Test The Elder Scrolls : Skyrim Special Edition PS4

Retour à Bordeciel !

La neige commence doucement à tomber sur les plaines balayées par les bourrasques. Le froid mordant agresse notre peau. La progression se fait de plus en plus difficile. Soudain, un cri perçant déchire le ciel. Surgissant des nuages, un dragon de sang fonce vers vous la gueule ouverte et les yeux dévorés par la rage. Pas de doute, nous sommes arrivés en Bordeciel.

On ne présente plus The Elder Scrolls : Skyrim, sorti fin 2011 sur PC/PS3/Xbox 360, le 5ème opus de la saga The Elder Scrolls qui nous emmène dans la région du nord de Tamriel, là où les montagnes côtoient la toundra. C’est dans cet univers dangereux peuplé de braves nordiques biberonnés à l’hydromel, de loups, de géants, de trolls et de dragons que notre personnage va évoluer. Mage-guerrier bréton, loup-garou cannibale, seigneur vampire rougegarde, toutes les styles de personnage sont possibles. Replonger dans le jeu après 5 ans est un vrai bonheur et on retrouve toutes les sensations, la surprise en moins évidemment.

Bon, on retrouve aussi tous les bugs du jeu de base : les PNJ perdus, les sorciers ennemis qui oublient de lancer leurs sorts, les portes qui restent bloquées… Précisons qu’il ne s’agit que d’une « Special Edition » et surtout pas un remaster ! Globalement, The Elder Scrolls Skryim : Special Edition n’apporte rien de nouveau au contenu du jeu qui comporte néanmoins tous les DLC sortis à ce jour (Dragonborn, Dawnguard et Hearthfire). La durée de vie est toujours aussi immense, sans parler de la rejouabilité du titre.

Les nouvelles textures sont le principal ajout de cette édition. Plus fines, plus détaillées, le jeu est complètement différent par rapport aux versions Ps3 et Xbox 360. Par contre, les visages sont toujours aussi affreux (mention spéciale à notre ami Ralof), et les animations rigides des personnages font un poil tiquer. Les chargements sont considérablement raccourcis et les nombreuses morts (on choisira directement le mode difficile) ne sont plus aussi punitives. Dommage que l’on soit encore capé à 30 fps sur console, on aurait aimé que les développeurs utilisent davantage la puissance des consoles nouvelle génération pour améliorer le framerate. Rappelons toutefois que le jeu bénéficiera d’un boost via la PS4 Pro. Quant au gameplay, il n’a pas changé d’un poil, et on pensera bien à changer les touches selon ses préférences en début de partie.

La grosse nouveauté de ce Skyrim Special Edition concerne l’apparition des mods sur consoles. Déjà disponibles depuis des lustres sur PC, ils améliorent considérablement l’expérience de jeu. Même si certain ne sont pas disponibles sur la Ps4 (Sony grince toujours des dents), on pensera tout de même à les installer pour découvrir un nouveau jeu. Nous vous conseillons tout particulièrement les mods suivant : Hippie Project (ajoute de la végétation de façon cohérente), Rain and Snow Fx (notre personnage devient trempé ou enneigé quand les éléments font rage), Lamppost of Skyrim (ajoute des lanternes dans les villages et le long des routes), Super Storm (tempêtes plus réalistes) et enfin Less yellow filter (pour une lumière plus naturelle au coucher du soleil). Attention, l’installation des mods désactive les trophées pour la partie en cours.

Alors que vaut véritablement ce Skyrim Spécial Edition ? Eh bien, si vous possédez déjà le jeu sur PC, cette aventure est totalement dispensable. Mais si vous ne n’avez jamais joué à Skyrim (ou si vous l’avez connu sur PS3/Xbox 360) alors cette édition vaut totalement le coup. N’oublions pas qu’il s’agit de l’un des meilleur RPG à ce jour, avec une histoire et des quêtes annexes prenantes et épiques qui vous feront vivre des moments inoubliables (l’ascension du Haut Hrothgar est toujours aussi merveilleuse).