Test Dead Rising : la trilogie enfin sur PS4 et Xbox One !
Après avoir revisité la saga Resident Evil en Full HD et 60 fps, c’est une autre saga zombifiante que Capcom nous propose de retrouver : Dead Rising. En effet, après un premier opus paru sur Xbox 360 en 2006, la série a par la suite été déclinée sur PlayStation 3, sans oublier quelques spin-off sur Wii. Pour ce « Triple Pack » disponible sur PS4 et Xbox One, Capcom propose aux joueurs de retrouver le premier opus, mais aussi Dead Rising 2, sans oublier l’épisode Off the Record. Tous trois bénéficient bien sûr d’un affichage Full HD optimisé. Pas de Dead Rising 3 ici, ce dernier reste une exclusivité Xbox One, tout comme Dead Rising 4 à venir en décembre. Dommage pour les joueurs PS4…
Après la compilation Resident Evil, Dead Rising
Pour les néophytes, rappelons que Dead Rising se veut un « vrai » jeu de zombies, avec toutefois un côté parodique assumé et de nombreuses références cinématographiques et vidéoludiques. Le premier opus nous plonge dans la peau de Franck West, un reporter qui est lâché dans la bourgade de Willamette, infestée par des milliers de zombies. Le but sera évidemment de survivre, mais également de découvrir le fin mot de l’histoire, tout en gérant intelligemment le pire ennemi de la saga Dead Rising : le temps.
En effet, il faudra souvent jeter un oeil à votre montre (de marque Megaman), puisque les différents objectifs devront être réalisés avant une certaine heure, sous peine de voir ces derniers « disparaitre dans les ténèbres« . Il s’agira souvent de sauver des civils, de tuer de dangereux psychopathes, ou encore d’arriver à l’heure au point de rendez-vous fixé par un personnage clé, pour faire progresser l’intrigue. Au joueur donc de gérer parfaitement son temps, sachant qu’il sera (dans un premier temps) impossible de réaliser toutes les tâches que vous confiera Otis par téléphone. Il faudra donc faire des choix, et privilégier telle ou telle quête. Trucider du zombie en masse procure ainsi un réel plaisir, mais cela équivaut également parfois à perdre de précieuses minutes…
Au gré des exploits accomplis, Franck West accumule de l’expérience, qui permet de profiter de nombreuses améliorations, comme un inventaire gonflé, une barre de vie plus importante ou encore une vitesse de course accrue. La particularité de Dead Rising, c’est qu’il est possible (en cas de mort ou de manquement à l’objectif principal) de recommencer l’aventure, tout en conservant le niveau acquis. On peut ainsi s’amuser à atteindre le niveau 15, puis recommencer l’aventure pour disposer immédiatement d’un héros plus puissant, plus rapide, et donc plus apte à remplir les différentes tâches qui lui sont données.
Concrètement, Dead Rising laisse le joueur libre de ses actions, et la seule contrainte sera finalement d’être présent sur le toit de la salle de contrôle 72 heures (fictives) après le début du jeu, afin d’être récupéré par l’hélicoptère.
Durant ces 72 heures, le joueur peut se concentrer uniquement sur la quête principale, ou bien sur le sauvetage de civils, ou encore sur les nombreux psychopathes qui traînent dans le mall de Willamette, voire tenter de concilier toutes les missions en même temps. A chacun son Dead Rising finalement, et c’est en cela que la saga est assez géniale.
Techniquement, cette mouture « next gen » affiche évidemment des graphismes en Full HD 1080p avec un rendu à 60 images/seconde, mais reprend l’essentiel des jeux originaux. Il ne faut pas s’attendre à une quelconque baffe graphique donc, même si, en ce qui nous concerne, nous avons réussi à apprécier l’affichage de ce Dead Rising, tout en gardant en tête que l’on joue à un titre vieux de dix ans tout de même.
Certaines mécaniques de gameplay sont ainsi bien rigides, tout comme certains affrontements avec les boss, sans oublier une difficulté parfois assez élevée, mais l’ensemble reste très agréable, à condition bien sûr d’apprécier le genre, et surtout de « comprendre » ce Dead Rising.
En ce qui concerne Dead Rising 2, l’expérience est à peu près identique, avec cette fois un nouveau héros, Chuck Greene. Un Dead Rising 2 qui adopte un ton encore plus décalé que le premier opus, avec ici un côté parodique très (trop même) poussé. Ici, il faut à nouveau gérer le temps pour les différentes quêtes (avec toujours un total de 72 heures), mais aussi trouver du Zombrex pour pouvoir faire des injections régulières à la fille de Chuck, Katey. Techniquement, pas de révolution ici, si ce n’est le rendu graphique en Full HD et 60 fps. Pour le reste, on retrouve une expérience Dead Rising 2 intacte, plutôt agréable, mais globalement moins réussie que le premier opus selon nous.
Enfin, à défaut de Dead Rising 3, c’est l’opus Off the Record qui est proposé ici, un épisode sorti en 2011 sur PS3 et Xbox 360. Un opus assez spécial, puisque ce dernier reprend l’essentiel de Dead Rising 2, en remplaçant toutefois Chuck Greene par Franck West, le héros original de la série Dead Rising. Là encore, le joueur a trois jours pour faire la lumière sur les évènements parvenus dans la ville de Fortune City. Deux opus un peu trop potaches selon nous, mais qui offrent malgré tout d’excellente séquences de jeu, avec également la possibilité de créer des armes combos particulièrement dévastatrices.
Certes, l’expérience Dead Rising peut s’avérer frustrante (voire carrément rebutante chez certains), mais une fois le système de jeu assimilé, c’est un pur plaisir que de déambuler dans ses zones remplies de zombies, à la recherche de survivants et/ou de psychopates. Bref, avec ce Triple Pack, Capcom nous propose la version « ultime » de Dead Rising, avec au passage la possibilité pour les joueurs PlayStation 4 de jouer pour la première fois au tout premier opus.