[Vidéo] Découvrez à quel point Flight Simulator 2020 est (mille fois) plus beau que Flight Simulator X
Vous le savez sans doute, le tout nouveau Microsoft Flight Simulator est entre les mains (expertes) de Asobo Studios. Un nouvel opus attendu sur Windows bien sûr, mais qui arrivera également sur Xbox Series X. Un Flight Simulator « next-gen » qui s’annonce plus réaliste que jamais, à tel point qu’il sera parfois difficile de distinguer le réel du virtuel.
Microsoft Flight Simulator 2020 vs Flight Simulator X
En effet, Cette prouesse s’appuie sur plusieurs atouts technologiques, dont les données satellitaires mondiales et les images aériennes de Bing, ainsi que la puissance du Cloud Azure, qui permettent une représentation visuelle de la Terre entière (2 petabytes de données au total).
Mais la clé de voûte réside dans les techniques procédurales, qui recourent à des algorithmes de maching learning développés par les Bordelais d’Asobo Studio. Celles-ci sont utilisées pour générer des arbres, de l’herbe, des sols et pléthore d’éléments reposant sur des données réelles. Considérant que l’intégralité de la planète est ici reconstituée, MSFS s’avance désormais en simulateur… de monde ! Force est d’admettre que ce nouvel opus s’annonce renversant, et pour la peine, nous vous invitons à visionner le comparatif ci-dessous, qui met côte à côte l’opus à venir, et Flight Simulator X, qui date de 2006.
Un Flight Simulator 2020 « made in France »
Selon Asobo Studios : « Le niveau de détails est tellement précis qu’il est possible de voler à vue, c’est-à-dire en observant les routes, rivières et autres lacs pour trouver votre chemin. Vous pourrez également décider de survoler Paris pour admirer la vue sur la Tour Eiffel et l’Arc de Triomphe, longer la Loire pour découvrir ses nombreux châteaux, vous approcher du Mont Fuji… En plus de vous apprendre à piloter, Microsoft Flight Simulator vous permettra donc de réviser votre géographie. »
A noter que le jeu s’adapte à votre bande passante. Ainsi, si vous disposez d’une connexion Internet rapide, les données seront diffusées en continu et mises à jour beaucoup plus vite (quasiment en temps réel). Si la bande passante est faible, le jeu ajustera automatiquement la quantité de données téléchargées sur votre machine.
Toutefois, vous aurez la possibilité de pré-télécharger des zones que vous avez l’intention de survoler. Si vous désirez effectuer le trajet Nantes-Nice, par exemple, vous pourrez charger en pré-cache toutes les données du parcours avant de décoller. Le moteur développé par Asobo prendra ensuite le relais et génèrera tous les détails, des brins d’herbe aux vagues formées par le vent, en passant par les lampadaires sur les routes durant la nuit…
Une météo évolutive, et un cycle-jour nuit ultra réalistes
Un soin tout particulier a été apporté à la simulation atmosphérique, au niveau par exemple des mouvements des nuages et de leur interaction avec les montagnes, les vallées ou les collines, ou encore de la manière dont le brouillard se forme pour créer des couches épaisses et denses dans lesquelles vous pouvez naviguer.
Un autre niveau de détails, encore plus fin, permet de faire apparaître les particules, la pollution, les ombres des nuages ou les arcs-en-ciel, qui se forment selon l’humidité et la position du soleil. Quant à la pluie, elle fait valoir ses propres propriétés physiques et interagit avec l’avion. Si vous êtes à l’arrêt sur le tarmac, vous verrez des gouttes épaisses coller à votre pare-brise, puis glisser lentement. Si vous accélérez, vous les verrez filer d’un coup.
Evidemment, le cycle jour-nuit tient compte de multiples paramètres, de la lumière du Soleil à l’intensité des étoiles, en passant par les lumières de la ville. De quoi permettre de voler à vue même dans l’obscurité ! Bref, une évolution flagrante, davantage que celle proposée (pour l’heure) par Gran Turismo 7 sur PS5, pas si éloigné que ça de GT Sport sur PS4…
Microsoft Flight Simulator 2020 : LA vraie claque next-gen ?
Enfin, l’intérieur du cockpit a été reconstitué de manière à être aussi fidèle qu’à l’extérieur. L’ensemble est ainsi modélisé en 4K et réagit à la luminosité ambiante : en fonction de la position du soleil par rapport à l’avion, il arrive que certains cadrans soient moins faciles à lire. Tous les instruments de pilotage affichent désormais leurs propres caractéristiques physiques (les aiguilles, par exemple) et s’animent de manière réaliste durant le vol. Les cockpits en verre avec écrans tactiles interactifs, eux, offrent une navigation ultra-précise.
Bref, ce nouveau Microsoft Flight Simulator s’annonce juste complètement fou, et on a hâte de pouvoir mettre la main sur la version finale de ce simulateur qui promet clairement de révolutionner le genre.