Essai nouvelle Volkswagen Up 2016 : Take Up, Move Up, High Up !
Nouvelle VW Up : sécurité, polyvalence, connectivité, personnalisation
Ce week-end, Volkswagen a convié #THM à Milan, aux abords du Lac de Côme, pour découvrir sa toute nouvelle micro-citadine Up. Une mini-Volkswagen dont l’objectif est de venir rivaliser avec les Renault Twingo, Fiat 500 et autres Peugeot 108 et Citroën C1. Un segment qui a concerné environ 150 000 ventes en France en 2015, avec des clients qui recherchent en priorité un véhicule sécurisé d’une part, mais aussi compact, maniable, agréable à l’oeil et, si possible, doté d’un niveau d’équipement digne de ce nom. Et c’est précisément dans cette optique que Volkswagen a mis au point sa nouvelle Up.
Ainsi, la nouvelle Volkswagen Up se veut une « nouvelle » déclinaison, sans pour autant renvoyer au placard la Up existante. « La nouvelle Volkswagen Up n’est pas une révolution esthétique » selon les dires du constructeur, mais bien une évolution, cela (entre autres) afin de ne pas léser les actuels possesseurs d’une Up. Une nouvelle Up qui bénéficie donc d’un design « durable et moderne« , ainsi que d’une ribambelle d’équipements pour assurer la sécurité et le confort des passagers. On citera notamment le City Brake Assist de série (qui anticipe les freinages en villes jusqu’à 30 km/h), les feux de jour LED, ou encore le pack Visibilité et capteur de pluie, sans oublier 4 airbags, l’ABS, l’ESP… Bref, de quoi faire de cette nouvelle Up une « best in class » selon Volkswagen.
Une Up polyvalente également, que Volkswagen a tenu à décliner en version 3 et 5 places, malgré une longueur de seulement 3,6 mètres. On y retrouve également un double plancher de coffre, afin par exemple de dissimuler ces 245 lingots d’or plaquettes de chocolats lors de votre retour de Suisse. Evidemment, la nouvelle Volkswagen Up cède également à l’appel de la personnalisation, avec ici 12 coloris, 3 packs design, 10 planches de bord, 3 couleurs de toit, 9 selleries et 12 types de jantes.
Wake me Up!, before you go go !
La gamme Volkswagen Up se déclinera en 3 versions, avec l’entrée de gamme Take Up, proposée à partir de 10 400 euros, et qui bénéficie des équipements de série cités plus haut. La gamme Move Up (le coeur de l’offre VW) sera proposée de son côté à partir de 12 310 euros, et offrira également la climatisation, la radio couleur, la connexion Bluetooth, le port USB, le volant cuir multifonction et un pack de rangement. Au-dessus, on pourra opter pour la High Up (14 780 euros), qui ajoute l’intégration du smartphone, l’éclairage d’ambiance, l’affichage multifonction, le park pilot et le régulateur de vitesse. Enfin, une version Cross Up sera également de la partie, tout comme une e-Up (100% électrique), à compter d’octobre.
Pour ce qui est du moteur, la grosse nouveauté concerne évidemment l’arrivée du bloc 1.0L 3 cylindres 90 ch, qui permet de faire grimper la Up à 185 km/h en vitesse de pointe, et de s’affranchir du 0 à 100 km/h en moins de dix secondes. Il est proposé sur la Move Up TSI 90 (avec BVM5) à partir de 13 690 euros. Bien sûr, on pourra également opter pour la version 1.0L 60/75 ch MPI si on le souhaite.
Get Up!, stand Up!
Une fois #THM débarqué à Milan, on découvre une flotte de nouvelles Up à notre disposition, l’occasion bien sûr d’apprécier le nouveau design de la citadine allemande, mais aussi les nombreuses options de personnalisation possibles. Habillée d’une robe jaune, rouge, bleue, blanche, la nouvelle Up peut profiter de signes extérieures de personnalisation (jantes 15/17″, coques de rétroviseurs, toit, stickers…) mais également à bord, avec la planche de bord, sans oublier différents types de sellerie. Notre côté bling-bling nous impose évidemment d’opter pour la version Gold TSI 90, montée sur de large jantes 17″, avec pour partenaire du jour nos confrères de chez The Automobilist.
