Est-ce que cela vaut le coup de passer à la PS5 Pro ? Qu’est-ce qu’elle apporte réellement par rapport à une PS5 Slim (ou pas) classique ? Est-ce que SEGA c’est toujours plus fort que toi ? Qui c’est le plus fort entre l’hippopotame et l’éléphant ? Dans cette vidéo, on va tout vous expliquer de façon claire et honnête, comme d’habitude. C’est Monsieur Pixel qui s’est offert la PS5 Pro par ses propres moyens. La console ne nous a donc pas été fournie par Sony, alors n’attendez pas de lui qu’il dise autre chose que ce qu’il pense réellement. Et, tout comme il est fanboy Apple et a adoré le Pixel 9 Pro de Google, il est joueur Xbox Series X aussi. C’est parti !
Vous le savez sûrement, la PS5 Pro (ce n’est pas la PS6), c’est une PS5 plus puissante que le modèle d’origine et que la déclinaison Slim. La promesse de Sony, c’est de profiter ici de jeux plus aboutis, avec des améliorations automatiques parfois, mais aussi (et surtout) des améliorations en provenance de mises à jour dédiées à cette même PS5 Pro.
Du côté de chez Sony, on a d’ores et déjà annoncé pas moins de 50 jeux améliorés pour la PS5 Pro. « De plus, certains jeux PS5 n’ayant pas obtenu la désignation complète “Amélioré pour la PS5 Pro” peuvent tout de même proposer des améliorations notables via des mises à jour. Astro Bot et Helldivers 2 en sont un parfait exemple » indique le géant nippon.
La PS5 Pro au déballage
Au déballage, la PS5 Pro arbore une combinaison de couleurs blanche et noire, similaire à la PS5 standard, avec des courbes élégantes et une allure moderne. Alors sa ressemble toujours un routeur mais en plus petit cette fois. Une des principales différences visuelles est l’ajout de bandes noires au centre de chaque côté de la console, offrant un contraste esthétique et une apparence plus agressive je trouve. Comme la PS5 Slim, la PS5 Pro est dotée de plaques latérales amovibles, permettant une personnalisation aisée et l’ajout de faceplates personnalisées (mais elles ne sont pas compatibles entre elles concernant la partie supérieure).
Avec un poids de 3,1 kg, elle est légèrement plus légère que la PS5 classique, et la console est équipée de deux ports USB-C à l’avant et de deux ports USB-A à l’arrière. Bien sur on retrouve aussi le port HDMI, Ethernet et l’alimentation. Et oui, tous les branchements de la PS5 Pro sont identique à ceux de la PS5 classique.
Bien que la PS5 Pro soit une console entièrement numérique, elle est compatible avec le lecteur de disque externe de Sony, permettant aux utilisateurs de lire les jeux physiques. Premier point de scandale ici : c’est en option et ça coute 120 euros. Bon, Sony a eu l’intelligence de mettre un SSD de 2 To sur cette ps5 pro et ça fait plaisir même si ça fait bien longtemps que certains avaient déjà changé le SSD de leur PS5.
Au niveau des performances technique, Sony promet un ray tracing amélioré des performances doublées voire triplées sur certains jeux, une gestion de la 4K native à 60 FPS et possibilité d’upscaling 8K. Le changement majeur réside dans le GPU, la puce graphique qui bénéficie désormais de 67 % d’unités de calcul supplémentaires par rapport à celui de la PlayStation 5. Auant à la mémoire, elle offre une vitesse accrue de 28 %.
Résultat : une amélioration globale avec un rendu jusqu’à 45 % plus rapide en jeu. Ça fait beaucoup de chiffre quand même mai ça ne s’arrête pas là puisque Sony présente aussi pour la première fois le PSSR qui est le Spectral Super Resolution qui permet d’upscaler les images grâce à l’intelligence artificielle. En fait c’est comme le DLSS de Nvidia ou le FSR d’AMD.
Et ça donne quoi en jeu cette PS5 Pro ?
Alors, ça donne quoi en jeu. car c’est ça qui nous intéresse plus que tous les détails techniques que je viens de donner. On a la même expérience de jeu que précédemment avec la dual Sense toujours aussi top qui propose les meilleurs sensations manettes en main toutes console confondu. L’interface est fluide, assez bien agencée et toujours en 4k. On retrouve ses jeux sur la barre du haut avec maintenant la possibilité de personnaliser son sous menu comme bon nous semble.
