La fin du mystère Galaxy Note 7
Il semblerait que le mystère derrière le feuilleton de l’explosion des Samsung Galaxy Note 7 s’éclaircisse enfin : il y a quelques heures la firme coréenne a annoncé avoir identifié la cause des explosions, et cette dernière sera révélée le lundi 20 janvier à Séoul. Seulement voilà, le Wall Street Journal a préféré vendre la mèche et spoiler alert : la taille de la batterie serait en cause.
Le Wall street Journal a en fait engagé trois sociétés indépendantes pour mener l’enquête, ce qui a permis de conclure que les explosions seraient le fait de deux erreurs majeures.
La première erreur viendrait de la fabrication des batteries par une entreprises subsidiaires de Samsung, Samsung SDI. Ces batteries sont en effet un poil trop grandes pour tenir convenablement dans le smartphone, entrainant des problèmes de surchauffe, ou pire, des explosions. Quand les premiers rapports sont parvenus aux oreilles des dirigeants, ils ont cru que ces difficultés étaient seulement présentes sur les premiers appareils. Ils ont donc décidé d’augmenter la production des Notes 7 fabriqués par la firme Amperex Technology basée à Hong-Kong.
Selon l’enquête officielle, le rush demandé par la direction pour assurer un nombre adéquat de Note 7 sur le marché a mené à la deuxième erreur : Amperex Technology n’a pas pu supporter la pression imposée par la firme et cela a entrainé des « problèmes de manufacturation inconnus ». De ce fait, la deuxième vague de Note 7 commandée par Samsung a explosé elle aussi.
La compagnie a annoncé que 96% des smartphones ont été renvoyés par les utilisateurs à la firme aux US (ce qui en laisse toujours des milliers dans la nature). Samsung espère toujours rebondir en 2017 avec le Galaxy S8 qui devrait être lancé ce printemps.