Au premier coup d’oeil, l’ensemble est assez sexy il faut bien l’admettre, grâce notamment à un avant finement redessiné, mais également à des pare-chocs eux aussi renouvelés, qui bénéficient d’une (mini) structure en nid d’abeilles, pour faire comme les grands ! Détail intéressant : les rétroviseurs intègrent les clignotants, pas mal ! On reste un peu plus dubitatif au niveau de l’arrière de la voiture en revanche, avec certes un diffuseur plutôt sympa sur ce type de voiture, mais un arrière globalement moins charmeur que l’avant (à nos yeux), avec un rendu un peu « pataud », contrairement à un avant lui très dynamique.
Notre périple démarre sur autoroute, l’occasion de tester les performances du bloc TSI 90ch largement mis en avant par Volkswagen, et force est d’admettre que ce dernier s’avère très convaincant, tant au niveau des performances que de la sonorité. Certes, malgré son turbo (à partir de 1500 tours), il faudra songer à tomber un rapport parfois pour bénéficier d’une reprise digne de ce nom, mais les performances sont bien là. A bord, la sensation est très agréable, avec un volant cuir très (très) qualitatif, tout comme la planche de bord et le système radio embarqué. L’ensemble fleure bon le premium et la sécurité, et on a parfois du mal à se souvenir que l’on est assis dans une « simple » Up. Certes, quelques détails font un peu plus cheap, comme les plastiques durs au niveau des portières, la boite à gants et autres mais globalement, difficile de ne pas tomber sous le charme.
Pump it Up!
Passée l’autoroute, place aux petites routes étroites qui bordent le lac de Côme, avec cette conduite italienne locale toujours si typique. Là encore, si le bloc TSI 90 fait son effet, on ressent un peu plus les « défauts » inhérents à ces larges jantes 17″, qui donnent certes un cachet indéniable au véhicule, mais qui permettent également de transmettre toutes les aspérités de la route directement le long de notre colonne vertébrale, déjà bien érodée par le temps qui passe. La boite à 5 rapports est assez courte et efficace dans l’ensemble, mais on s’étonne (un peu) du comportement de la voiture au freinage, avec un freinage qui manque de mordant. Certes, nous ne sommes pas sur un modèle GTi, mais le frein s’avère un chouia mou du genou, notamment lors des freinages »d’urgence« . Etonnant…
A bord, même si l’ensemble est très premium, on dénote malgré tout quelques faiblesses, comme l’absence pure et simple d’aérateurs au centre du tableau de bord. En effet, ces derniers sont placés sur le dessus. Un choix de design certes, mais qui est étonnamment mis à mal par la nouvelle fonction Intégration Smartphone. En effet, un petit support permet de placer un smartphone Android ou iOS (jusqu’à 5,5″) sur la planche de bord, mais ce dernier va finalement venir obstruer l’aération centrale… A noter également l’absence de vitres automatiques à l’avant, et des vitres arrières à compas sur la version 5 portes. Petit bémol également pour le support smartphone, qui ne peut pas être orienté vers le conducteur. Dommage.
Up! in the Air !
A noter qu’une application Volkswagen Maps & More sera disponible au lancement du véhicule. Une application que nous avons pu tester en version bêta, et qui permet de bénéficier d’un GPS et de diverses informations de contrôle, le tout, accessible depuis l’interface tactile du smartphone bien sûr, mais aussi depuis la navigation de la radio VW. L’ensemble est prometteur, même si on ne peut que pester face à cette intégration un peu « gadget » au final, avec un support plastique très sommaire, et qui ne peut pas être pivoté, sans compter le câble de recharge qui pendouille derrière… « Bien, mais pas top » comme on dit.
Enfin, dans sa gamme Up, Volkswagen proposera également une série limitée Up! Beats Audio, dotée d’un système sonore de 300W, répartis de 7 haut-parleurs. Une déclinaison basée sur la Move Up, qui contiendra en plus des équipements inhérents à cette finitions, des jantes alu 15″ Radial, les vitres arrière et la lunette arrière surteintées, l’intégration smartphone et l’éclairage d’ambiance intégrée.
Bref, une Volkswagen Up qui laisse une excellente impression globale après quelques heures de conduite, malgré quelques menus défauts. Une micro-citadine qui gagnerait à être davantage mise en avant chez les concessionnaires, et sur laquelle les intéressés ont tout intérêt de garder un oeil, plutôt que de ne jurer que par la Renault Twingo, la Citroën C1 ou la petite Toyota Aygo.