Test Resident Evil 7 : « Vidéos Interdites Vol.2 » PS4

Un second DLC pour Resident Evil 7

A peine deux semaines après la sortie du premier DLC pour Resident Evil 7, baptisé Vidéos Interdites Vol.1, Capcom propose aux joueurs de découvrir le second pack de contenus additionnels pour son jeu horrifique. Un pack sobrement baptisé Vidéos Interdites Vol.2 (ou Banned Footage en VO) qui contient deux nouvelles VHS à explorer, ainsi qu’un tout nouveau mode de jeu.

Un nouveau DLC, proposé à un tarif légèrement supérieur à celui du premier (14,99 euros contre 9,99 euros) et dont le principal argument de vente est la présence d’une VHS baptisée « Les Filles », qui permet de revenir aux origines de la descente aux enfers de la famille Baker. Le joueur est ainsi cordialement invité à savoir ce qui s’est passé dans cette paisible (mais un peu crado) famille de Louisiane, avant l’arrivée de Ethan. Evidemment, malgré son côté préquel, cette VHS se doit d’être jouée APRES avoir fini la trame principale de Resident Evil 7.

Sans spoiler, cette VHS « Les Filles » s’avère particulièrement excellente à vivre, et rentre parfaitement dans le ton instauré par Resident Evil 7. Le but sera évidemment de comprendre le pourquoi de la folie des Baker, avec une aventure dans le gameplay mise sur la réflexion et l’infiltration. Pas d’arme ici, seulement un briquet que l’on pourra allumer ou éteindre (pour ne pas se faire repérer) via la touche R2. Une VHS qui comporte d’ailleurs deux fins différentes, et comme toujours dans Resident Evil 7, la première issue qui semble s’offrir de manière providentielle au joueur n’est pas forcément la plus sûre.

Ce « Vidéos Interdites Vol.2 » propose également une autre VHS, baptisé « 21 », qui nous replace cette fois dans la peau de ce pauvre Clancy, qui va devoir cette fois déjouer les plans du fils Lucas. Ce dernier a mis au point un nouveau jeu de torture, basé sur le jeu de cartes Blackjack. Ainsi, le joueur se retrouve face à une autre victime de Lucas, Hoffman, et il faudra tenter de se rapprocher le plus possible de 21 pour gagner la partie, et éviter de se faire couper des doigts, de se faire électrocuter…

Plutôt simplet au départ, ce mode s’avère finalement ultra-prenant, de par son côté Saw d’une part, mais aussi par les nombreuses subtilités de ce jeu de cartes revisité à la sauce Baker. Ainsi, en plus des cartes traditionnelles (de 1 à 11), il sera possible de mettre la main sur des Atouts qui peuvent littéralement renverser le cours d’une partie bien (ou mal) engagée. Comme toujours, au fil des essais, on déverrouille de nouveaux atouts, censés nous faciliter la tâche lors des parties suivantes. Ce mode 21 propose un niveau « principal », ainsi que deux niveaux baptisés Défi et Défi+, qui proposent un challenge plus ardu. Un mode très statique donc, le joueur étant simplement dans la capacité de bouger la tête, mais diablement prenant pour qui aime les jeux de carte et la logique mathématique qu’implique ce style de jeu.

Enfin, si Vidéos Interdites Vol.1 proposait un « Extra Mode » baptisé Ethan doit Mourir, ce second pack de DLC propose lui aussi un mode de jeu totalement étranger à Resident Evil 7. Un mode baptisé « Le 55ème anniversaire de Jack », dans lequel il s’agira de fouiller les lieux au plus vite pour mettre la main sur de la nourriture, et ramener le tout à l’insatiable papa Baker. Un mode découpé en plusieurs niveaux, avec là encore des armes et bonus qui vont se déverrouiller au fur et à mesure pour faciliter la tâche du joueur.

Evidemment, les lieux sont infestés d’ennemis, ces derniers ayant tendance à stopper temporairement le chronomètre une fois occis. Pour gagner, il faudra donc savoir à la fois récolter la nourriture (et combiner certains éléments), tout en éliminant rapidement les ennemis, le score étant calculé sur le temps restant une fois Jack rassasié. Un mode très arcade donc, axé scoring, assez décalé et plus rigolo dans l’ensemble, mais bien loin du côté sombre et inquiétant de Resident Evil 7.

Rappelons que ces deux DLC seront disponibles sur Xbox One et PC dès le 21 février.