 !
Déjà extraordinaire en 2006 sur Dreamcast, Under Defeat avait fait les frais d’une réédition HD Deluxe Edition sur Xbox 360 et PS3, avec une meilleure résolution, de nouveaux modes de jeux etc etc… En 2025, ce même Under Defeat est (encore) de retour, cette fois sur nos PS5, Xbox Series et Nintendo Switch. Une édition encore plus ultime, qui reprend les principales nouveautés de la version HD, avec toutefois quelques petites nouveautés, mais aussi un affichage toujours plus fin (sur PS5).
En effet, voilà quelques jours maintenant que l’on a pu essayer (et terminer) cet Under Defeat 2025. Globalement, côté interface, l’expérience reste très (très) similaire à ce que propose la précédente réédition.
Il est possible de jouer en mode Arcade, en mode New Order, en mode New Order Plus, sans oublier la possibilité de déverrouiller des modes Extra (mode inversé), ainsi qu’une tonne d’options pour personnaliser l’affichage comme on l’entend. A ce sujet, le mode New Order propose toujours un affichage 16:9, mais ce n’est pas celui que l’on retiendra en réalité.
En effet, à nos yeux, Under Defeat vaut le coup… pour Under Defeat. Comprenez par là la version Arcade du jeu de base. Là, on retrouve l’expérience originelle, avec trois niveaux de difficulté et la possibilité de s’octroyer davantage de vies pour se faciliter l’aventure.
Car oui, comme tout bon shooter, Under Defeat est un jeu exigeant, pas forcément difficile en réalité comparé à d’autres, mais un minimum exigeant et tactique.
En effet, pour venir à bout des 5 missions du jeu, il faudra évidemment éviter les tirs ennemis, tout en prenant le soin d’opter si possible pour le module le plus adapté à telle ou telle situation. Ce dernier peut être lancé une fois la jauge au bas de l’écran remplie (ce qui nécessite de ne plus tirer pendant une ou deux secondes), sachant que le module a besoin d’un léger temps de refroidissement après usage. Bien sûr, cela demande un minimum de pratique, et à ce niveau, la marge de progression d’Under Defeat est assez énorme (en plus d’offrir un continue supplémentaire à chaque nouvelle heure de jeu).
Visuellement, le jeu est incontestablement plus nette, plus précis que les précédentes versions, et non, contrairement à la version PS3, cet Under Defeat 2025 ne rame absolument jamais. Y compris d’ailleurs lors de l’explosion des bombes (qui nettoient tout l’écran), ni même lors de celle des boss, ce qui enlève peut-être un peu le côté dramatique de cette dernière en vrai (mais c’est un détail).
A noter qu’il ne nous a pas été possible de tester la version Nintendo Switch, mais outre une résolution moindre, il semblerait que cette dernière soit sujette également à de nombreux ralentissements.
Graphismes et durée de vie
Sur Dreamcast, le jeu avait un vrai je ne sais quoi de « next-gen », et cette nouvelle mouture reste encore très impressionnante aujourd’hui. C’est « réaliste », c’est organique, les explosions sont superbes, tout comme le souffle de ces dernières, sans oublier les explosions des ennemis et des boss, ainsi que certaines trouvailles, comme le démarrage du tout dernier niveau, toujours aussi incroyable. Les musiques sont elles aussi de la partie, avec la possibilité d’opter pour quatre types de bande-son.
Côté durée de vie, comptez moins d’une heure pour voir le bout d’Under Defeat. C’est court certes, mais c’est un shoot’em up. De plus, une fois bouclé, le jeu permet de rejouer en mode Miroir, sans compter les New Order et New Order+ qui offrent de nouvelles expériences.
Un tableau des scores est également de la partie, et comme dans tout bon shoot’em up, l’intérêt réside aussi dans le fait d’essayer de boucler le jeu avec un seul et unique crédit.
En ce qui nous concerne, on a adoré se replonger dans Under Defeat, quand bien même il nous arrive régulièrement de relancer le jeu sur Dreamcast. On profite ici d’un affichage plus moderne, peut-être même un chouia trop net en réalité parfois, avec des textures joliment retravaillées et d’autres beaucoup moins (ce qui a tendance à faire ressortir certains détails plus anciens), mais surtout d’une fluidité à toute épreuve, au grand dam sans doute de certains pour qui les énormes ralentissements du jeu d’origine font partie du charme de ce dernier.
De plus, Under Defeat ne fait pas partie de ces shoots insurmontables, et c’est vraiment un pur plaisir de que d’en (re)venir à bout. A tester si vous aimez un tant soit peu le genre donc.