Juste une mise au point
Lancé il y a 4 ans, le Renault Captur a très vite trouvé son public grâce à son look sympa, ses aspects pratiques et ses possibilités de personnalisation. En devenant rapidement leader en France et en Europe, le Renault Captur a suscité les jalousies de ses concurrents. Très vite, le marché a évolué en voyant apparaître par exemple un Peugeot 2008 plus agressif que jamais avec sa version restylée. C’est sans compter les nouveaux arrivants qui risquent de lui faire de l’ombre notamment du côté de chez Seat, Volkswagen ou encore Citroën. Pour tenir le cap, le Renault Captur passe par la case restylage. Suffisant ? Réponse du côté de Copenhague.
De subtiles évolutions esthétiques
La principale arme de séduction du Renault Captur c’est son design signé Laurens Van Der Acker. Fort logiquement, les équipes du constructeur au losange ont très peu touché à la cosmétique. Néanmoins, la ligne directrice aura été de donner un bon coup de modernité à ce Renault Captur en l’intégrant davantage dans la gamme SUV de la marque avec des codes similaires.
Pour lui donner plus de caractère et de modernité, la face avant affiche un style plus massif à l’instar de son grand-frère le Renault Kadjar. Le Renault Captur intègre une nouvelle signature lumineuse à LED en forme de C en partie basse du bouclier encadrant les projecteurs antibrouillard. On notera aussi l’apparition d’un sabot de protection pour plus de robustesse et d’aventure. À l’arrière, le coup de pinceau est plus timide avec une légère retouche de la texture des feux et la partie basse du bouclier qui intègre une protection plastique couleur aluminium. De profil, rien ne change, le Renault Captur est toujours aussi compact avec ses lignes sculptées.
On notera l’arrivée de deux nouvelles teintes de carrosserie avec ce très beau « Orange Atacama » de notre modèle d’essai ou encore le « Bleu Océan« . Une nouvelle teinte de toit « Gris Platine » vient renforcer l’offre du Renault Captur qui propose désormais pas moins de 30 combinaisons différentes à ses clients.
La principale nouveauté de ce Renault Captur, c’est l’apparition pour la première fois de la finition « Initiale Paris », version chic et haut de gamme. Sur le plan du style extérieur, on reconnait cette version par une calandre différente plus cossue, des clignotants à LED, des jantes spécifiques de 17 pouces et des sigles « Initiale Paris » un peu partout. Sinon pour le reste pas de changements majeurs, ces derniers étant été réservés pour l’habitacle.
Des progrès à bord
C’est à bord que les progrès se ressentent le plus. Le Renault Captur a souffert dès son début de commercialisation de critiques quant à la qualité de ses matériaux. Face à cette finition peu satisfaisante, le constructeur a revu sa copie. Du moins en partie puisque effectivement la planche opte pour un plastique moussé bien plus flatteur. Sans être au niveau d’un Peugeot 2008, ce Renault Captur remis au goût du jour fait plus sérieux et résistant dans le temps.
Mais là où Renault frappe le plus fort, c’est sur la version « Initiale Paris » qui fait un bond en avant considérable. La planche de bord et les contre-portes se parent d’un revêtement souple imitation cuir très agréable. Les surpiqûres renforcent le côté chic et soigné tandis que la partie basse de la planche en beige donne plus de luminosité. Et comme sa sœur Clio, le Renault Captur dispose de superbes sièges en cuir Nappa avec un dégradé de couleur, original et chic.
Sans être transcendante sur les versions « classiques », la finition progresse pour être honorable. La version « Initiale Paris » est résolument chic et moderne, mais elle s’affiche à plus de 28 000 € pour un petit SUV urbain. Bon outre la finition, une fois installé à bord du Renault Captur, on s’y sent bien avec cette visibilité et cette sensation de dominer la route. Plus fonctionnel que jamais, le Renault Captur en profite pour faire le plein d’équipements. On notera l’arrivée d’un toit vitré, de la détection des angles morts, de l’Easy Park Assist ou encore du système Androïd Auto. L’écran multimédia de 7 pouces est réactif et simple d’utilisation même si les graphismes commencent à dater.
Polyvalence et confort
Aussi bien installé à l’avant qu’à l’arrière, le Renault Captur est parfait pour les escapades en dehors des villes. Avec son coffre de 455 litres, les week-ends ne lui font pas peur. Sur le plan du comportement routier, le Renault Captur privilégie le confort et la douceur. Quelle que soit la surface de roulage, il sait se montrer prévenant et rassurant. Agile, les suspensions filtrent parfaitement les irrégularités de la route sans se montrer trop mollassonnes dans les virages.
Les motorisations n’ont pas changé à l’occasion de ce restylage avec toujours 4 motorisations à 4 cylindres, deux blocs diesel (dCi 90 et 110 ch) et deux blocs essence (TCe 90 ch et TCe 120 ch). Au choix également selon les moteurs choisis une boite manuelle ou une très bonne boite automatique à double embrayage EDC. La direction est douce toute en étant précise. Sans nul doute, le Renault Captur est fait pour parcourir les kilomètres à son volant.
Au cours de notre essai, nous avons testé les deux motorisations les plus puissantes en essence et en diesel. Pour le dCi 110 ch, il offre un couple de 260 Nm permettant de relancer aisément le Renault Captur. Ses prestations routières ne sont que confirmées et il se montre parfaitement à l’aise sur tous les types de trajet. Et il a l’avantage de se montrer relativement discret et de se contenter de moins de 5,8 L aux 100 km lors de notre parcours. Pour les amateurs d’essence, le TCe 120 ch n’a pas autant de gouache que le diesel mais se montre assez souple et onctueux. Il est aidé par une commande de boîte précise qui lui donne davantage de dynamisme. Au niveau de la boisson, il faudra rendre plus souvent visite aux pompes à essence avec une moyenne de plus de 7 L aux 100 km.