Un marché automobile en demi-teinte
Petite forme pour le marché automobile français en février. Avec un recul de près de 3%, ce ne sont que 161 885 véhicules qui ont trouvé acquéreurs le mois dernier. Mais mise à part cette fausse note, le cumul provisoire du marché automobile français reste positif avec une progression de 3,2% menant à près de 315 000 immatriculations.
Les constructeurs français sont les grands perdants en février. La part de marché des constructeurs nationaux est passée de 53,7% à 52%. C’est Peugeot qui accuse le plus le coup avec un retrait de 8% de ses ventes, tandis que Renault cède 6% et Citroën limite la chute avec seulement 3% de baisse. A contrario parmi les très bons élèves sur le marché automobile, on peut citer Volvo et Infiniti (+28%) ou encore Seat (+27%).
Au global, les voyants restent au vert pour la plupart des constructeurs du top 10. Cela est néanmoins plus délicat pour Volkswagen (-7,1%) dont on attend la nouvelle génération de Polo ou encore de Nissan (-7,9%) dont l’effet nouveauté Micra ne se fait pas encore ressentir. En revanche, c’est le carton plein pour Fiat (+14,8%) et Ford (+14,6%). Toyota est aussi en forme (+21,7%) grâce aux bons résultats de son nouveau C-HR.
Du côté des modèles les plus vendus sur le marché automobile, la Renault Clio reste fermement accrochée à sa place de leader. Mais la Peugeot 208 reste en embuscade, espérant bien cette année la dépasser. Notons parmi les bonnes surprises, le Peugeot 2008 et Peugeot 3008 qui permettent au constructeur d’être respectivement leader sur le segment des B-SUV et C-SUV. DS est à la peine avec seulement 1 600 DS 3 qui ont trouvé acquéreurs. Vivement le soutien de son grand-frère, le DS 7 Crossback pour booster les ventes de la marque.
Le règne du diesel est bel et bien fini chez nous en France. En regardant les chiffres, le niveau des ventes de véhicules diesel et essence n’a jamais été aussi proche. Il est fort à parier que l’essence dominera les ventes cette année, une première depuis plusieurs décennies sur notre marché automobile.
Pour le moment, l’explosion des ventes de véhicules essence n’impacte pas les émissions moyennes de CO2 en France. Avec 110,2 g/km de CO2, la France figure parmi les meilleurs élèves en la matière (5ème place).