Comme évoqué plus haut, il faut savoir que tous les jeux PS5 classique tournent sur PS5 Pro mais certains ont la capacité Game boost qui promet un meilleur rendu en jeu. Je vous le dis en réalité, c’est totalement vrai. Alors il faut attendre que les éditeurs mettent à jour leur jeu pour la nouvelle console mais on a déjà plus de 50 jeux améliorés pour PS5 Pro. C’est plus ou moins perceptible selon les jeux, mais l’évolution est bien là.
Et les gars je vous le dit, la fonction game boost est incroyable quand le jeu est compatible. J’ai relancé Gran Turismo 7 qui s’affiche maintenant en 4k120 FPS en jeu comme en ralenti, c’est une folie pour une console. Même un Horizon Zero Dawn qui bénéficie de Game boost ressemble maintenant a un jeu PC avec les graphismes au maximum, mais sur écran géant et depuis son canapé.
Par rapport à la PS5 classique, le gap est vraiment perceptible, les jeux font encore plus next-gen alors qu’on est sur une console qui a 4 ans. Alors oui, la version Pro est un regain de puissance en attendant la PS6 comme ce que Sony fait depuis la PS4, mais avec les nouvelles technologie et l’Intelligence artificielle, l’avenir semble sympa pour les joueurs consoles.
On a toujours la possibilité de choisir entre les modes fluidité ou résolution sauf que sur certain jeux, on a maintenant les modes résolution Pro qui permette d’avoir le ray tracing activé, mais sans être bloqué à 30 fps mais plutôt vers 40/50 fps en fonction du jeux. C’est plus agréable il faut le reconnaitre.
Alors certes, le prix est (trop) élevé, mais en fait, ce qu’il faut comprendre c’est que pour la première fois, une console de jeu grand public devient une console de niche (et de riche ?). Un bien ou un service de niche à des caractéristiques qui intéressent un sous-groupe d’un marché particulier. Un produit de niche typique se distinguera facilement des autres produits et sera également fabriqué et vendu pour des utilisations spécialisées au sein de son marché de niche correspondant. Et en fait la PS5 Pro s’adresse aux clients de niche qui peuvent en tirer le maximum, c’est à dire majoritairement ceux qui ont une télé qui correspond à ce produit. Un peu comme ceux qui ont besoin d’un iPhone 16 Pro finalement, en lieu et place d’un iPhone 16 standard.
Pour faire simple, la PS5 Pro (et surtout son prix de 800 euros) ne vaut pas le coup si vous n’avez pas l’équipement nécessaire. C’est comme si vous aviez une Ferrari mais que vous étiez limité à 90 km/h. Vraiment, si vous n’avez pas l’écran correspondant, gardez votre PS5 classique ou votre PS5 Slim. J’ajoute à cela le lecteur à greffer à la console, sans quoi vous ne pourrez pas jouer à vos jeux déjà dans votre meuble. Je ne vois pas l’interêt.
Moi je suis minimaliste et je joue principalement en digital. C’est pas un problème même si j’ai encore quelques jeux à finir en format physique. Je ne peux pas y jouer pour l’instant. Même au récent Star Wars Outlaws, qui fait partie de ces jeux ayant profité d’un boost PS5 Pro.
Alors, la PS5 Pro, on regrette notre achat ou pas ?
C’est indéniable, la PS5 Pro a des avantages et des inconvénient. Elle s’adresse aux gamers exigeants qui ont l’équipement dédié, aux amateurs de graphismes et même aux utilisateur de réalité augmentée.
Elle s’adresse tout simplement à ceux qui veulent la meilleure expérience possible sur PlayStation. Evidemment, pour les autres, attendez la PS6.
Au niveau des inconvénients, le prix est vraiment trop élevé en mi-génération et avec si “peu” d’améliorations. Soyons clairs, la PS5 fait encore et toujours très bien le travail. Devoir acheter un lecteur supplémentaire pour jouer à ses jeux déjà dispo est aussi vraiment ridicule, et ça en dit long sur la stratégie de Playstation, voire de l’industrie du jeux vidéo en général.
Après, je ne peux pas vous dire vraiment si c’est un achat justifié ou non car ca dépend des moyens et des envies de chacun. En soit, la PS5 Pro est un mauvais deal, mais ça reste subjectif. Ça ne l’est pas pour celui qui veut et qui peut se l’acheter, et qui profitera d’une expérience PS5 incontestablement optimisée. Et c’est aussi ça qui est bien finalement, chacun est libre de faire ce qu’il veut…